ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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34 L’EXPOSITION DE BRUXELLES du comité exécutif et du conseil d’administration de l’Exposition, ainsi que MM. Keym et le comte van der Burch, directeurs-généraux. (Vifs applaudissements.) » M. le bourgmestre, MM. les commissaires- généraux des gouvernements étrangers, en accep- tant l’invitation du commissaire des colonies INDO-CHINE. françaises, vous avez donné à la grande cause coloniale une marque de sympathie dont nous garderons le précieux souvenir. » A vous, M. le commissaire-général du gou- vernement français, dont je suis fier d’être le collaborateur, j’offre l’hommage sincère de ma reconnaissance pour l’empressement cordial que vous avez apporté à me prêter, en maintes cir- constances, le concours de votre expérience éclairée. J’associe à ce témoignage M. le com- missaire-général-adjoint du gouvernement fran- çais. » MM. les gouverneurs-généraux des colo- nies, M. le président et MM. les membres du comité national des expositions coloniales, tous ceux enfin qui ont bien voulu collaborer à l’organisation de la section coloniale française me permettront de leur témoigner mes senti- ments de gratitude.» Après avoir adressé quelques mots aimables à la presse, M. Schwob lève son verre au succès de l’Exposition. (Applaudissements.) C’est M. Max qui s’est fait l’interprète de tous les convives et a remercié M. et Mme Schwob de leur si cordiale invitation. « Le commissaire des colonies françaises, dit l’honorable bourgmestre, a fait allusion à l’évé- nement important qui vient de se produire pour le petit pays qu’est la Belgique. Nous aurons en Afrique, avec la France, tous les avantages d’un voisinage cordial et fructueux. L’exposi- tion coloniale française attirera d’autant plus nos regards que nous y trouverons, nous, Belges, une leçon de choses éloquente, et cette leçon ne pouvait être mieux préparée que par M. Schwob, qui joue un rôle si actif au conseil des colonies de France.» M. Max lève ensuite son verre à la santé de Mme Schwob, qui réunit en elle toutes les qua- lités de grâce et d’esprit de la France. Ce toast a été chaleureusement applaudi, comme l’avait été celui de M. Schwob. L’on s’est séparé vers minuit en se donnant rendez-vous à la cérémonie officielle du len- demain. La cérémonie inaugurale Jeudi, à 3 heures de l’après-midi, la réception des invités a eu lieu dans le Salon d’honneur du Palais de la Métropole. Parmi les notabilités présentes, nous citerons MM. Hubert, ministre de l’industrie et du tra- vail ; Max, bourgmestre de Bruxelles ; Keym et le comte van der Burch, directeurs-généraux de l’Exposition ; Brunet, secrétaire - général des colonies ; Lefebvre, architecte des pavillons ; Bernel, secrétaire de l’Indo-Chine ; Chevron, secrétaire du comité organisateur ; Lemaire, délégué de Madagascar ; Martineau, gouverneur des colonies, ancien gouverneur du Congo fran- çais ; Paul Vivien ; baron Duvivier ; Keym et le comte van der Burch ; Janselme, secrétaire du comité français ; Lemoine ; Raoul Trager, délégué de Madagascar, etc. M. Beau, ministre de France, accompagné de tout le personnel de la légation, fait son entrée, salué par la Marseillaise. 11 est réçu par MM. Chapsal, commissaire-général, et Schwob, com- missaire des colonies, et aussitôt la cérémonie commence. Discours de M. Schwob M. Schwob, commissaire des colonies fran- çaises, prend la parole en ces termes : « Messieurs, » Il y a treize ans, comme aujourd’hui, la Belgique était en fête. L’Exposition de Bru- xelles, dont on n’a pas oublié le brillant succès, allait s’ouvrir et révéler au monde l’activité, l’esprit d’initiative, l’ardeur au travail du peuple belge. Il y a treize ans, comme aujourd'hui, la France était représentée dans cette belle mani- festation, et, dans la section française, une place avait été réservée aux colonies, mais une toute petite place, qu’on avait quelque peine à dé- couvrir. Un simple pavillon, de dimensions ré- duites, avait paru suffisant pour abriter les pro- duits des possessions françaises d’outre-mer. » Ceux d’entre vous qui ont visité l’Exposition de 1897 ont sans doute gardé le souvenir d’un geste timide à peine esquissé et ce ne dut pas être pour nos prédécesseurs une tâche aisée que de grouper, en un si petit espace, assez de documents pour permettre de donner au public une idée de ce qu’étaient à ce moment les colonies françaises. » Rassurez-vous, Messieurs, je ne me livrerai pas au jeu facile des parallèles, et je ne céderai pas à la satisfaction de souligner le contraste entre cette modeste construction et les palais LE CORTÈGE OFFICIEL QUITTE LE PAVILLON DE L’INDO-CHINE. qui attestent aujourd’hui dans la plaine de Sol- bosch l’intérêt que notre pays attache à faire connaître les ressources variées et les richesses de la plus grande France. » Mais aussi quel chemin parcouru depuis treize ans I Et si, en 1897, l’Exposition colo- niale française de Bruxelles a pu tenir dans quelques centaines de mètres carrés, nous n’au- rions pas eu trop du double de la place que la Direction générale belge nous a cependant si généreusement octroyée, pour dresser, en 1910, un inventaire à peu près complet de la situation économique des pays que j’ai l’honneur de re- présenter. C’est què, tels les êtres humains qui arrivent rapidement à l’âge adulte, il suffit de quelques années aux régions nouvellement acquises à la civilisation, pour passer de l’état sauvage ou inculte au plein développement de leur pro- ductivité, et, parmi nos colonies, que de régions nouvelles ! » En 1897, l’île de Madagascar était à peine conquise, et aujourd’hui l’exposition de ses pro- duits est à l’étroit dans un espace dont se con- tentaient en 1897 toutes les autres colonies réunies. En Afrique occidentale, l’œuvre de l’oc- cupation était encore inachevée en 1897 ; c’est maintenant une colonie en plein épanouissement, assez prospère déjà pour qu’on ait dû lui con- sacrer un palais entier. De même, l’Indo-Chine qui a vu, elle aussi sous l’influence de la domi- nation française, sa capacité productrice s’ac- s’accroître et s’affirmer magnifiquement. Quant à nos plus anciennes colonies, elles ont besoin aujourd’hui, pour leur exposition, d’un pavillon spécial à peine suffisant pour contenir tous leurs produits. » Cette extension, ce développement de l’em- pire colonial français se manifeste par l’impor- tance toujours grandissante des services du mi- nistère des colonies. Leur exposition occupe dans le palais des colonies une place considé- rable, où ils sont cependant à l’étroit. » A côté de ces palais et de ces pavillons, où vous pourrez admirer les productions de notre empire d’outre-mer, nous avons cru devoir con- sacrer une place à un office spécial qui est appelé, croyons-nous, à rendre de notables ser- vices. Nous avons pensé qu’une exposition ne