ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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L’EXPOSITION DE BRUXELLES 379 l’accroche à 60 centimètres de terre à un poteau isolé, exposé au nord, après avoir rempli d’eau la petite capsule - réservoir du thermomètre mouillé. L’observation se fait au coucher du soleil : lire le degré du thermomètre mouillé et placer la pointe de l’aiguille mobile sur le même chiffre de l’échelle supérieure tracée sur l’arc de cercle du thermomètre mouillé ; lire en- suite le degré du thermomètre sec, chercher le chiffre correspondant à ce degré sur les lignes horizontales et suivre celle-ci jusqu’à son point de rencontre avec l’aiguille. Si ce point se trouve dans la partie verte, il n’y a aucun danger de gelée ; jaune indique pos- sibilité ; rouge, gelée certaine. L’autre appareil est un thermomètre avertis- seur électrique, et il nous informera, au degré que nous aurons déterminé d’avance, de l’élé- vation de la température artificielle dans nos serres. Le principe des différents modèles de thermomètres avertisseurs, soit de gelée, soit d’excès de température, est le même. Un fil de platine relié à une des bornes de l’appareil est introduit dans le tube à une partie où il est tou- jours en communication avec le mercure ; un deuxième fil de platine, placé à un degré donné, est relié à l’autre borne. Les variations de tem- pérature amenant le mercure en contact avec le second fil, le circuit électrique se trouve fermé, et la sonnerie, reliée à l’appareil, se met en mouvement. La Société nationale d’horticulture de France a trouvé l’originalité, peut-être sans la chercher. Son exposition ? Rien moins qu’un petit salon des beaux-arts consacré au fruit et surtout à la fleur. Deux stands bien éclairés alignent huile, aquarelle et pastel, en de jolies notes fraîches, en des toiles où nous relevons des noms comme celui de Mrc Louise Hoblema. C’est une idée des plus gracieuses que puisse avoir une société d’horticulture, très amoureuse de la beauté des fleurs, car on n’a trouvé rien de mieux encore, pour .en garder l’image, que le prestige du pin- ceau. Lui seul reproduit quelque chose de leur éclat et de leur grâce, un souvenir bien supé- rieur aux procédés plus scientifiques de la dessic- TRANSPORT D’ARBUSTES. cation en tubes clos, où il n’y a plus que de pâles fantômes de défuntes beautés, presque dis- parues. En France et en Belgique nous avons à men- tionner les projets, les plans de parcs et jardins qui se rattachent par les éléments de leur déco- ration à l’horticulture et à l’arboriculture. „La section belge nous offre quelques vues de parcs et de pépinière®, projetés pour Bruxelles et les environs. La section française a un starid remarquable- ment intéressant consacré aux jardins et parcs. Admirez ce projet de parc public pour l’aimable et méridionale ville de Valence, Valence si be le déjà de ses beautés naturelles et dont les mon- tagnes feront au parc, si on le réalise, un mer- veilleux horizon ! Projets d’autres parcs publics pour Limoges, pour Nancy, pour Montendre, ainsi que projet de transformation de la place du Carrousel, à Paris. Sans vouloir présumer rien de l’exécution de ces jardins, disons que l’au- teur semble avoir le sens de la grandeur, du caractère et de l’harmonie des lignes, des pe- louses et des bosquets. On verra tous ces plans avec plaisir, et quel que soit leur destin, ils auront fourni à quelques délicats l’occasion d’un charmant voyage imagi- naire à des parcs peut-être trop enchanteurs pour que des villes réelles les possèdent jamais I Le chariot pour transporter les arbres est une invention américaine qui vit le jour aux Etats- Unis. Il s’agit, bien entendu, du transport des arbres vivants, destinés à la replantation. Il y a déjà quelques années, l’on a utilisé, en Bel- gique, ces chariots pour le transport des arbres destinés à l’ornementation d’une avenue, à Laeken, où l’on souhaitait de l’ombre sans avoir à attendre quinze ans, laps de temps que des arbres de pépinières eussent mis pour se former une tête. Un brevet pour un certain chariot à trans- porter les arbres fut pris en France, il y a qua- rante ans. Ce chariot fut utilisé par la ville de Paris, depuis lors, pour la transplantation des arbres et leur replantation dans les avenues, les squares, les bois de Boulogne et de Vincennes. On dit que le chariot utilisé à Laeken fut une imitation de celui-là. Peut-être bien, comme ce dernier en était une du modèle américain. On perfectionne, on ne crée rien. Le chariot français en est lui-même un exemple. Il s’est perfectionné lui aussi. Pendant ces dix dernières années on a vu se serrer les réseaux des fils téléphoniques et télégraphiques ; les compagnies de transport ont compliqué en- core, multiplié ces réseaux, par les trolleys des tramways à traction électrique ; les ponts se sont multipliés au-dessus des routes, si bien qu’il est devenu à peu près impossible de transporter un peu loin un arbre de grandes dimensions sans que l’élévation de la cime oblige à de longs détours, heureux quand à ce prix, on peut effec- tuer le transport. On a donc apporté à ce modèle de chariot des améliorations permettant l’inclinaison des arbres jusqu’à l’horizontalité absolue, sans nuire à l’ho- mogénéité de la motte de terre qui enferme les racines. Abordons l’enseignement. Nous rencontrons à l’Exposition le stand GÈLERA-T-IL CETTE NUIT? occupé par l’Ecole d’arboriculture de Rennes. Des moulages coloriés nous représentent les types de 243 variétés de pommes à cidre. Elles sont toutes étiquetées et sous le fruit un tube scellé contient des échantillons des pépins de la variété. L’école expose aussi quelques mo- dèles des cadres, que possèdent maintenant tous les instituts du monde, où sont « naturalisés » les insectes utiles ou nuisibles. Rennes nous offre l’histoire de l’anthonome du pommier, lequel est un petit curculionide — autrement dit charençon — dont les femelles introduisent leurs œufs dans les boutons de fleurs du pommier. On nous montre aussi les ravages de l’hyponomeute, autre ennemi du pommier, petite chenille qui embrume d’épais voiles de soie les bouquets floraux des arbres. Nous mentionnerons encore dans l’enseigne- ment la participation à l’Exposition des Ecoles d’horticulture de l’Etat de Vilvorde, de Gand, de Gembloux. C’est dans le pavillon des Eaux et Forêts de la Belgique que l’on se rendra le mieux compte de l’importance et de l’utilité de leurs travaux. On a déjà signalé d’autre part leurs riches collections: maladies des forêts, insectes utiles ou nuisibles, remèdes, plantations des terrils, études des sols. Les services rendus par ces utiles établissements, dotés d’un per- sonnel enseignant de premier ordre, sont sans nombre et certainement ont accru les ressources botaniques du pays.