Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sted: Bruxelles
Sider: 452
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
HüMPHff£rS ZP^e Xoncfres <& Robert Von FRANZ Vix^î»,jin
Fie. 3 — Maquette en bois d’une villa démontable
Fig. 4 — Relief au i/ioo d’une fabrique de margarine
tions diverses, etc., réduite à une échelle déter-
minée suivant l’importance du sujet, mais donnant
l’idée absolue de la vérité.
Dans les expositions principalement, rien n’attire
l’attention du visiteur comme ces merveilleux
panoramas vivants, possédant tous les menus
détails de la vie réelle.
Le fac-similé ci-dessus d’une maison démon-
table (fig. 3) construite au vingtième de grandeur
montre jusqu’à quel point de vérité on peut arriver.
La vue panoramique de l’usine de margarine
(fig. 4) par une heureuse combinaison de toitures
en partie démontées permet de voir l’ensemble
complet de la fabrication jusqu’à l’emballage et
l’expédition.
V. — Modèles en réduction
Nombre d’industriels désireux de livrer à la
connaissance du public une machine nouvelle, un
outillage spécial qu’il leur est impossible d’in-
Fig. 6 — Modèle en coupe d’une vanne sur le canal
de Charleroi a Bruxelles
staller en grand, faute de place, ou par suite de
frais trop considérables, peuvent montrer par un
spécimen en petit, soit représentatif, soit appelé
à fonctionner, l’objet qu’il ont intérêt à mettre en
vedette. Tel le modèle d'étuve (fig. 5) construit
tout en tôle de cuivre dont nous donnons ci-joint
un exemple photographié, ainsi que ce modèle de
vanne (fig. 6) construit de façon à en faire com-
prendre la construction par une coupe, laissant
malgré cela le fonctionnement de l’appareil entiè-
rement libre.
VI. — Travaux pour Inventeurs
Combien parmi ces derniers cherchent par-
fois un moyen d’essayer' l’application de leur
invention, sans pour cela s’exposer à de trop
difficiles essais, tout en évitant de coûteuses
modifications, la plupart du temps indispensa-
bles avant d’arriver au résultat désiré. Par une
réduction souvent fort minime de leur inven-
tion, il leur est facile, non seulement de se ren-
dre compte du bien fondé de leur système, mais
en même temps ils ont un sûr moyen de
convaincre les personnes qu’ils veulent inté-
resser à leurs travaux.
VII. — Enseignement
Tout étant enseignement dans l’industrie
il est peu d’écoles et particulièrement d’éta
blissements professionnels qui n’aient
besoin de modèles pour la diversité desquels
le champ est illimité.
C’est ainsi que nous voyons de jour
en jour les divers musées se meubler de
modèles de tous genres, où chacun peut
s’instruire aisément sur la partie qui
l’intéresse.
VIII. — Entreprises pour
Expositions
Tout ce qui précède s’applique en tout
premier lieu aux expositions : là surtout il
faut savoir bien présenter son objet, le ren-
dre intéressant : il faut le cadre extérieur, il
faut attirer la vue du visiteur, même quand
il s’agit seulement d’un graphique ou d’un
simple tableau de statistique dont l’exécution
demande une certaine expérience et un coup
de main spécial.
IX. — Modelage
Cette branche, nécessaire pour les travaux
énoncés dans les rubriques ci-dessus, permet.de
pouvoir entreprendre n’importe quel travail pour
pièces de fonderie, demandant finesse d’exécution.
X. — Réclames
Ce département, qui ressort de tous les précé-
dents, demande une ingéniosité et un perpétuel
souci du nouveau. L’idée, c’est le premier échelon ;
aussi doit-elle être mûrie et scrupuleusement
étudiée pour être exploitée à bon escient.
Dans une organisation comme nous venons de
détailler, il est aisé de se rendre compte combien
Fig. 5 — Modèle au 1/10 d’une étuve
a été laborieuse et délicate la concentration de
tant de branches si différentes les unes des autres.
Certes on trouve très aisément le dessinateur, le
géomètre, l’ingénieur, l’architecte, le modeleur,
le mécanicien, le peintre décorateur. Mais il est
difficile de les réunir tous pour un même but dans
lequel chacun apporte sa part de travail et de
responsabilité, et de faire de chaque spécialité un
tout homogène. Cette difficulté a été résolue par
les Etablissements Hypsométriques d’Anvers, qui,
par ce groupement, sont arrivés à faciliter beau-
coup le développement de l’art industriel.