Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sted: Bruxelles
Sider: 452
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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sentants du gouvernement belge et des membres du
Comité exécutif.
M. De Mot, président du Comité exécutif, a, à
son tour, pris la parole en ces termes :
« Messieurs,
» Au nom des membres du Commissariat
général belge et du Comité exécutif de l’Exposi-
tion de Bruxelles, je remercie le Commissaire impé-
rial de son aimable discours, et vous tous, Mes-
sieurs, de l’accueil que vous avez fait à ses paroles.
» Messieurs, l’honorable M. Albert vous disait
qu’il était heureux de la participation officielle du
gouvernement allemand à notre Exposition de
Bruxelles. Les Belges en sont heureux aussi,
Messieurs, mais avant tout ils en sont fiers.
(Très bien ! Très bien !)
» Pour nous, petite nation, la fraternité d’un
grand peuple est un appui et un encouragement ;
et nous considérons que si les expositions sont une
œuvre de paix, la participation de la puissante
Allemagne est pour nous de première importance.
» Nous avons été empressés, Messieurs, mes
collègues et moi, à nous rendre à votre appel.
Tant de liens historiques nous unissent; nos
relations deviennent de jour en jour plus nom-
breuses et plus étendues. Sans doute nous devons
cette expansion au travail de nos concitoyens, et
de ce côté et de l’autre côté du Rhin. Mais je me
permets de dire que nous, Belges, nous attribuons
une grande part de cette expansion internationale
à mon vieil ami, l’éminent représentant de la Bel-
gique à Berlin, le baron Greindl. (Vifs applau-
dissements.}
» Nous nous sommes rendus avec joie à votre
invitation, Messieurs; bientôt nous vous rece-
vrons à Bruxelles. Et Bruxelles se prépare à vous
faire un accueil digne de vous. Mais permettez-
moi de vous dire l’im-
pression produite par
votre admirable ville
à ceux de mes com-
pagnons de voyage qui
venaient pour la pre-
mière fois à Berlin.
» On a dit souvent
que les peuples ont
les capitales qu’ils mé-
ritent. Messieurs, votre
capitale est digne de
vous, car Berlin donne
l’impression inoublia-
ble de la grandeur et
de la puissance de ce
noble pays. (Vifs ap-
plaudissements.)
» Messieurs, M. Al-
bert a bu aux organi-
sateurs de l’Exposition
de Bruxelles. Je bois à
nos participants d’Al-
lemagne et je les per-
sonnifie en l’éminent
Commissaire impérial
M. Albert. Au nom
de mes compatriotes,
je lève mon verre en
votre honneur. » (Ap-
plaudissements pro-
longés.)
Des applaudisse-
ments répétés ont à
diverses reprises inter-
rompu l’éminent ora-
teur, qui a été salué
25. Architecte prof. Behrens.
d’une interminable ovation lorsqu’il s’est rassis.
Le soir c’était le docteur von Bethmann-
Hollweg, secrétaire d’Etat de l’Intérieur, qui
offrait un dîner en l’honneur des représentants de
l’Exposition de Bruxelles.
Docteur von BETHMANN-HOLLWEG
Secrétaire d’Etat, Ministre de l’Intérieur
Parmi les convives on notait : le ministre
d’Etat M. Delbrück; le baron Greindl; le ministre
d’Etat von Breitenbach, ministre des Travaux
publics; Just ; Albert; Ravené; von Mendelssohn;
Loêwe; Borsig; etc.
16 23
17 20 22
18 19 21 24
Dans les jardins de M. Ravené
1. M. Goldberger, conseiller intime. — 2. Prof, von Bardeleben. — 3. M. Ravené. — 4. M'»« von Bardeleben-Ravené. - 5. Mlle Ravené.
— 6. Dr Mantler. — 7. Mme Ravené. — 8. Prof. Busley, cons. int. — 9 M. De Mot. — 10 M. X... — 11. M. Albert. —
12. Duc d'Ursel. — 13. Dnifert, architecte. — 14. M. Lemonnier. — 15. M. Gody. — 16. Comte de Grunne. — 17. M von
Borsig, conseiller de connu. — 18. M. Keym. — 19. Comte van der Burch. — 20. M. Jacob, cons. int. 21 M. Meuge-
baur. — 22. Pasteur Reifenrath. — 23. Walter, architecte. — 24. M. von Vopelius, vice-prés, de la Comm. perm, des exposit.
Ce dîner, offert dans le superbe hôtel qu’occupe
le Ministre, Willemstrasse, à côté de l’hôtel du
chancelier de Bulow, fut superbe et nos compa-
triotes y furent l’objet des attentions les plus
grandes de la part de leurs hôtes. Selon la coutume
allemande, qui veut qu’il n’y ait pas de toast
lorsque des ministres sont présents, aucun discours
ne fut prononcé, mais le Ministre des Travaux
publics eut l’occasion de dire aux organisateurs de
notre Exposition combien étaient grandes en Alle-
magne les sympathies pour la World’s Fair bruxel-
loise et combien il regrettait que l’espace réservé
à l’Allemagne ne fût pas le double de ce qu’il est.
*
Le samedi 22 MJRavené, président du Comité
organisateur de la participation allemande, rece-
vait à déjeuner dans sa belle demeure estivale de
Marquardt, au delà de Potsdam, sur la Have.
Des autos y conduisirent les invités et la réception,
qui réunissait une trentaine de convives, était
présidée par Mme Ravené avec une grâce char-
mante. Le déjeuner fut servi par petites tables
délicieusement ornées d’une profusion de roses.
Au champagne, M. Ravené se leva et porta le
toast suivant :
« Messieurs,
» Nous avons l’honneur et le plaisir, ma femme
et moi, de vous souhaiter la bienvenue.
» Je remercie vivement MM. les délégués
belges, en ma qualité de président du Comité
industriel allemand, de leur aimable visite et des
preuves d’amitié sincère qu’ils eurent la bonté de
témoigner dès la première heure de notre collabo-
ration aux membres de notre Comité.
» Messieurs, lorsque l’industrie allemande com-
mença à s’occuper de l’Exposition de Bruxelles,
le désir d’y participer ne semblait pas trop géné-
ral. Certes, ce n’était pas du côté de l'industrie
allemande un manque de sympathie pour la
Belgique, mais le peu
d’enthousiasme pour
tout ce qui est « expo-
sition » semblait in-
fluencer défavorable-
ment l’adhésion alle-
mande.
» Comme les choses
ont changé en neuf
mois! Tandis que
nous pensions d’abord
qu’une place restreinte
suffirait aux exigences
des industriels prêts à
exposer, nous avons dû
retenir actuellement le
double, et je ne ca-
cherai pas que — si la
situation le permettait
— nous disposerions
volontiers de quelques
mille mètres carrés de
plus pour satisfaire à
d’autres demandes qui
sont survenues.
» L’industrie de no-
tre pays reconnaît avec
la vôtre, Messieurs, de
J plus en plus la néces-
' sité d’un échange in-
dustriel basé sur la
bonne camaraderie, au
profit des deux na-
tions. Et du reste,
Messieurs; nous tous,
industriels, avons de
part et d’autre à lutter
dans le monde entier avec le même souci, et
c’est pour cela que nous sommes obligés de nous
entendre réciproquement.