Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sider: 500
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
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INFORMATIONS DIVERSES
Le banquet de clôture.
Il eut lieu lundi soir, au Chien-Vert. Autour
des tables délicieusement fleuries, deux cent cin-
quante convives, c’est-à-dire tous "ceux qui —
ministres, commissaires - généraux et adjoints,
membres du comité exécutif, du comité des fêtes
et des sports, officiers, employés — collaborèrent
au succès de l’œuvre grandiose que fut l’Expo-
sition universelle et internationale de Bruxelles.
Le baron Janssen présidait la fête, car, malgré
la tristesse qui étreignait quelques-uns, ce fut
dans une atmosphère de joie que se passa cette
dernière soirée.
A sa droite on notait, à la table d’honneur, le
ministre de Chine, MM. Hubert, Chapsal, de
Broqueville, Ravené, Renkin, de Escoriaza, G.
Schwob, Dupret, Cœtermans, Nerincx, Valley,
Sauveur, Hutchinson, Gody, Lehmann, Keym,
Rossum.
A sa gauche : S. Exc. M. Garabelli, le général
Hellebaut, MM. Albert, Georges Vaxelaire,
Beernaert, van Asch van Wyck, le duc d Ursel,
Trietsch-Estrangin, Lemonnier, Goldzieher, Fris,
Thiry, le général Cuvelier, Penso, G. Francotte,
Lepreux, le comte van der Burch.
Aux autres tables d’honneur on notait MM.
Georges Grimard, Delannoy, les directeurs gé-
néraux Amelin, Morisseaux, Jean Dubois, MM.
Storms, Bobrick, A. Mabille, Haniel, Faure,
Lachaze, Du Bousquet, les majors Desmedt et
Pety de Thozée, les échevins Steens, Jacqmain et
Maes, le baron de Vos van Steenwyk, Reyntjens,
Ryziger, Vaxelaire-Claes, Wodon, Dropsy, Hen-
net, le chevalier Uttini, Kufferath, Guidé, F.
Wiener, Duray, bourgmestre d’Ixelles, le lieu-
tenant Duvivier, l’architecte Acker, les ingé-
nieurs Masion, Hamaide et de Lhoneux, le baron
Dieudonné, G. de Boech, A. Halot, Van den
Corput, les comtes du Monceau de Bergendael,
Mlle De Try-Lecail, etc., etc.
Il y eut quatre toasts, tous quatre justement
acclamés.
Discours du baron Janssen.
C'est le baron Janssen qui a porté le premier
toast.
Lorsque le président du comité exécutif s’est
levé, il a été salué de chaleureux applaudissements.
« Je renonce, dit -il, à traduire tous les senti-
ments précipités et confus, qui, devant la sépa-
ration de demain, m’emplissent le cœur.
» Mais une pensée s’en dégage qui va droit
au premier citoyen du pays, vers le Souverain
éclairé et populaire dont notre œuvre se glorifie
d’avoir reçu le haut patronage, qui n’a cessé
d’encourager nos efforts et de nous donner les
marques du plus bienveillant intérêt.
» Et dans cette vision même que j’évoque, se
dresse, en sa gracieuseté souveraine, la douce
image d’une Reine qui a su donner tant de
charme à la Majesté que celle-ci en a pris
comme une signification de plus, faite de vraie
bonté, de simplicité touchante et de sollicitude
réfléchie. (Vifs applaudissements.)
» A cette première pensée se joint inséparable-
ment un respectueux hommage pour les chefs
d’Etat qui ont daigné assurer à l’Exposition de
Bruxelles la participation étrangère la plus nom-
breuse et la plus brillante dont jamais exposition
belge ait été honorée. Leur bienveillance demeu-
rera pour nous un sujet de fierté et de grati-
tude. » (Nouveaux applaudissements.)
Le baron Janssen dit ensuite toute sa recon-
naissance « à tous ceux qui firent si grand, si
belle 1 Exposition de i91o : au gouvernement et
en particulier au ministre de l’industrie et du
travail (applaudissements), au commissariat gé-
néral du gouvernement belge.
