ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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36 L’EXPOSITION DE BRUXELLES secours de votre expérience, la tâche que j’ai pu mener à bien aurai' été singulièrement difficile à accomplir et que c’est en grande partie à votre concours éclairé qu’est dû le succès de notre section coloniale. » Nous avons trouvé également un guide pré- AU PAVILLON MALGACHE cieux et entendu auprès de Monsieur le commis- saire - général -adjoint, et c’est pour moi un agréable devoir que de lui exprimer ici le témoi- gnage de notre gratitude. » Je remercie aussi le comité national des expositions coloniales, son dévoué président, mon vieil et excellent ami, Monsieur le sénateur Saint-Germain, dont l’éloge n’est plus à faire, et qui, retenu en Algérie, n’a pu être des nôtres aujourd’hui ; le secrétaire - général du comité d’organisation, mon dévoué collaborateur de Liège et Londres, dont nous espérons saluer bientôt l’entrée au parlement français. Je ne saurais oublier mon camarade Thésé, secrétaire- général-adjoint. Cette journée est leur journée, comme aussi celle de tous leurs collaborateurs des comités. L’Exposition coloniale est en partie leur enfant, son succès sera le leur. » Grâce à l’appui de Messieurs les gouver- neurs -généraux et gouverneurs de l’Afrique occidentale française, de l’Indo-Chine, de Mada- gascar, de la Guyane, de la Côte française des Somalis, de la Martinique, de la Réunion, de Saint-Pierre et Miquelon, nous avons pu obtenir les subventions qui nous ont permis d’édifier les palais et les pavillons dont l’harmonieux en- semble et la superbe architecture font honneur à M. Charles Lefebvre, qui en a conçu les plans et en a assuré l’édification. » Grace à eux, également, nous avons pu réunir les précieuses collections qu’ils renfer- ment. » Je n’oublie pas non plus la compétence avec laquelle M. le directeur du Jardin colonial et ses dévoués collaborateurs, après avoir mis à notre disposition une grande partie de leurs collections, en ont opéré la classification d’une façon si remarquable. » Merci aussi à Messieurs les directeurs du ministère des colonies, à Messieurs les chefs des différents services administratifs, à Messieurs les délégués des colonies et à Messieurs les mem- bres du commissariat qui ont bien voulu colla- borer avec moi à l’organisation de l’Expo- sition des colonies françaises. » Nos témoignages de reconnaissance vont enfin à vous, Messieurs les membres de la presse, dont les articles élogieux pour la section coloniale française ont contribué à son succès. » Discours de M. Hubert M. Hubert, ministre de l’industrie et du travail, prononce ensuite le discours suivant : « Excellence, » Mesdames, » Messieurs, » Que la section des colonies françaises forme un des coins les plus pittoresquement attrayants de cette Exposition, personne à coup sûr ne le contestera. » On sera également unanime à reconnaître le goût, la richesse ou la valeur artistique par lesquels de nombreux objets exposés s’imposent à l’admiration. » Voilà une double constatation, dont, sans doute, maint compartiment s’estimerait satisfait. » Ici, au contraire, il semble que je n’aie encore rien dit. » C’est que, visiblement, Monsieur le com- missaire, le but que vous vous êtes proposé est moins de charmer le regard que de parler à l’esprit ; c’est qu’avant tout, vous avez voulu mettre en pleine lumière la grandeur et surtout le succès de l’œuvre accomplie par la France dans le domaine de la colonisation. » Noble et légitime ambition, qui, permettez- moi de vous le dire, se trouve brillamment réalisée ! » Sans aucun doute, l’évocation de toutes les contrées sur lesquelles votre pays étend son action dans les diverses parties du monde fera impression. » Le visiteur sera également frappé de la variété des ressources dont l’empire colonial français abonde. » Mais le fait capital, celui qu’à bon droit l’éloquence des chiffres et des diagrammes met en relief avec une complaisance toute particu- lière, c’est le progrès ultra rapide survenu pen- dant ces quinze dernières années. » Hier encore plongées dans un état d’apathie et d’insécurité, privées de toute industrie digne de ce nom, voire même de toute culture métho- dique, presque sans commerce et sans moyens de communication, les plus jeunes colonies fran- çaises apparaissent aujourd’hui complètement métamorphosées. Déjà remarquablement douées de vie et d’activité, nous les voyons s’avancer d’un pas ferme vers un avenir plein de pro- messes. » Quant aux colonies plus anciennes, on peut dire de plusieurs d’entre elles qu’elles ont atteint un degré de prospérité qui dépasse toutes les prévisions. » C’est là, incontestablement, un phénomène du plus haut intérêt, non seulement pour les populations indigènes, qui y voient avec raison un inappréciable bienfait, mais aussi pour la métropole, dont la politique se trouve ainsi péremptoirement justifiée. » Pour nous, Belges, Messieurs, la contribu- tion des colonies françaises est précieuse à un double titre : » Dans ces graphiques, ces photographies, ces échantillons de toute nature qui se trouvent répandus à profusion, nous voyons tout d’abord une incomparable leçon de choses, dont nos ingénieurs, nos commerçants, nos fonctionnaires ne manqueront certes pas de tirer parti. » Nous y voyons ensuite et surtout un sti- mulant : » L’exemple que nous avons sous les yeux démontre que si les débuts de la colonisation sont parfois hérissés des plus redoutables diffi- cultés, la persévérance, l’énergie et le doigté en viennent à bout et que, finalement, la voie de l’expansion coloniale conduit les nations ac- tives et entreprenantes à plus de richesse et à plus de gloire. » En nous offrant cette démonstration au len- demain du jour où nous venons d’assumer la définitive mise en valeur d’un vaste territoire, la France fait un geste qui apparaît particuliè- rement bien inspiré. » Au nom de tous les Belges, je l’en remercie cordialement. » Discours de M. Chapsal C’est M. Chapsal, commissaire -général du gouvernement français, qui prend le dernier la parole. « Permettez-moi, dit-il, en ma qualité de re^ présentant du gouvernement français à l’Expo- sition universelle de Bruxelles, de remercier Monsieur le ministre de l’industrie et du travail des paroles qu’il vient de prononcer en l’hon- neur de la section des colonies françaises. » En venant participer à la manifestation in- ternationale dont nous entrevoyons déjà le bril- lant succès, la France se devait à elle-même de se présenter tout entière ; aucun des membres de la famille française ne devant être absent,, et pour se faire juger en pleine connaissance de cause, il lui fallait montrer tous les aspects de sa personnalité actuelle, » Pénétrés de cette pensée, M. Schwob et moi, nous nous sommes employés à obtenir la parti- cipation de nos colonies à l’Exposition de Bru- xelles et nous avons tenu à produire à côté de la France industrielle et artistique la France coloniale. » Cette France coloniale est aux yeux de la presque unanimité des Français comme le pro- longement nécessaire de la mère-patrie et ils y tiennent d’autant plus que les sacrifices pour l’acquérir ont été parfois bien durs et bien pénibles. Mais s’il a fallu bien du courage et de la ténacité à nos soldats et à nos gouvernants pour créer cet empire colonial, nous ne devons