ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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 L'EXPOSITION DE BRUXELLES 2o5 S. A. R. Madame la Princesse Albert de Belgique sortant du Palais des Académies M. Beernaert lisant son discours Groupe XVIII : I. Enseignement pratique; II. Institutions économiques et travail manuel de la femme L’installation solennelle du groupe XVIII, que la princesse Albert avait tenu à inaugurer elle- même, a eu lieu le jeudi i5 avril dernier. Toutes les dames appartenant au groupe avaient tenu, elles aussi, à se trouver présentes. Elles étaient une centaine et parmi elles on notait aux premiers rangs M"1“ Armand Hubert, Helleputte, les comtesses Jeanne de Mérode, de Grunne, Eu- gène d’Oultremont, les vicomtesses de Spoelberch, de Sousberghe et Vilain XIIII, MmeGeorges Dupret, plusieurs religieuses, des directrices d’œuvres, etc. La princesse, reçue par MM. les ministres Hubert et Beernaert, a pris place entre eux au fauteuil de la présidence, ayant encore à ses côtés, au bureau, la comtesse John d’Oultremont, le duc d’Ursel, M. Gody, M. Paul Wouters, commissaire du groupe; le chevalier de Woelmont et Mlle Isa- belle d’Oultremont, chevalier et dame d’honneur de la princesse. Discours de M. Hubert M. le ministre Hubert a ouvert la séance en prononçant le discours suivant : « Altesse royale, » Mesdames, Messieurs, » Ce fut certes une idée heureuse que celle de réunir une fois de plus dans un même groupe tout ce qui se rattache au rôle de la femme; une partici- pation éparse dans les divers compartiments de l’Exposition n’eût pas permis d’atteindre le but poursuivi. » De quoi, en effet, s’agit-il, si ce n’est de mettre en lumière l’importance, la variété et la calme beauté de la mission incombant à la femme et qui lui est assignée en quelque sorte par la nature elle-même? » Dans la classification officielle, la femme appa- raît d’abord sous l’aspect de la mère. Et c'est justice. En même temps que son rôle le plus touchant, la maternité ne constitue-t-elle pas son titre le plus glorieux? Heureuses les nations où la femme met son orgueil et son bonheur à élever des enfants nombreux! On ne saurait trop le redire, la désertion de la maternité est le prélude certain des irrémédiables décadences. » Le groupe XVIII fera connaître les œuvres de toute nature créées pour faciliter aux femmes du peuple l’accomplissement de leur tâche mater- nelle; il mettra également en relief celles dont le but est de venir en aide aux enfants privés des soins indispensables par suite de l’indigence ou de l’ignorance de leurs parents. » La classification considère ensuite l’action de la femme dans la famille. » Qui dira l’influence bienfaisante de l’activité que la femme déploie dans ce domaine? » A mon sens, un des plus grands fléaux de notre temps consiste dans la désorganisation ou tout au moins le relâchement de nombreux foyers, résultat de l’incompétence comme ménagères d’un trop grand nombre de femmes d’ouvriers. » Quoi de plus lamentable que ces habitations où ne règne ni ordre, ni confort, ni propreté; où, après son dur labeur, l’ouvrier ne trouve qu’un intérieur négligé et une nourriture mal préparée? Est-il étonnant que l’ouvrier placé dans cette situation se laisse peu à peu attirer par le cabaret et finisse par y dépenser la majeure partie de ses ressources, si nécessaires cependant pour subvenir aux besoins des siens? » Heureusement, si le mal est grave, la partici- pation des écoles ménagères prouvera qu’il n’est pas sans remède. Le visiteur constatera que des institutions de ce genre ont été fondées en grand nombre dans toutes les parties du pays et que leur enseignement est des plus fructueux. » Enfin, la femme eut de tout temps sa place marquée dans le domaine du travail. » Je ne dirai rien ici de certain mouvement qui tend à l’engager dans des voies jusqu’ici presque exclusivement suivies par les hommes, mouvement qui, je veux bien le reconnaître, trouve jusqu’à un certain point une explication dans les conjonctures économiques et sociales de la vie moderne.