ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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L’EXPOSITION DE BRUXELLES 237 Visite des Chantiers par MM. Hubert, Ministre de l’Industrie et du Travail, et De Mot, Président du Comité Exécutif L’ÉTAT DES TRAVAUX Les membres du Comité exécutif de l’Exposi- tion de igio peuvent, comme des cultivateurs qui contemplent leurs champs après des journées pro- pices, promener un regard satisfait sur les plaines du Solbosch et s’écrier : Ça pousse! Ça pousse admirablement. De toutes parts les bâtiments montent. Nous avons déjà eu l’occasion de signaler l’achèvement des halls principaux. D’autres constructions s’élèvent tout autour. Déjà, pour les curieux, l’ensemble est très inté- ressant. Mais les curieux sont plutôt rares. Les visites publiques du dimanche n’ont qu’un succès relatif. Les recettes sont maigres, et si l’on tient compte des frais supplémentaires de surveillance que réclame l’ouverture des chantiers à la foule, l’Exposition ne tire qu’un profit dérisoire de ces visites. Si l’on pouvait parcourir le Solbosch en semaine, quand ces lieux sont en pleine acti- vité, il y aurait assurément plus d’amateurs. Mais il ne faut pas songer à permettre cela. Il est regrettable d’ail- leurs qu’on ne puisse offrir à la population le spectacle admirable du travail qui s’ac- complit là. C’est un extraor- dinaire grouillement d’hom- mes de tous les métiers qui besognent avec méthode sous une direction avisée. La bêche et la pioche fonc- tionnent à l’avenue I.ouise prolongée dont le tracé est déjà très marqué. Plus près de l’Exposition on constate la disparition de l’avenue Victoria, cette avenue où s’érigeaient naguère des guinguettes toutes bruyantes des sons de crin-crin dont nous avons encore les oreilles pleines. A l’entrée de la World’s Fair, l’emplacement destiné à la station des tramways est aménagé et montre la large boucle que suivront les voitures de l’arrivée au départ. La façade principale dresse son squelette, auquel viendra s’accrocher le staff décoratif; l’entrée sera vraiment monumentale. A l’heure présente l’arma- ture de la façade, élégante et décharnée, donne l’illusion d’une immense pièce de feu d’artifice. Au pied de la grande terrasse d’où l’on découvre la ligne de forêt on approprie les terrains où s’étage- ront l’escalier d’eau, le bassin elliptique et les merveilleuses corbeilles où s’épanouiront les fleurs les plus riches. Rappelons, pour donner une idée du magnifique aspect que présenteront ces par- terres, que l’adjudication des fleurs dont les espèces, selon le cahier des charges, devront être renouve- lées à chaque période de floraison, s’élève à qua- rante-cinq mille francs. Au delà de la façade se dessine la superbe galerie Les Jardins de 8 mètres de large et de 25o mètres de long qui servira de terrasse aux restaurants. Elle s’élève d’une ligne fine et élégante vers la voûte arrondie qui s’orne de mille détails de décoration. Tout au faite des halls des sections belge et anglaise les vitriers et les peintres se livrent à un travail d’achèvement qui donne le vertige. Cette inquiétante et hardie besogne d’ouvriers perchés dans le ciel porte la pensée sur les accidents inévitables dans une entreprise colossale de ce genre... Heureusement les faits nous apprennent que l’Exposition est tout à fait privilégiée. Les accidents du travail y sont fort rares. Le pont n° 2 dont nous avons indiqué précédem- ment l’emplacement est terminé. Les galeries des machines et des chemins de fer déjà achevées seront étendues. On a mis la main à leurs annexes. Les Allemands, qui se sont établis sur un vaste emplacement, sont en plein travail. Leur partici- pation sera remarquable. Ils auront une galerie des ma- chines à eux, c’est-à-dire qu’ils construiront pour leur usage exclusif tout le système de canalisation de mécanique que les exposants interna- tionaux utilisent générale- ment en commun. Avec une habileté infinie fils ont dé- niché le plus riant endroit du Solbosch pour y .éta- blir une brasserie nationale. L’endroit est plantureuse- ment boisé, une pelouse gé- néreuse y déroule un tapis profond, une ombre déli- cieuse enveloppe ces lieux qui sont vraiment charmants et qui sontagrémentés encore du voisinage immédiat du parc de près de quatre hec- tares que le Comité exécutif a englobé dans l’Exposition. La Hollande bâtit aussi. Plusieurs autres nations ont commencé les travaux pré- liminaires. En un mot l’Exposition de igio se forme rapidement. Les locaux s’élèvent les plaines s’embellissent, les terrasses alignent leurs symétriques promenades. C’est à chaque visite une métamorphose pleine de promesses.