ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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BRUXELLES-EXPOSITION li Façade des Halls vers Ixelles (Dessin de Ch. Michel, d’après les plans de M. Acker.) COMMENT ON C’AIT CNE EXPOSITION Si jamais quelque historien de l’ave- nir entreprend de faire le tableau de 1évolution économique du XIXe siècle, il faudra qu’il consacre une étude importante aux expositions univer- selles. Ces grandes foires, qui pour la masse du public n’apparaissent que comme une occasion de plaisir, con- stituent un des phénomènes caracté- ristiques de notre époque. Elles ont pré- pare, dans une certaine mesure, le 'aste mouvement commercial et indus- fiiel a quoi lon a donné ce nom bar- hare . 1 expansion économique mon- male. Elles ont facilité les échanges industiiels et préparé les œuvres inter- nationales : instituts scientifiques et Philanthropiques, congrès et recherches collectives, où des optimistes ont pu 'oii les premiers stades d’une évolution pacifique qui préparerait « Père juri- dique » de l’Humanité. Il est incontes- table, d autre part, que, par les mou- vements d’argent qu’elles déterminent, es expositions universelles ont eu sur es, marchés du monde une influence qu’on ne peut méconnaître.' Elles ont toujours été sinon la cause, du moins signe d’un mouvement de prospérité pour les ' villes qui les ont organisées. Aussi bien, à les considérer non Plus dans leurs conséquences lointaines, LE PRINCE ALBERT PRÉSIDENT D’HONNEUR DE L’EXPOSITION mais en elles-mêmes, elles présentent un intérêt particulier, parce qu’elles apparaissent, en quelque sorte, comme des microcosmes. Elles constituent des sociétés internationales en réduction, sociétés dont l’intérêt économique, la vanité et la soif du plaisir formeraient la psychologie particulière. Cela pour- rait bien fournir à un rêveur certaines vues sur l’avenir de l’Europe et du monde. Une société, une sorte d’Etat inter- national! Si tel est l’aspect, pourrait-on dire, sociologique d’une exposition uni- verselle, on conçoit qu’il y ait peu de groupes humains plus difficiles à gou- verner : tant d’intérêts, tant de vanités, tant de compétitions à concilier; accor- der le souci national et la courtoisie internationale; ménager les amours- propres et les rivalités, quelle tâche capable d’effrayer les plus entrepre- nants! Son accomplissement dépend de la façon dont elle fut entamée, et c’est à la sagesse des organisateurs, des promo- teurs d’une world’s fair qu’est dû en général son succès ou son échec. Le tra- vail le plus important est celui qu’on ne voit pas, celui qui se fait avant que la première brouette de terre ait été remuée. Il a deux objets principaux : assurer