LE DIRIGEABLE « VILLE DE BRUXELLES»
PART POUR ALLER ÉVOLUER AU-DESSUS DE L’EXPOSITION.
» Je renouvelle également ici, dit l’honorable
président, avec toute la force dont je suis ca-
pable, nos remerciements émus à Messieurs les
commissaires-généraux et présidents des sections
étrangères et à leurs dévoués collaborateurs. Ce
qu’ils ont fait pour la grandeur de l’Exposition
de Bruxelles, je n’ai pas à le redire : leur œuvre
éclate à tous les yeux ; mais je veux leur attester
ici combien nous avons été touchés de leurs pro-
cédés délicats, de leurs attentions charmantes, de
cette atmosphère d’amitié dans laquelle ils nous
ont fait vivre et que n’altérera ni le temps, ni
l’absence.
» C’est à chacun que je devrais offrir ici
l’hommage de notre reconnaissance, et je recule
•— non pour moi, mais pour ceux qui daignent
m’écouter — devant l’énormité de la tâche.
» Laissez-moi cependant reporter notre sou-
venir vers l’homme qui, dès la première heure,
s’est donné à notre œuvre, lui imprimant un
essor qui l’a portée vers ses brillantes destinées.
Cet homme dont, en cet instant précis, l’esprit
vous eût réjoui s'il nous avait été donné de le
conserver à notre tête, notre regretté président,
Emile De Mot.
» Vous me permettrez aussi d’adresser un mot
de particulière, de cordiale, de familière grati-
tude à deux hommes d’élite qui, avec un désinté-
ressement absolu, ont consacré plus de quatre
années de leur vie au succès de l’Exposition de
Bruxelles, à deux hommes qui, n’en faisant
qu’un, furent l’âme de notre entreprise et la
conduisirent au triomphe : je ne vous les nomme
pas, car tandis que je parle je vois sur toutes
les lèvres passer les noms des deux directeurs
généraux. (Ovation.)
» Et ces remerciements, que j’exprime à vous
tous, d’un cœur sincère, ne sont pas dépourvus
de mélancolie ; il me semble qu’avec eux tom-
bent de mes mains des fleurs qui s’effeuillent
et que la bise d’hiver éparpillera demain à tous
les coins du monde...
» 11 s’est établi, entre les peuples, ici, sur la
terre neutre et pacifique de notre pays, des rela-
tions et des liens plus forts et plus durables ; la
connaissance plus complète des mérites et de la
valeur de chaque nation a fait apparaître plus
impérieuse et plus pressante la nécessité de se
conformer à un idéal de justice et de solidarité.
» Il s’est échangé beaucoup de science, il s’est
répandu beaucoup de lumière.
» Les palais et les galeries ont révélé la force
de l’homme aux prises avec la matière ; les
congrès et les conférences ont affirmé le fond
de bonté de l’hoinme, son ambition d’améliorer
moralement et matériellement les individus et
les sociétés.
» Et le regret que nous éprouvons à voir
mourir, toute belle et toute souriante, une Expo-
sition qui fut l’œuvre de nos mains, doit s’atté-
nuer à la pensée que demain, sur un autre sol,
va s’ouvrir une exposition universelle où toutes
les nations du monde apporteront leurs nouvelles
contributions au progrès: Souhaitons à notre
jeune sœur toutes les joies, tous les succès. (Vifs
applaudissements .)
Dans une éloquente péroraison, le baron
Janssen s’écrie: « Ne craignons pas de nous
sentir fiers de notre effort ; il marquera dans
l’œuvre de l’Humanité et il servira de base au
progrès de demain 1 » (Longs applaudissements.)
Discours de M. Hubert.
Après ce discours, très applaudi, le ministre
du travail prit la parole. Il exalta l’Exposition
et les hommes de valeur qui se sont consacrés à
sa réussite, puis il dit :
« L’Exposition de Bruxelles a vécu.
» L’autre jour, je m’écriais : « Arrière la mé-