ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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L’EXPOSITION DE BRUXELLES , de Remouchamps, connue depuis le commence- ment du XVIIIe siècle; le château des Quatre fils Aymon, près d’Aywaille, qui date du VIIIe siècle; la Baraque-Michel, le point le plus élevé du pays; la petite ville de Malmédy, très intéressante, et enfin le barrage et le lac de la Gileppe, l’ouvrage de l’espèce le plus considérable qui existe en Europe. Les proiuenades de Spa même sont légendaires. Le magnifique parc de Sept-Heures s’offre à ceux qui veulent, au cœur de la cité même, respirer l’air pur en même temps que les parfums salutaires des marronniers et des tilleuls; ceux qui veulent s’aventurer un peu plus loin par- courront la superbe avenue du Marteau, Heures; ils s’en iront jusqu’au lac de Warfoz ou jusqu’aux hippodromes; quant aux marcheurs intrépides, aux cava- liers, aux cyclistes qui trouveront dans ce pays des A routes excellentes, ils n’auront que l’embarras du choix dans cette contrée riante dont Jules Janin, qui jätest portait fièrement le titre de bourgeois de Spa, disait avec enthousiasme : « Il n’y a pas de plus joli coin de terre, de plus frais ensemble de mon- nes, de collines, de vallées, de jardins de forêts! » tag et le tour des fontaines, les ravins d’Orléans, des Artistes et de Meyerbeer, la prome- nade des Anglais, —j 1e pré des Quatre-f Spa — Le Casino L'EXPOSITION COLONIALE UN PEU D’HISTOIRE Les PREMIÈRES EXPLORATIONS Avant d’entrer dans les détails de l’exposition coloniale, on nous saura gré de donner ici, à titre de préface, un résumé historique des phases par lesquelles a passé notre grande colonie. Il y a une trentaine d'années ce nom de Congo n’était encore qu’une appellation géographique sans grande importance. Pourtant, dès le XVe siècle il figurait sur les cartes car à cette époque un marin portugais, Diégo Cam, avait découvert le premier,en remontant la côteoccidentale d’Afrique, l’embouchure du fleuve Zaïre, ou Congo. En 1797, l’explorateur Lacerda s’avança assez loin de la côte, mais mourut sans avoir accompli la traversée du continent africain, qu’il avait projetée. Vers le même temps, une Association africaine se forma à Londres dans le but de favoriser les voyages d’exploration dans l’intérieur de l’Afrique, et cette exploration fut régulièrement entamée. Le plus célèbre des voyageurs d’alors est un Ecossais, Mungo Park, qui fit connaître le Niger. Dès ce moment, l’attaque de l’Afrique intérieure était posée comme une entreprise à poursuivre, mais l’étude du bassin du Congo devait rester encore longtemps stationnaire. En 1816, le capitaine Tuckey, chargé de relever le cours du Niger, remonta le Congo jusqu’à 45o kilomètres de la côte, mais son expédition fut arrêtée par les rapides. Sa mort mit fin à l’entre- prise. De cinquante et un officiers, savants et marins qui accompagnaient Tuckey, un seul revit l’Angleterre. Depuis lors aucune tentative ne fut plus faite sur le Zaïre au delà du point où Tuckey était tombé, jusqu’au moment où, soixante ans plus tard, Stanley y arriva, revenant de l’est, et rap- porta le tracé du cours du fleuve. Depuis 1840 Livingstone avait séjourné comme missionnaire dans les régions situées entre le Zam- bèse et la colonie du Cap. Dans un quatrième voyage il parcourut l’ouest du lac Tanganika et acquit la certitude que les eaux qu’il rencontra appartenaient à un autre bassin que celui du Zam- bèse. Il se trouvait, en effet, dans la partie orien- tale du bassin du Congo, dont il avait suivi un affluent, le Loualaba. Il se retira ensuite à Oudjiji, sur le Tanganika, où Stanley, envoyé à sa recherche par sir James Gordon Bennett, directeur du Neip- York Herald, le retrouva le 10 novembre 1871. Un lieutenant de la marine anglaise, Cameron, fut envoyé, en 1873, par la Société de Géographie de Londres, pour explorer la région du lac Victoria Nyanza et du Loualaba; Cameron traversa le bassin du Congo en entier, mais le cours supérieur du fleuve demeurait toujours inconnu. On ne savait d’où venait ce fleuve immense qui, après avoir roulé ses eaux tumultueuses sur les récifs d’Issanghila et d’Yellala, s’étalait, tranquille et majestueux, dans les plaines de Borna, et par une seule embouchure, large de 12 kilomètres, déver- sait dans l’Océan des millions de mètres cubes d’eau par seconde. Ce fut en ce moment, en 1874, que Stanley organisa une nouvelle expédition pour le compte du Nein-York Herald et du Daily Telegraph. Parti par Zanzibar, il se rendit au Tanganika, dont il explora complètement le tour, et traversa le Manyéma; au delà de Nyangoué, il mit à flot sur le Loualaba un bateau démontable, le Lady- Alice, et descendit le fleuve vers l’inconnu. Il tra- versa ainsi tout le centre de l’Afrique, au milieu de dangers incessants que lui opposaient les cata- ractes ou les rapides du fleuve et l’hostilité des populations féroces; il arriva, le 3o juillet 1877, à Issanghila, où il abandonna le fleuve dont il venait de suivre le cours, et il se rendit par terre jusqu’à l’embouchure, à Banana, où il arriva le 12 août.