Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sider: 500
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
33
cRnupr XIX
LES COLONIES FRANÇAISES. — PAVILLON DE LA METROPOLE.
Inauguration de la Section coloniale française
Dîner préliminaire
1- inauguration de la section des colonies fran-
çaises a eu lieu jeudi. La veille, M. Schwob,
commissaire des colonies françaises, avait offert
un dîner auquel assistaient MM. Beau, ministre
c France ; Chapsal, commissaire-général du
gouvernement français ; Dedet, commissaire-gé-
nuial-adjoint ; Albert, commissaire-général de la
sue.ion allemande ; Wintour, commissaire-géné-
a de la section anglaise ; de Escoriaza, com-
nissaire du gouvernement espagnol ; Ad. Max,
bourgmestre de Bruxelles ; Vaxelaire, commis-
sane du gouvernement ottoman ; le duc d’Ursel,
^ody, comte van der Burch, Keym, Storms;
Rolland, président de la chambre de com-
merce française, etc.
A 1 heure des toasts, M. Schwob a pris la
Parole:
' Le caractère de cette réunion, a dit le com-
issaire des colonies françaises, ne comporte
Pas de longs discours ; c’est une modeste pré-
a?e à 'inauguration officielle de l’Exposition
(oniale fiançaise. Si vous y assistez, vous
istaterez par vous-mêmes, mieux que par les
Paroles que je pourrais prononcer aujourd’hui,
l’importance de la participation que la France
coloniale s’est efforcée de donner à cette belle
Exposition, dont nous avons déjà pu admirer
tous l’incomparable splendeur. Ce devoir s’im-
posait d’ailleurs à nos colonies ; quand elles
ont accepté l’invitation cordiale du gouverne-
ment de S. M. le Roi des Belges, elles ne
pouvaient en effet se dissimuler qu’une compa-
raison redoutable allait inévitablement s’établir.
Le pays qui nous offre en ce moment une
hospitalité si généreuse ne possède-t-il pas main-
tenant, grâce aux efforts infatigables d’un grand
roi qui fut aussi un grand colonisateur, un em-
pire colonial qui peut rivaliser avec les plus
vastes et les plus riches du monde ? Cette situa-
tion de puissance coloniale ne peut que resser-
rer encore les liens étroits qui ont uni de tout
temps les deux peuples et dont la communauté
de la langue, les relations commerciales et in-
dustrielles, le voisinage et la proximité des capi-
tales ont favorisé l’éclosion. Voici, en effet, que
là-bas en Afrique une nouvelle Belgique et une
nouvelle France plus grandes que leur mère-
patrie voisinent à leur tour et montent côte à
côte, dans une cordiale émulation, vers l'avenir
radieux de richesse et de prospérité que leur
assure l’admirable fertilité de leur sol. (Appl.)
» Je remets à demain l’honneur de vous pre-
senter l’Exposition coloniale française, mais M.le
commissaire-général et moi, nous nous félicitons
tous les deux de l’occasion qui s’offre à nous
ce soir de saluer les hôtes de marque dont la
présence donne un éclat particulier à cette
réunion.
» Ma première pensée, continue M. Schwob,
est pour M. Georges Trouillot, ministre des
colonies du gouvernement français, sous les aus-
pices duquel s’est organisée la section coloniale
et que nous regrettons de ne pas voir parmi
nous.
» Auprès de vous, M. le ministre de France,
j’ai toujours trouvé un accueil bienveillant, dont
votre amabilité exquise venait encore augmenter
le prix. A l’Exposition coloniale française, vous
serez doublement chez vous, puisque en même
temps que le ministre de France, c’est l’ancien
gouverneur-général de l’Indo-Chme que nous
aurons le plaisir de recevoir.
» J’ai à cœur aussi de remercier ceux qui,
par leur appui bienyeillant, ont bien voulu faci-
liter ma tâche, en particulier M. le duc d’Ursel,
commissaire - général du gouvernement belge ;
M. Gody, commissaire-général-adjornt ; M. le
baron Janssen, président, et MM. les membres