Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sider: 500
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
39
MORT D’EDOUARD VII
AVENEMENT
DE GEORGE V
Vendredi 6 avril, peu avant minuit, le roi
Edouard mourait à Londres, après une courte
Maladie.
La nouvelle surprit et affligea le monde ; per-
sonne ne s’attendait à ce tragique dénouement.
Lous les journaux ont été d’accord pour souli-
gner les efforts du roi défunt pour maintenir la
Paix. Jamais souverain ne fut plus unanimement
et plus sincèrement regretté.
A l’Exposition, l’annonce de la mort du roi
Edouard a provoqué samedi une vive émotion.
A son arrivée, vers 9 heures du matin, M. le
commissaire - général Wintour reçut les con-
doléances des Anglais qui partici-
Pent à l’Exposition. Et, dans le
courant de la matinée, toutes les
Personnalités du commissariat belge,
des commissariats-généraux étran-
gers et du comité exécutif allèrent
déposer leur carte dans les bureaux
de la commission anglaise.
Le baron Janssen, au nom du
comité exécu'if, adressa à M.Win-
tour un télégramme de condoléances.
Toutes les fêtes que la section
ritannique devait donner ce mois-
ci ont été remises.
Un buste du Roi, voilé de crêpe
a été placé dans la section dès
samedi scir.
du Sud, l’Egypte, la Palestine et la Grèce. Le
prince George, duc d’York, devint capitaine de
vaisseau en 1893, vice-amiral dix ans plus tard
et amiral en 1907. Mais en réalité sa carrière
navale prit fin en 1892, lorsqu’une fièvre ty-
phoïde emporta le fils aîné d’Edouard VII.
Devenu héritier direct de la couronne, il dut
renoncer au métier qu’il s’était choisi et se pré-
parer à un nouveau rôle. C’est en 1893 qu’il
épousa la princesse Mary de Teck, qui avait
d’abord été fiancée au duc de Clarence. Pour la
première fois depuis une époque lointaine, un
héritier du trône de Grande-Bretagne et d’Ir-
douteux, dit-il au banquet du Guildhall offert
au prince à son retour, que nous avons en ce
moment beaucoup d’ennemis qui ne cachent pas
leurs sentiments à notre égard, mais, d’autre
part, les démonstrations dues à l’action et à la
coopération de Votre Altesse Royale ont montré
que nous possédons dans le soutien de nos
parents d’au delà les mers une approbation et
une sanction qui nous importent infiniment plus
que tout le mépris et la cri ique d’autres nations.
Le
lion
comité exécutif
i fait
attacher
de l’Exposi-
un voile
deuil à tous
anglais.
ans la section canadienne,
Portrait d’Edouard VII a été
"uré de crêpe.
Le comité de l’Exposition
urinnet Rome a télégraphié
les drapeaux belges
ndo.eances au commissaire-géné-
ral anglais.
fe 6 cornEé britannique aurait voulu
ni-nR1''a sect'°n en signe de deuil,
ser'S! emplacement qu’elle occupe
1de communication entre la sec
'et Hl bel®? et la section française
1 est impossible d’en interdire
1 accès.
*
* *
de
en-
de
ÉDOUARD VII.
N.ous avons reçu de toutes les parties
pire l’assurance que nous n’avons rien
l’estime qu’ils ont de notre énergie
justesse de notre cause.
Votre Altesse Royale que
de l’em-
perdu de
et de la
C’est à
nous de-
Pubh nuuveau R°'’d°nt nous avons
son 16 ’'e Lor,:raE dans notre livrai-
d’hon avi*l 19°9> était président
de 1- ncur ^e la commission royale de patronage
dire 1pect-on anôLii-e à notre Exposition. C’est
tour que George V porte au grand
«'n" Pn^ique ouvert au Solbosch.
je j'r-UUS avons perdu un grand roi, écrivait liier
nous ’ il nous laisse un successeur auquel
Pouvons nous fier en toute sécurité.»
