Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sider: 500
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
Søgning i bogen
Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.
Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.
Digitaliseret bog
Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.
L’EXPOSITION DE BRUXELLES
403
Le baron Janssen a porté la santé de ses
hôtes :
« Si la fête d'aujourd’hui a un charme spécial
pour inoi, dit -il, ce toast est également un plaisir
savoureux, car je parle devant des amis, devant
les êtres de la maison (les journalistes que nous
avons ici sont eux-tnêmes quelque peu de l’Expo-
sition pour y avoir, sans jeu de mots, « copieu-
sement participé »).
» Et puis, mesdames et messieurs, c’est une
occasion unique et précieuse de vous dire à vous
tous ensemble, à chacun de vous en particulier
— maintenant que nous voici près de la clôture,
que le crépuscule s’avance — combien nous avons
apprécié vos services, votre intelligent dévoue-
ment, l’application active que vous avez apportée
dans votre concours à notre œuvre commune.
» Tout cela, nous eussions pu vous le dire,
un à un, à chacun de vous. Mais je me flatte de
croire que chacun de vous aime à se l’entendre
dire devant ses compagnons de travail et ressent
une satisfaction de plus aussi à entendre expri-
mer, en public, ces sentiments à ses camarades.
» C’est pourquoi je vous remercie d’être venus,
et c’est pourquoi l’on pardonnera ce banquet de
plus, et vous ne m’en voudrez pas ,de ce qui
n’est d’ailleurs pas un discours.
» Je ne pouvais laisser de vous adresser l’ex-
pression sincère des sentiments que nous garde-
rons de votre collaboration à l’œuvre nationale
que nous avons réalisée, grâce à tant de dévoue-
ments et de travail.
» Dans cet effort, vous avez pris vaillamment
une part dont je veux vous remercier et à la-
quelle, au nom du comité exécutif, je rends un
hommage cordial et sincère, de vive gratitude.»
On acclama ces paroles si chaleureuses, si cor-
dialement simples, et Mlle De Try parla au nom
de ses collègues. Elle le fit excellemment.
« Le gracieux accueil qu’a bien voulu nous ré-
server la baronne Janssen nous touche sincère-
ment, dit-elle. Votre beau geste, monsieur le pré-
sident, montre une fois de plus combien est
justifiée la réputation que vous avez déjà — en
d’autres milieux — d’être un vrai père pour votre
personnel. Lors de l’inauguration des bureaux,
dans une réunion dont nous avons conservé le
meilleur souvenir, nous vous exprimions notre
ferme résolution d’apporter le plus grand dé-
vouement dans notre modeste collaboration à
l’œuvre grandiose que vous présidez d’une façon
si magistrale. C’est avec une légitime fierté que
nous accueillons le témoignage d’estime et de
sympathie que vous venez de nous adresser. Je
suis heureuse de pouvoir vous assurer que si
nous avons pu atteindre le but espéré, c’est en
nous inspirant de l’exemple de nos chefs émi-
nents. Après l’incendie, vous, monsieur le prési-
dent et messieurs les directeurs-généraux, vous
nous avez vraiment galvanisés par votre énergie.
Stimulés par votre exemple, nous redoublâmes
de zèle et d’ardeur, dans l’espoir de vous mani-
fester, dans ces pénibles circonstances, notre
respectueuse sympathie.
» Ce n’est pas sans un serrement de cœur que
nous voyons arriver le moment de la séparation.
Bientôt, notre grande famille va s’éparpiller, et
c’est avec les plus vifs regrets qu’elle vous
quittera. Qu’il me soit permis, en cette circons-
tance, de faire connaître le vœu que nous for-
mons tous : Puisse chacun de nous, au cours
de sa carrière, être attaché à des chefs aussi
bienveillants que ceux que nous devrons bientôt
quitter. »
On applaudit la vaillante jeune femme, et le
comte van der Burch remercia en un joli speech,
puis, aux accents de l’Harmonie de l’Exposition,
qui était venue donner une aubade aux châtelains
de Wolvendael, ceux-ci menèrent leurs invités
à travers le grand parc, où la journée se termina
par une exquise promenade.
