ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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L’EXPOSITION DE BRUXELLES 37 Int le regretter, car la solidité des liens qui de |'6nt les colonies à la métropole est faite a somme de tous les efforts, de tous ces Orifices. Ule N°us tenons aussi à nos possessions d’outre- Parce qu’elles constituent un champ d’action init' erclale incomparable, largement ouvert aux vie titlves cl aux énergies. Les chiffres qu’on de citer témoignent de la valeur déjà qu Ise Par ce marc^é et il y a lieu d'espérer rése"1 saura Pr°Eter encore davantage de cette d ve Économique due aux sages prévisions 11 gouvernement de la République. Par n^n’ nous sommes attachés à nos colonies p Qna côté des opérations du négoce,« la ind'11^ a ^ accomplir vis-à-vis des populations tgenes son devoir de ■ civilisation ; elle veut tutelle Iou!e nati°n consciente de son rôle de 6 et des obligations qu’il comporte, faire marcher de pair le progrès moral et l’expan- sion économique. » La participation coloniale que, d’accord avec M. le commissaire des colonies, nous avons organisée, aidés de la collaboration active et dévouée des représentants et délégués des colo- nies et fonctionnaires du ministère, vous per- mettra de vous faire une idée de l’œuvre de colonisation réalisée. » Nous sommes surtout heureux de la sou- mettre à l’appréciation de la Belgique qui est devenue par la haute clairvoyance de son roi Léopold II une puissance coloniale, voisine de nos possessions africaines équatoriales, et qui s’attache à faire pénétrer, sous l’égide de son nouveau souverain, l’action bienfaisante de la Métropole dans les vastes territoires du Congo. » Laissez-moi, en terminant, remercier bien sincèrement tous ceux qui ont concouru à la participation coloniale, particulièrement M. le commissaire des colonies et M. le sénateur Saint-Germain, président du comité d’organisa- tion. Laissez-moi également m’associer aux té- moignages de reconnaissance qui ont été adres- sés par M. Schwob à toutes les autorités qui ont facilité notre tâche, notamment à M. le com- missaire-général du gouvernement belge, aux membres du comité exécutif et à ses directeurs généraux. » (Vifs applaudissements.) La visite des pavillons Aussitôt après les discours, les invités font en cortège la visite des divers pavillons de la section coloniale : d’abord le Palais de la Mé- tropole, puis le pavillon de l’Indo-Chine et celui de l’Afrique occidentale. Prochainement un article détaillé sera con- sacré à la visite de la section coloniale française. L’ENFANCE DE L’INDUSTRIE CHARBONNIÈRE l’E^x Pr°gramme des fêtes organisées durant tive^P'*81”011 c°mPrend quelques cérémonies rela- ie SaJ ædustrie charbonnière. En juin, ce sera de ].)lte^e des cluatre mille houilleurs décorés cente /néd^lle industrielle. On fêtera aussi le i8i ''"C- ^c 'a '°’ sur 'cs m’nes> datant de léo et s'&née à Anvers par l’empereur Napo- nières autre Part, les collectivités charbon- quable c''u Pa^s Participeront de façon remar- ]a C a ' Exposition, désireuses de marquer ploit 'p1''3Ut'°n P^pondérante apportée par l’ex- du T . 1011 de 'a Mettille à l’évolution économique plus^ N°s v°isins les imiteront, avec d’autant étran C raison (luc l'importation des houilles Poinf^^ en Belgique ne fait que grandir, au Il c mquiéter nos exploitants. a ^a un ensemble de circonstances assure . la „ , eriain intérêt a quelques notices agrande industrie belge. surplus, avouons-le, celle-ci est trop qui sur peu , Exploitation D UN CHARBONNAGE AU XVIje SIÈCLE. des une connue T chose ■ au m°ins ignore-t-on bien 3 infiniment curieuses de son passé, telle • «Str'e du oharbon de terre a exercé de la n e développement économique négliger ,ëlqUe; qu 11 n csl guère possible de histoire PUS m°^estes éléments de son ans un domaine aussi vaste, dans