Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sider: 500
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
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La Chambre de commerce d’Anvers nous défi-
nit ainsi ça mission par l’article premier de ses
statuts :'« La Chambre a pour but l’étude de
toutes les questions intéressant le commerce,
l’industrie et la navigation, dans leur acception
la plus large, l’application ou le développement
des réformes reconnues nécessaires ou utiles et
l’abolition de toute entrave à la liberté du com-
merce. Elle est divisée, pour l’examen des ques-
tions, en 35 sections ou spécialités et comprend
1,300 membres.»
La Chambre de commerce de Bruxelles, union
syndicale, n’a que des chiffres dans ses tableaux.
On peut y suivre les fluctuations du nombre des
membres effectifs de 1875 à 1910, commençant
avec 917 membres et atteignant actuellement
3,378. Les autres tableaux se résument par :
accroissement des colonnes du Bulletin hebdo-
madaire, accroissement de l’encaisse, accroisse-
ment des chambres syndicales, sections et asso-
ciations affiliées. La proportion a monté, à peu
de chose près pour tous ces postes, de 1 à 3.
Sur le panneau de milieu du stand le Minis-
tère des affaires étrangères montre, sur une carte
géographique plane de Mercator, la Représenta-
tion diplomatique et consulaire de la Belgique à
l’étranger. Le monde est décidément plein de
Belges ! Il y a bien quelques petits coins où
ils sont rares, mais que de Belges ! On remar-
que toutefois, avec étonnement, que leur limite
de représentation nord ne dépasse pas la latitude
de l’Islande. Au Sud, tant que vous en voudrez,
jusqu’au cap Horn, mais au Nord personne du
monde diplomatique ou consulaire, dans tout le
nord de l’Asie, le nord de l’Amérique du Nord
et les terres du Groenland.
Le Bureau international des tarifs douaniers a
aussi son exposition et son diagramme. Celui-ci
nous montre l’importance du travail annuel de
1891 à 1909. D’après les longueurs des traits,
proportionnels au travail de chacune des années,
il semble que le labeur ait actuellement diminué
à peu près de moitié de ce qu’il était au début.
Espérons qu’un jour ce travail sera réduit à zéro
et qu’au milieu des joies des expositions futures
nous ne verrons plus de tableaux de ce genre,
dont la vue nous rappelle à tous quelque petite
contrariété, car personne, peut-être, n’a jamais
passé sans encombre dans un bureau de doua-
niers !
Que nous dit, plus loin, ce tableau relatif au
mouvement de l’émigration par le port d’An-
vers ? Ses colonnes comprennent les années 1885
à 1909. Les émigrants belges étaient représentés
par moins de 1,000 ; ils atteignirent 7,000 en
1889 et actuellement ne dépassent pas 3,500.
Pour les émigrants étrangers, les différences
sont colossales. Leur nombre de 25,000 en 1885
atteignit 121,000 en 1907 et est redescendu à
71,000.
Voici le tableau du commerce spécial de la
Belgique avec les Pays étrangers. Ici, nous ne
remarquons pas de très grands ni de subits
dénivellements. La marche est assez régulière.
La courbe est ascendante. Importation en 1831,
moins de 100 millions de francs ; en 1910 pour
3,700 millions de francs ; exportation, aux mê-
mes dates respectives, moins de 100 millions
de francs, actuellement 2,800 millions de francs.
Un intéressant tableau, qui nous donne des
renseignements flatteurs sur notre activité com-
merciale, eu égard aux proportions relatives des
pays considérés, c’est celui des échanges com-
merciaux entre la Belgique et la France, par ca-
tégories de marchandises. Nous y trouvons des
chiffres frappants : objets d’alimentation impor-
tés de Belgique en France, 39,459,000 francs ;
matières nécessaires à l’industrie, 247,539,°°°
francs ; objets fabriqués, 122,455,000 francs.
Et de France en Belgique les mêmes rubriques
donnent respectivement : 78,072,000 francs ;
323,291,000 francs et 347,869,000 francs.
Cette exposition du commerce s’agrémente de
quelques vitrines contenant des produits toujours
si pittoresques du Japon, pour nous montrer, par
la pratique, comment on cherche fortune à
l’étranger. Le Japon y a depuis longtemps réussi !
SECTION FRANÇAISE. — TAPISSERIE DES GOBELINS.