ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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L’EXPOSITION DE BRUXELLES 217 bicyclette, s’impose naturellement le classique tour des fontaines : le Pouhon au fronton duquel'une tablette de marbre noir surmontée d’un médaillon d’albâtre aux armes de Russie, envoyée au magis- trat de Spa en 1718, rappelle le long séjour que fit dans la ville le czar Pierre le Grand ; le Tonne- let, patronné au XVIIe siècle par le médecin des archiducs Albert et Isabelle; la Sauvenière où les jeunes épousées vont mettre leur peton dans l’empreinte grossière du pied de saint Remacle; la Géronstère qui, au point de vue du site, l’emporte sur toutes ses rivales, à cause de son admirable situation en plein bois; de gracieux ruisselets serpentent autour d’elle et vont former un peu plus loin le ravin de la promenade Meyerbeer, que suit le touriste enthousiasmé pour gagner la jolie fontaine Barisart. Spa connut un moment la mauvaise fortune; ce fut vers 1872. Depuis une quinzaine d’années, c’est une Renaissance qui, aux plaisirs mondains du siècle dernier, a ajouté dans les installations des établissements publics pour le confort moderne. Spa, où abondent les hôtels et les restaurants, où la vie matérielle est peu coûteuse, s’impose à l’attention de tout étranger visitant la Belgique. En trois heures s’effectue le voyage de Bruxelles à Spa et le train passe à travers des régions d’aspect sans cesse varié : les plaines brabançonnes, où alternent d’admirables cultures et de gras pâtu- rages; les environs de Liège, si pittoresquement accidentés, d’où émergent les colossales cheminées des hauts fourneaux; les verdoyants versants de la Meuse où pointent à l’horizon les riants bosquets des guinguettes de la banlieue; la ligne sinueuse de la Vesdre et, sur les collines environnantes, la toison dorée des genêts ou la mélancolique sym- phonie mauve de la bruyère en fleur. Nature ado- rable où partout l’œil s’arrête enchanté, où partout l’on respire un air pur et vivifiant. Spa est à sept kilomètres du château de Franchi- mont, dont le squelette émouvant se dresse encore au sommet de la montagne ; les fagnes, cette grande plaine fauve qui rappelle certains plateaux des Highlands écossais, d’un charme austère et pro- fond, séparent la ville du Val de l’Amblève qu’on traverse pour se rendre à la merveilleuse cascade de Coo, le seul phénomène de l’espèce que possède 1’Ardenne. A voir encore, aux environs, le château de Mont- jardin, avec sa tour carrée du XVIIe siècle; la grotte Spa — La Geronstere ^w Spa — La Géronstère