une suite de faits dont, l’origine se perd dans la nuit des vieux âges, rien ne doit être oublié, parce que les moindres choses ont une importance considérable dans l’évolution et aussi parce qu’elles expriment toujours la merveilleuse en- durance d’une race généreuse. Mais pour ne rien omettre il faudrait des volumes. Il n’est pas, dans l’histoire industrielle de notre pays, d’effort comparable à celui qu’exigea la mise en valeur de nos gisements de houille. D’autre part, dans l'évocation d’un passé aussi glorieux, rien n’est inutile. Les plus humbles choses caractérisent la beauté d’une force, manuscrit, document retrouvé parmi les archives des vieux moutiers, voire la ruine vé- tuste qu’encapuchonné le velours des mousses. Le modeste murtin de pierres fleuries de capillaires n’éveille-t-il pas le souvenir d’un passé prestigieux ? Image, manuscrit, parche- min, tous révèlent une initiative, un effort, une activité utile dans le rythme des vies collectives. Ils confirment cette vérité que l’existence, si discrète soit-elle, n’est jamais vaine lorsqu’elle est bien comprise et qu’elle enrichit le patri- moine commun. Je ne fais jamais fi des leçons du passé. J’y trouve toujours, en dernière analyse, la consé- cration d’un labeur utile à tous. J’y rencontre aussi la raison de l’intérêt que les générations anciennes ont portée aux multiples manifesta- tion:. des destins collectifs. Il n’en va pas autrement pour l’histoire de la « terre houille ». C’est pour cela qu’il est difficile de caracté- riser, en une étude sommaire, l’étonnante évo- lution de l’industrie charbonnière dans notre pays, de marquer en traits précis les multiples étapes de ces luttes incessantes où les nôtres ont dépensé de si généreux dons de vaillance et d’ingéniosité. Aussi bien, le peuple lui-même légitimait l’in- térêt qu’il portait à l’exploitation des filons de houille. Plus que les cartes élevées, il avait le souci de mettre à profit les richesses de la terre. C’est ainsi qu’au XVIIe siècle, le populaire du pays de Mons chantait une complainte qui célé- brait le « carbon de terre » en le mettant au rang des joys du pays : La Trouille et la /'fouille, La fontaine qui bien mouille Sainte-Waudru et le Catiau, Le messiau, les enfants Fresneau : Ce sont les sept biaux joyaux De la sainte quesinerie. Pour beaucoup de chroniqueurs illustres, l’his- toire était surtout un récit de batailles et d’aven- tures qui concernaient l’ordre féodal ou la su- prématie religieuse. L’activité sociale se résu- HIERCHEUSE A L’OUVRAGE. mait dans les mots féodalité et culte. Le travail des métaux, la fabrication des tissus, l’extrac- tion de la houille, les innombrables métiers où s’excellaient les énergies d’une race prodigue, ne sollicitaient pas outre mesure l’attention. C’est ainsi que l’on ignora l’importance du labeur des foncs à charbon jusqu’au moment où les seigneurs et les maîtres des moutiers purent en tirer de sérieux profits. C’est à cela qu’il faut attribuer l’ignorance des historiens notoires, les Gilbert, les Vinchant, les Jacques de Guyse, sur le passé des « houilleries » et qu’il faut se contenter, pour marquer les lointaines étapes de leur histoire, de documents incomplets, édits, chartes, actes de cession, etc., que ne complète aucun commen- taire précis. Nulle trame ne relie ces bribes anciennes. Le chercheur d’aujourd’hui doit com- menter et conclure lui-même, sans dédaigner la légende dont la puérile croyance a longtemps survécu. Cependant, on n’est pas encore parvenu à établir de façon précise, la date et le lieu où le charbon de terre fut découvert en Belgique. Certes, les prétentions abondent. Toutes, ou presque, ont l’excuse de se croire légitimes, parce qu’elles se basent si pas sur des faits, tout au moins sur des probabilités intéressantes. A dire vrai, le début de l’industrie charbon-