ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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Side af 462 Forrige Næste
i6o L’EXPOSITION DE BRUXELLES MM. Léon De Sadeleer, président du groupe XVI; Emile Beco, gouverneur du Brabant, président du groupe XVII; le. duc d’Ursel, commissaire géné- ral; de Bavay, président adjoint du groupe XVII; Sauveur, secrétaire général au ministère de 1’Inté- Photo Poule CHARLES DIETRICH Banquier Commissaire de la Compagnie de l’Exposition rieur et de l’Agriculture; Jean Dubois, commis- saire du groupe XVI; docteur Putzeys, commis- saire du groupe XVII; Storms, secrétaire du Com- missariat général; Morisseaux, directeur général au ministère du Travail; Bastenier, De Boeck, Laneau, secrétaires. M.Hubert, ministre de l’Industrie et du Travail, après avoir excusé M. Beernaert, prononce le dis- cours suivant : « MESSIEURS, » Je n’étonnerai personne en disant que, de tous les groupes de l’Exposition de Bruxelles en 1910, c’est celui de l’économie sociale qui me tient le plus au cœur. » Ce groupe n’est-il pas, en effet, quelque peu le mien? » Pourquoi le Département de l’Industrie et du Travail a-t-il été créé, si ce n’est pour étudier les problèmes sociaux, pour aider le pouvoir législatif à les résoudre de manière à la fois équitable et pra- tique, pour susciter enfin et promouvoir les diverses œuvres qui tendent à accroître le bien-être des tra- vailleurs? » Il est à peine besoin de le dire, Messieurs, je suis parfaitement rassure au sujet du succès de « mon groupe ». » Non pas que je me dissimule les difficultés qu’auront à surmonter les organisateurs d’un com- partiment où rien n’est fait pour éblouir les yeux de la foule. Mais les résultats obtenus aux expositions précédentes, notamment à Liège, ont montré comment, avec de l’adresse et de la méthode, on parvient à présenter d’une manière intéressante et même attrayante les documents sociologiques. » Messieurs, je remercie les économistes, les sociologues, les hommes d’œuvres qui assistent à cette réunion de s’être rendus en aussi grand nombre à l’appel du gouvernement. » Gràce à leur concours, le groupe XVI appa- raîtra une fois de plus comme une synthèse vivante et brillante du mouvement social en Belgique. » Je remercie également les membres du groupe XVII. » L’hygiène a fait dans ces derniers temps des progrès aussi considérables que rapides. Il importe qu’ils soient mis en relief et que les visiteurs de l’Exposition de Bruxelles emportent une notion exacte du rôle de plus en plus important réservé aux sciences prophylactiques dans la vie moderne. » Que dire de la bienfaisance? » Le prestige de l’antique charité, il faut bien le reconnaître, a paru un instant compromis. » Mais des hommes d’intelligence et de cœur se sont donné pour tâche de la rajeunir par une adap- tation plus étroite aux besoins des classes nécessi- teuses, et ils y ont si bien réussi que son action n’a jamais été aussi féconde qu’actuellement. » Les organisateurs de la classe 112 en fourni- ront la preuve en mettant en lumière les innom- brables œuvres de sollicitude en faveur des hum- bles écloses sur le sol belge. » En un mot, Messieurs, tout me donne l’assu- rance^Tque, grâce, à la collaboration de tant d’hommes éclairés et dévoués, les groupes de l’économie sociale, de l’hygiène et de la bienfai- sance occuperont une place des plus honorables à l’Exposition de Bruxelles en 1910 et qu’ils com- pléteront de la manière la plus heureuse cette gran- diose manifestation de l’activité nationale. » De vifs applaudissements ont salué le discours du Ministre, et M. Gody a fait eusuite ressortir le succès extraordinaire qu’obtient dès à présent l’Exposition de Bruxelles. En effet, à l’heure actuelle, seize nations ont décidé d’y participer officiellement. Ce sont : l’Al- lemagne, l’Angleterre, le Danemark, la France, l’Espagne, l'Italie, le grand-duché de Luxembourg, les