Et chacun s’en fut, enchanté de la bonne
grâce et de la simplicité accueillante avec les-
quelles le président du comité exécutif et la
baronne Janssen savent recevoir tous leurs hôtes,
quel que soit leur rang social.
BRUXELLES-KERMESSE. — LES FIANÇAILLES DES NAINS.
Le Salon allemand des Arts appliqués.
Depuis quelques jours, le salon des arts appli-
qués est éclairé à l’électricité et ouvert au public
de 5 h. 30 à 7 h. du soir.
Les jours de vente.
Le comité exécutif vient de décider qu’au len-
demain de la fermeture, l’Exposition sera rou-
verte pendant 'cinq jours — du. 8 au 12 novembre
inclus — de Io à 4 heures, afin de permettre
aux vendeurs de liquider leurs marchandises.
L’entrée — abonnements suspendus — sera
fixée à 2 francs.
La clôture.
Elle aura lieu le 7 novembre. Tous les mem-
bres du personnel viennent d’en être officiel-
lement avisés.
Dans les jardins illuminés et dans Bruxelles-
Kermesse des retraites militaires auront lieu ce
soir-là et le comité exécutif offrira au Chien-
Vert le grand banquet de clôture.
Le congrès d’Hygiène alimentaire.
Samedi dernier, le congrès international d’hy-
giène alimentaire a tenu son assemblée générale
de clôture, sous la présidence de M. le profes-
seur Héger, entouré des délégués étrangers.
Les vœux des sections ont été mis aux voix
et adoptés dans ces termes :
« Le congrès invite les autorités des divers
pays à interdire en principe l’addition d’antisep-
tiques pour la conservation des denrées alimen-
taires.» (Proposé par le professeur Heymans.)
« A l’exception des agents conservateurs inof-
fensifs dont l’usage a conservé l’emploi, l’addi-
tion de tout autre agent conservateur nouveau,
dont l’utilité serait reconnue indispensable, ne
sera tolérée dans les substances alimentaires qui
ne peuvent être stérilisées que moyennant avis
préalable des services d’hygiène compétents, en
déterminant les doses qui pourront être tolérées.»
(Proposé par M. Delloye, de Liège.)
« Le congrès, vu la nécessité urgente de mettre
le sucre à la portée de toutes les bourses et spé-
cialement de celles de l’ouvrier et du pauvre,
exprime le vœu de voir présenter immédiatement
aux parlements de tous les Etats des projets de
loi ayant pour but la suppression des droits de
consommation sur cette précieuse denrée indis-
pensable à l’alimentation.»
Différents vœux concernant l’hygiène à la ca-
serne sont également adoptés.
« Le congrès émet le vœu de voir Yensache-
ment du pain dans un papier solide être rendu
obligatoire. »
« Le congrès émet le vœu de voir les gouver-
nements organiser un service d’inspection dans
les cuisines des établissements collectifs, tels que
les Jiôtels, etc.»
« Il serait désirable, pour préserver la santé
des consommateurs, que les pouvoirs publics
organisassent l’inspection des ouvriers employés
dans l’alimentation au point de vue des maladies
transmissibles et notamment au point de vue de
la tuberculose.»
« La fréquence et la gravité des infections
d’origine ostréicole imposent aux autorités sani-
taires de tous les pays l’obligation de prendre
dans le plus bref délai possible des mesures
destinées à assurer la salubrité des parcs ostréi-
coles.
» Tout parc contaminé ou suspect, c'est-à-dire
contaminable, devra être supprimé lorsque sa
suppression sera pratiquement réalisable.»
« Il y a lieu de faire une enquête dans les
divers pays sur les causes qui font varier la
composition du beurre.»
« Le congrès, considérant l’importance crois-
sante de la consommation des eaux minérales ou
dites telles, émet le vœu suivant : a) qu’une
convention internationale fixe les conditions re-
quises pour permettre la fabrication, l’embou-
teillage, la vente, le transport, le débit des eaux
alimentaires ; b) que cette convention exige, à