ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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L’EXPOSITION DE BRUXELLES 391 L’Exposition collective des Charbonnages de Belgique A droite de l’entrée du pavillon de la collecti- vité des charbonnages, se trouve, dans une carte des concessions de la Campine, un petit panneau décoratif de mérite artistique modeste, mais dont limage constitue une vision synthétique de la sion, le modeste panneau peint. En amoureux fervent de la vie combative, parce que je suis issu d’une contrée d’éternelle lutte, je l’ai savou- rée comme une volupté, cette vision d’avenir ! Ne marque-t-elle pas, mieux que les plus ■4.1" I I '**r LE PAVILLON DE LA COLLECTIVITÉ DES CHARBONNAGES. — LA GRANDE SALLE. Au milieu, sous les vitrines, se trouvent les maquettes de différentes installations de charbonnages - Les panneaux décoratifs des frises représentent des vues du pays charbonnier. - A gauche sous les vitrines inclinées, se trouvent tous les échantillons de charbons produits par les houillères belges Mil » principale industrie belge. Je ne sais si l’artiste a voulu nous Tonner cette impression et peut- être faut-il attribuer à la vérité du site qu’il représenta, l’intérêt de l’évocation. Qu’importe ? C’est, sous un ciel pesant, un paysage de la lande campinoise. A l’avant-plan, un marais étale son eau lourde dans un pourtour de roseaux. Çà et là, sur les renflements du sol, s’éparpillent la sapinière aux tons durs, la chau- mière qu’entoure l’humble culture, le moulin de bois dressé au toupet du coteau et enfin, la houillère. Et dans l’infini de la plaine nostal- gique et morose, ce voisinage de la maison du terrien pauvre, du broyeur de blé des vieux âges et du charbonnage moderne avec ses hauts bâtiments aux larges croisées et ses beffrois de métal surmontés des « molettes », carac- térise bien l’emprise du progrès et son évolution à travers les siècles. Il y a quelques années, il n’existait parmi les bruyères et les bois que l’humble domaine du laboureur à côté du moulin vétuste. Les sonnailles des attelages, l’appel des bergers, l’égrènement sonore des heures et des angélus dans la cage des clochers moussus, les musiquettes des kermesses bourgadières égayaient seuls la solitude, éparpillaient leurs furtives gaietés dans le ciel gris. Déjà la sirène des charbonnages apporte sa note nouvelle dans les rythmes des choses. Bientôt la fièvre du travail révolutionnera la contrée et les bruits des houillères et des « corons » domineront de leurs stridences les rumeurs assourdies de la vie séculaire. adroites dissertations, la certitude des définitives victoires et le progressisme constant de nos efforts et de nos nécessités ? Pourtant, maintes choses exposées par la col- lectivite des charbonniers de Belgique assurent la merveilleuse efficacité de ces luttes. Dans l’élégant pavillon (i), devant lequel se dressent les statues de quatre grands industriels K ♦ ■Ce sera — et pour toujours — la victoire du Présent sur les maîtrises du passé, sur les plus Puissantes pourtant : celles de la nature. Voilà ce que caractérise, en sa naïve expres- qui jouèrent, durant le dernier siècle, un rôle généreux dans l’histoire de nos houillères, on a rassemblé, en effet, avec un goût très sûr, une quantité de documents, de tableaux et d’objets qui marquent les curieuses étapes de notre in- dustrie charbonnière. Le comité d’organisation était d’ailleurs composé exclusivement de délé- gués des diverses Associations charbonnières du pays: MM. Raoul Warocqué, administrateur- délégué de la Société des Charbonnages de Mariemont et Bascoup, président ; Jules Carlier, administrateur de la Société Cockerill, pré- sident-adjoint ; F. Gillieaux, directeur-gérant des Charbonnages d’Amercœur ; Comte de Gous- sëncourt, administrateur de la Société civile1 des Charbonnages de Bois - du - Luc ; O. Derclaye, directeur-gérant des Charbonnages du Fief de Lambrechies ; P. Habets, directeur-gérant des Charbonnages de l’Espérance et Bonne-For- tune ; A. Soupart, directeur-gérant des Char- bonnages réunis de Charleroi, membres; J. Lecocq, secrétaire; H. Goossens, secrétaire- adjoint. L’Administration des mines, acceptant avec empressement l’invitation de la collectivité, a apporté, de son côté, à l’exposition un très pré- cieux concours et était représentée dans le comité d’organisation par MM. Dejardin, son directeur- général ; Watteyne, inspecteur-général, et Breyre, ingénieur. M. Dejardin a très bien caractérisé, dans 1 avant-propos de la notice explicative consacrée à cette exposition spéciale, la nécessité de mon- trer au public autre chose que les expositions particulières et mal coordonnées qu’on lui offrait autrefois. « Jusqu’ici, disait-il, toutes les expositions mi- nières qui se sont succédé chez nous ont été ( ) Ce pavillon a été dessiné par l’éminent architecte Emile Janlet; sa décoration intérieure est de MM. M. Flachet, Pinot et F. Janlet; la partie sculpturale, de M. B. Callie. JL3 UNE VUE DE LA SALLE PRINCIPALE. Sur le socle du groupe se trouve le fac-similé de la loi de 1810 sur les mines, avec la signature de Napoléon Ier - Sur les murs l’histoire de l’extraction (à droite), de l’exhaure (à gauche). - Au premier plan la maquette d un charbonnage. - Au fond la salle réservée à la prévoyance, à la sécurité dans les mines, etc.