ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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248 L’EXPOSITION DE BRUXELLES HüMPHff£rS ZP^e Xoncfres <& Robert Von FRANZ Vix^î»,jin Fie. 3 — Maquette en bois d’une villa démontable Fig. 4 — Relief au i/ioo d’une fabrique de margarine tions diverses, etc., réduite à une échelle déter- minée suivant l’importance du sujet, mais donnant l’idée absolue de la vérité. Dans les expositions principalement, rien n’attire l’attention du visiteur comme ces merveilleux panoramas vivants, possédant tous les menus détails de la vie réelle. Le fac-similé ci-dessus d’une maison démon- table (fig. 3) construite au vingtième de grandeur montre jusqu’à quel point de vérité on peut arriver. La vue panoramique de l’usine de margarine (fig. 4) par une heureuse combinaison de toitures en partie démontées permet de voir l’ensemble complet de la fabrication jusqu’à l’emballage et l’expédition. V. — Modèles en réduction Nombre d’industriels désireux de livrer à la connaissance du public une machine nouvelle, un outillage spécial qu’il leur est impossible d’in- Fig. 6 — Modèle en coupe d’une vanne sur le canal de Charleroi a Bruxelles staller en grand, faute de place, ou par suite de frais trop considérables, peuvent montrer par un spécimen en petit, soit représentatif, soit appelé à fonctionner, l’objet qu’il ont intérêt à mettre en vedette. Tel le modèle d'étuve (fig. 5) construit tout en tôle de cuivre dont nous donnons ci-joint un exemple photographié, ainsi que ce modèle de vanne (fig. 6) construit de façon à en faire com- prendre la construction par une coupe, laissant malgré cela le fonctionnement de l’appareil entiè- rement libre. VI. — Travaux pour Inventeurs Combien parmi ces derniers cherchent par- fois un moyen d’essayer' l’application de leur invention, sans pour cela s’exposer à de trop difficiles essais, tout en évitant de coûteuses modifications, la plupart du temps indispensa- bles avant d’arriver au résultat désiré. Par une réduction souvent fort minime de leur inven- tion, il leur est facile, non seulement de se ren- dre compte du bien fondé de leur système, mais en même temps ils ont un sûr moyen de convaincre les personnes qu’ils veulent inté- resser à leurs travaux. VII. — Enseignement Tout étant enseignement dans l’industrie il est peu d’écoles et particulièrement d’éta blissements professionnels qui n’aient besoin de modèles pour la diversité desquels le champ est illimité. C’est ainsi que nous voyons de jour en jour les divers musées se meubler de modèles de tous genres, où chacun peut s’instruire aisément sur la partie qui l’intéresse. VIII. — Entreprises pour Expositions Tout ce qui précède s’applique en tout premier lieu aux expositions : là surtout il faut savoir bien présenter son objet, le ren- dre intéressant : il faut le cadre extérieur, il faut attirer la vue du visiteur, même quand il s’agit seulement d’un graphique ou d’un simple tableau de statistique dont l’exécution demande une certaine expérience et un coup de main spécial. IX. — Modelage Cette branche, nécessaire pour les travaux énoncés dans les rubriques ci-dessus, permet.de pouvoir entreprendre n’importe quel travail pour pièces de fonderie, demandant finesse d’exécution. X. — Réclames Ce département, qui ressort de tous les précé- dents, demande une ingéniosité et un perpétuel souci du nouveau. L’idée, c’est le premier échelon ; aussi doit-elle être mûrie et scrupuleusement étudiée pour être exploitée à bon escient. Dans une organisation comme nous venons de détailler, il est aisé de se rendre compte combien Fig. 5 — Modèle au 1/10 d’une étuve a été laborieuse et délicate la concentration de tant de branches si différentes les unes des autres. Certes on trouve très aisément le dessinateur, le géomètre, l’ingénieur, l’architecte, le modeleur, le mécanicien, le peintre décorateur. Mais il est difficile de les réunir tous pour un même but dans lequel chacun apporte sa part de travail et de responsabilité, et de faire de chaque spécialité un tout homogène. Cette difficulté a été résolue par les Etablissements Hypsométriques d’Anvers, qui, par ce groupement, sont arrivés à faciliter beau- coup le développement de l’art industriel.