ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

Søgning i bogen

Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.

Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.

Download PDF

Digitaliseret bog

Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.

Side af 526 Forrige Næste
L’EXPOSITION DE BRUXELLES 449 INFORMATIONS DIVERSES Le banquet de clôture. Il eut lieu lundi soir, au Chien-Vert. Autour des tables délicieusement fleuries, deux cent cin- quante convives, c’est-à-dire tous "ceux qui — ministres, commissaires - généraux et adjoints, membres du comité exécutif, du comité des fêtes et des sports, officiers, employés — collaborèrent au succès de l’œuvre grandiose que fut l’Expo- sition universelle et internationale de Bruxelles. Le baron Janssen présidait la fête, car, malgré la tristesse qui étreignait quelques-uns, ce fut dans une atmosphère de joie que se passa cette dernière soirée. A sa droite on notait, à la table d’honneur, le ministre de Chine, MM. Hubert, Chapsal, de Broqueville, Ravené, Renkin, de Escoriaza, G. Schwob, Dupret, Cœtermans, Nerincx, Valley, Sauveur, Hutchinson, Gody, Lehmann, Keym, Rossum. A sa gauche : S. Exc. M. Garabelli, le général Hellebaut, MM. Albert, Georges Vaxelaire, Beernaert, van Asch van Wyck, le duc d Ursel, Trietsch-Estrangin, Lemonnier, Goldzieher, Fris, Thiry, le général Cuvelier, Penso, G. Francotte, Lepreux, le comte van der Burch. Aux autres tables d’honneur on notait MM. Georges Grimard, Delannoy, les directeurs gé- néraux Amelin, Morisseaux, Jean Dubois, MM. Storms, Bobrick, A. Mabille, Haniel, Faure, Lachaze, Du Bousquet, les majors Desmedt et Pety de Thozée, les échevins Steens, Jacqmain et Maes, le baron de Vos van Steenwyk, Reyntjens, Ryziger, Vaxelaire-Claes, Wodon, Dropsy, Hen- net, le chevalier Uttini, Kufferath, Guidé, F. Wiener, Duray, bourgmestre d’Ixelles, le lieu- tenant Duvivier, l’architecte Acker, les ingé- nieurs Masion, Hamaide et de Lhoneux, le baron Dieudonné, G. de Boech, A. Halot, Van den Corput, les comtes du Monceau de Bergendael, Mlle De Try-Lecail, etc., etc. Il y eut quatre toasts, tous quatre justement acclamés. Discours du baron Janssen. C'est le baron Janssen qui a porté le premier toast. Lorsque le président du comité exécutif s’est levé, il a été salué de chaleureux applaudissements. « Je renonce, dit -il, à traduire tous les senti- ments précipités et confus, qui, devant la sépa- ration de demain, m’emplissent le cœur. » Mais une pensée s’en dégage qui va droit au premier citoyen du pays, vers le Souverain éclairé et populaire dont notre œuvre se glorifie d’avoir reçu le haut patronage, qui n’a cessé d’encourager nos efforts et de nous donner les marques du plus bienveillant intérêt. » Et dans cette vision même que j’évoque, se dresse, en sa gracieuseté souveraine, la douce image d’une Reine qui a su donner tant de charme à la Majesté que celle-ci en a pris comme une signification de plus, faite de vraie bonté, de simplicité touchante et de sollicitude réfléchie. (Vifs applaudissements.) » A cette première pensée se joint inséparable- ment un respectueux hommage pour les chefs d’Etat qui ont daigné assurer à l’Exposition de Bruxelles la participation étrangère la plus nom- breuse et la plus brillante dont jamais exposition belge ait été honorée. Leur bienveillance demeu- rera pour nous un sujet de fierté et de grati- tude. » (Nouveaux applaudissements.) Le baron Janssen dit ensuite toute sa recon- naissance « à tous ceux qui firent si grand, si belle 1 Exposition de i91o : au gouvernement et en particulier au ministre de l’industrie et du travail (applaudissements), au commissariat gé- néral du gouvernement belge. LE DIRIGEABLE « VILLE DE BRUXELLES» PART POUR ALLER ÉVOLUER AU-DESSUS DE L’EXPOSITION. » Je renouvelle également ici, dit l’honorable président, avec toute la force dont je suis ca- pable, nos remerciements émus à Messieurs les commissaires-généraux et présidents des sections étrangères et à leurs dévoués collaborateurs. Ce qu’ils ont fait pour la grandeur de l’Exposition de Bruxelles, je n’ai pas à le redire : leur œuvre éclate à tous les yeux ; mais je veux leur attester ici combien nous avons été touchés de leurs pro- cédés délicats, de leurs attentions charmantes, de cette atmosphère d’amitié dans laquelle ils nous ont fait vivre et que n’altérera ni le temps, ni l’absence. » C’est à chacun que je devrais offrir ici l’hommage de notre reconnaissance, et je recule •— non pour moi, mais pour ceux qui daignent m’écouter — devant l’énormité de la tâche. » Laissez-moi cependant reporter notre sou- venir vers l’homme qui, dès la première heure, s’est donné à notre œuvre, lui imprimant un essor qui l’a portée vers ses brillantes destinées. Cet homme dont, en cet instant précis, l’esprit vous eût réjoui s'il nous avait été donné de le conserver à notre tête, notre regretté président, Emile De Mot. » Vous me permettrez aussi d’adresser un mot de particulière, de cordiale, de familière grati- tude à deux hommes d’élite qui, avec un désinté- ressement absolu, ont consacré plus de quatre années de leur vie au succès de l’Exposition de Bruxelles, à deux hommes qui, n’en faisant qu’un, furent l’âme de notre entreprise et la conduisirent au triomphe : je ne vous les nomme pas, car tandis que je parle je vois sur toutes les lèvres passer les noms des deux directeurs généraux. (Ovation.) » Et ces remerciements, que j’exprime à vous tous, d’un cœur sincère, ne sont pas dépourvus de mélancolie ; il me semble qu’avec eux tom- bent de mes mains des fleurs qui s’effeuillent et que la bise d’hiver éparpillera demain à tous les coins du monde... » 11 s’est établi, entre les peuples, ici, sur la terre neutre et pacifique de notre pays, des rela- tions et des liens plus forts et plus durables ; la connaissance plus complète des mérites et de la valeur de chaque nation a fait apparaître plus impérieuse et plus pressante la nécessité de se conformer à un idéal de justice et de solidarité. » Il s’est échangé beaucoup de science, il s’est répandu beaucoup de lumière. » Les palais et les galeries ont révélé la force de l’homme aux prises avec la matière ; les congrès et les conférences ont affirmé le fond de bonté de l’hoinme, son ambition d’améliorer moralement et matériellement les individus et les sociétés. » Et le regret que nous éprouvons à voir mourir, toute belle et toute souriante, une Expo- sition qui fut l’œuvre de nos mains, doit s’atté- nuer à la pensée que demain, sur un autre sol, va s’ouvrir une exposition universelle où toutes les nations du monde apporteront leurs nouvelles contributions au progrès: Souhaitons à notre jeune sœur toutes les joies, tous les succès. (Vifs applaudissements .) Dans une éloquente péroraison, le baron Janssen s’écrie: « Ne craignons pas de nous sentir fiers de notre effort ; il marquera dans l’œuvre de l’Humanité et il servira de base au progrès de demain 1 » (Longs applaudissements.) Discours de M. Hubert. Après ce discours, très applaudi, le ministre du travail prit la parole. Il exalta l’Exposition et les hommes de valeur qui se sont consacrés à sa réussite, puis il dit : « L’Exposition de Bruxelles a vécu. » L’autre jour, je m’écriais : « Arrière la mé-