ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

Søgning i bogen

Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.

Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.

Download PDF

Digitaliseret bog

Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.

Side af 462 Forrige Næste
BRUXELLES-EXPOSITION 3 Les expositions nous renseignent sur le chemin paieouiu par nos voisins, nous incitent à ne pas nous endormir sur nos lauriers. Les expositions nous font connaître les dernières c ecouvertes, celles mêmes qui sont embryonnaires, qui ne sont pas sorties du laboratoire du cher- cheur, mais qui de- main révolutionneront la planète. L’exposition est la meilleure leçon de choses de l’expansion mondiale — expan- sion que tout le monde s accorde à reconnaître comme nécessaire au plein épanouissement de la Belgique. * * * A-t-on intérêt à ex- poser? Le Grec avait résolu la question du mou- vement en marchant. Ici on peut répon- dre à la question en renvoyant les douteurs a la liste des expo- sants. Et ce sont les exposants qui ont rai- son. Ils ont les chiffres pour eux et cela vaut tous les arguments. L année 1896 fut une année féconde entre toutes en expositions. L Allemagne, pour sa part, en vit éclore une demi-douzaine : Ber- lin, Stuttgart, Nurem- berg, etc. L’exhibition bava- roise d’industrie et d’art, organisée à Nu- remberg, fut marquée par une initiative très instructive. Le Musée industriel de Bavière, après la clôture de l’Exposition, imagina de demander à tous les exposants quels avaient été les résultats ma- tériels de l’exposition pour chacun d’eux. La lettre-circulaire envoyée aux exposants contenait quatorze questions, portant res- pectivement sur le nombre des ventes réalisées, le nombre de commandes obtenues et la valeur totale des ventes et commandes. , Les réponses parvenues au Musée Industriel ont établi que la valeur totale des objets vendus en 9, a 1 Exposition nationale de Nuremberg a atteint mark 1,881,766.77. Des commandes "ont été faites pour mark 1,500,017.45. Ce qui repré- sente un chiffre d’affaires de plus de quatre mil- lions de francs, la vente dans la section artistique ayant dépassé 81,000 mark. Les organisateurs de ce referendum ajoutent que le questionnaire n’avait LÉOPOLD II HAUT PROTECTEUR DE L’EXPOSITION /U^fï - 1 P' pas été adressé aux seuls exposants pour qui une exposition est une occasion permanente d’affaires, mais encore a ceux qui ne peuvent v conclure des transactions susceptibles d’être appréciées en chif- fres. Ces derniers comme les autres ont témoigné de leur satisfaction unanime et affirmé qu’ils axaient retiré de leur participation à l’Exposition de Nuremberg des avantages discrets. De telles déclarations, certainement désinté- ressées, sont plus éloquentes que les discours des pessimistes. Des expériences à peu près similaires fai- tes ailleurs ont donné des résultats identi- ques : il est acquis que la plupart des participants trouvent honneurs et profits aux expositions. A côté d’avantages matériels certains, très appréciables, il en est d’autres qu’il convient de mettre en lumière et dont la valeur n’est pas à dédaigner : nous voulons parler des avantages moraux. Les luttes indus- trielles, toutes paci- fiques en apparence, font souvent de nom- breuses victimes, mais il n’en est pas moins vrai que les exposi- tions internationales servent admirablement la cause de la paix universelle, vers la- quelle tendent tous les peuples en général et le peuple belge en par- ticulier. Par leurs confé- rences et leurs con- grès, les World’s Fair réunissent les hommes marquants de tous les pays, les représenta- tivemen de diverses branches de l’activité humaine. Ces hommes ne sont pas les diri- geants de l’heure ac- tuelle, mais ils en sont les enseignants, donc les véritables diri- geants de demain. Le rendez-vous que Bruxelles donne en igio à cette Elite lui fournira une occasion de mieux se connaître. Se connaître c'est s’ap- -Buste de Vinçotte. précier — et presque un peu s’aimer déjà. Les exposition^.^ont donc des entreprises doublement expansionnistes : au point de vue utilitaire immédiat et au point de vue idéal du meilleur devenir universel. D’Arsac.