Pays-Bas, la Turquie, les Indes néerlandaises, la Perse, le Canada, le Honduras, la République Dominicaine, la République d’Haïti et le Pérou. Et quatorze nations au moins y accorderont leur participation officielle. On a applaudi ces excellentes nouvelles, et les assistants se sont répartis en leurs classes respec- tives. Les Participations étrangères Ainsi que nos lecteurs l’auront vu d’autre part, des intéressantes explications fournies à la séance d’installation des groupes XVI et XVII, par M. Gody, commissaire général adjoint, il résulte que, dès à present, seize nations ont adhéré offi- ciellement à l’Exposition de 1910. Ci des détails intéressants en ce qui concerne quelques-unes de ces nations : Les Etats-Unis. — D’après une lettre du baron Moncheur au Ministre des Affaires étrangères, le secrétaire d’Etat compte solliciter du Congrès un crédit de 200,000 dollars en vue de la participation des Etats-Unis à l’Exposition. Du rapport du Secrétaire d’Etat au Congrès concernant cette affaire — rapport qui a été publié dans les journaux américains — nous extrayons ces lignes particulièrement flatteuses pour notre pays : « Le Secrétaire d’Etat a l’honneur de recom- mander au Congrès de voter 200,000 dollars au moins pour permettre au gouvernement des Etats- Unis de participer d’une façon digne à l’Exposi- tion universelle et internationale qui s’ouvrira à Bruxelles au mois d’avril 1910. » Le gouvernement belge a participé d’une façon grandiose aux expositions américaines, notamment à celle de Saint-Louis, et il semble qu’il doit y avoir réciprocité de notre part. De plus, la magnifique position commerciale qu’oc- cupe la Belgique, qui se place cinquième parmi tous les pays du monde, par l’importance de son commerce aussi bien que l’intense activité indus- trielle, scientifique et agricole du peuple belge, font de ce pays un champ large ouvert à toutes les activités commerciales. » Il est à supposer que le Congrès accueillera favorablement le message du Président et que nos amis d’Amérique seront largement représentés à notre Exposition. Le Danemark. — Le gouvernement danois, qui a décidé de participer officiellement à l’Exposition, vient de charger le Comité danois des expositions à l’étranger de s’occuper de l’organisation de cette participation. Le délégué de ce Comité vient de retenir dans les halls une option de i,5oo mètres dans ce but. L’Espagne. — Le gouvernement espagnol, con- trairement aux bruits répandus récemment, a, dès le 20 août 1908, notifié sa participation officielle à l’Exposition de Bruxelles. M. Escorriazza, le commissaire général désigné par le gouvernement du Roi Alphonse, a retenu une option de 3,000 mètres carrés dans les halls et 2,000 mètres carrés dans les jardins. Le Portugal a également décidé de participer officiellement, mais sa participation est subordon- née au vote du crédit par les Cortès. Le général Folcque a été chargé par son gou- vernement et par le Roi Manuel — qui a mani- festé un intérêt très vif pour l’Exposition — d’une mission à Bruxelles. Il y est venu l’autre semaine et y a retenu une option de 2,000 mètres carrés de jardins, en vue de l’installation d’un pavillon du Portugal. La France. — Le décret ministériel chargeant le Comité français des expositions d’organiser la participation française à Bruxelles a paru à 1’0^- ciel la semaine dernière. Le Comité sera chargé du recrutement des exposants et de l’organisation de la section fran- çaise. Il aura, par la suite, au moment de la for- mation des jurys, à présenter au Ministre du Commerce une liste dans laquelle celui-ci choisira NESTOR CATTEAU-VERHASSEL Sénateur suppléant Commissaire de la Compagnie de l’Exposition la moitié des jurés, l’autre moitié étant désignée par le gouvernement. La Chine. — La Légation de Chine à Bruxelles vient de retenir une option de 3,000 mètres carrés dans le jardin en vue de l’installation d’un pavil- lon chinois.