OnueTi 1 1111 ^es dev°irs cl®8 monarques de cou-
rant leur
incombent
œuvre au delà de leur mort en prépa-
successeur aux lourdes tâches qui
aux chefs d’Etat. Edouard VII a
omph celui-là comme les autres.
desti $ai\ ^ue 1° Pr'nce George avait d’abord été
Clire' 1'a marine- Sans la mort du duc de
resté 'ct' suivcnue en 1892, il serait sans doute
ense ^es deux princes étaient entrés
acco v à l'école navale ; ensemble ils avaient
qui li51 1 b°rd E ia Bacchante deux voyages
pAc • eur avaient fait connaître les Antilles,
lue du Sud, la Chine, le Japon, l’Amérique
lande choisissait pour future reine une princesse
de sang anglais. Il en résulta immédiatement
pour le duc et la duchesse d’York une vive
popularité.
La reine Victoria avait exprimé le désir que
la nouvelle Fédération australienne reçût la vi-
site du prince de Galles. Lorsque Edouard VII
monta sur le trône, il décida de satisfaire au
vœu impérialiste de la grand’reine. Dans son
message au parlement, en février 1901, il an-
nonça que le duc de Cornouailles et d’York se
rendrait en Australie pour l’inauguration du
Parlement fédéral. Telle fut l’origine de la
longue croisière qui conduisit le prince George
et sa femme d’abord en Australie, puis en Nou-
velle-Zélande, dans l’île Maurice, dans l’Afrique
du Sud et enfin au Canada. Lord Salisbury sou-
ligna lui-même l’importance et le caractère poli-
tique des démonstrations loyalistes dont cette
tournée triomphale fut l’occasion. « Il n’est pas
vons d’avoir entendu s’exprimer ces
sentiments en un temps critique.»
Le duc d’York, devenu prince de
Galles au retour de cette première
misrion impériale, compléta son
œuvre en 1905 par un voyage dans
l’Inde, qui rappela par son éclat
celui que le roi Edouard avait ac-
compli Ici-même trente ans aupara-
vant dans des conditions analogues.
Le séjour du prince et de la prin-
cesse dans l’Inde dura quatre mois
et demi. « Nous espérons, dit le
prince en débarquant, que nous rap-
porterons en Angleterre, non seu-
lement une chaude sympathie pour
le peuple de l’Inde, mais un intérêt
croissant pour les besoins et les
problèmes de l’Inde, et la connais-
sance des différentes classes, offi-
cielles et non officielles, anglaises
et hindoues, qui travaillent en vue
d’une fin commune : le bien de
l’Inde et le bonheur de ses habi-
tants.» Une grandiose réception à
Bombay et à Calcutta, une revue
de 55,000 hommes à Rawalpindi,
une excursion au défilé de Khyber,
un court séjour chez les princes de
Gwalior, Hyderabad, Mysore, Jai-
pur, Bikanir, Oudaipur : ce ne fu-
rent là que les étapes essentielles
d’un voyage destiné, suivant la tra-
dition britannique, à unir par des
liens personnels les diverses com-
munautés de l’empire à leur futur
souverain.
A son retour en Angleterre, il ne
fut pas tenu à l’écart de la politique courante,
comme son père l’avait été par la reine Victoria.
Edouard VII, au contraire, l’initia à toutes les
questions, le familiarisa avec la conduite des
affaires. Il tint à diriger lui-même
politique, et il n’est pas douteux
George, bien que se rapprochant
ses mœurs de sa grand’mère que
son éducation
que le prince
davantage par
du roi défunt,
s’inspirera dans ses actions royales des principes
que son père lui a légués avec la couronne. Ses
premières paroles officielles ne laissent aucun
doute à ce sujet: «...Ilyaun peu plus de neuf
ans notre Roi bien-aimé déclarait qu’aussi long-
temps qu’il aurait un souffle de vie il travaillerait
pour le bien et pour le progrès de son peuple.
Je suis certain que l’opinion de toute la nation
sera qu’il a bien tenu sa promesse. Je m’engage
à suivre son exemple et à faire en même temps
du maintien du gouvernement constitutionnel de
ce royaume le but sincère de ma vie.»