Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sted: Bruxelles
Sider: 452
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
bres des sociétés, quelle que soit la nature de
celles-ci ou le but qu’elles poursuivent.
En conséquence, les personnes désireuses de
se procurer un abonnement feront bien de se
rendre au plus tôt aux bureaux du comité exé-
cutif, 34, rue des Douze-Apôtres, et de s’adres-
ser au service des entrées, pour l’obtention de
leur abonnement.
Le PAVILLON DE LA VILLE DE GanD.
{Cliché Pool.}
Les Indes Néerlandaises
naison des nuances dont il nous a déjà donné
des aperçus intéressants dans la décoration de
nos squares.
On sait que le conseil communal a voté un
crédit spécial de 7,000 francs pour la déco-
ration florale de l’avenue Louise au printemps
1910. Mais ce subside de 7,000 francs ne
constitue qu’un appoint aux ressources floricoles
du service des plantations de la
ville, lesquelles sont déjà con-
sidérables.
On a constaté, en effet, avec
satisfaction, les progrès énor-
mes réalisés, en ces dernières
années, dans la parure florale
de nos squares. C’est le résul-
tat des efforts bien entendus de
M. Buyssens, le chef du service
des plantations de la ville, qui,
ayant à sa disposition, depuis
quelques années, l’ancien éta-
blissement horticole, sis en
contre-bas du parc Léopold, a
pu y entreprendre la produc-
tion de plantes à fleurs.
Quelques chiffres donneront
une indication intéressante à ce
sujet. Jusqu’en 1904, les gar-
nitures florales de la ville
avaient nécessité l’emploi d’une
moyenne de 22,000 plantes,
moyenne qui a graduellement
monté à 47,000 pour l’année
1907, 118,000 pour 1898 et
197,000 pour 1909.
Pour 1910, le service des
plantations communales a voulu
se surpasser naturellement. Non
seulement il fera aussi bien que
cette année pour la décoration
générale, mais il a voulu donner
la mesure de ce qu’il peut réa-
liser, à l’entrée même de l’Exposition, à l’ave-
oranges, valeurs d’opposition que l’on demande
aux tulipes et aux jacinthes. Le subside du
conseil permettra d’acheter plus de 35,000
bulbes de ces belles fleurs.
Ainsi qu’on le voit, ceci fournira le moyen au
service des plantations de réaliser de char-
mantes oppositions de tons dans les gammes les
plus variées.
Vous l’aurez remarqué, nos jardiniers com-
munaux abhorent la corbeille unicolore, terne
ou trop crue. Ils s’ingénient par le jeu des
nuances, la juxtaposition des tons, à obtenir un
chatoyement qui attire et retient l’.œil. C’est
là tout un art de décoration, où n’entre pas
l’unique préoccupation des oppositions des cou-
leurs, mais où le jardinier doit tenir compte
des relations de floraison, de grandeur et d’élé-
gance.
Mais nous pouvons être rassurés quant aux
résultats. M. Buyssens, l’architecte de la ville,
a pu déjà nous faire apprécier son sens délicat
des oppositions. Dans des compositions déjà
vues, il a développé un art et une science pro-
fonde. Qui n’a admiré ses corbeilles de myosotis,
au bleu très doux, constellés d’altières tulipes
jaunes à taches rouges ? Elles donnaient aux
belles tulipes des teintes orange, tranchant
comme le feu sur la buée bleue-pâle des myo-
sotis. L’arabelle lui fournit un tapis d’un blanc
froid, qui fait ressortir le rouge carminé de la
tulipe.
C’est un art délicat, répétons-le, dont on peut
tirer des effets merveilleux. Notre service des
plantations le pratique avec discrétion et sou-
plesse. Et cela nous fait espérer un ravissement
des yeux pour le printemps prochain.
La participation algérienne
De la Dépêche Algérienne :
« Voici où en est actuellement l’œuvre pour-
suivie par la Banque de l’Algérie pour la par-
Le R.otterdamsche Courant apprend de Java
que les objets destinés à figurer à l’Exposition
de Bruxelles sont prêts à être embarqués.
Une place importante sera réservée aux tra-
vaux d’art local. Le clou de la section indo-
néerlandaise sera un atelier où des ouvriers
indigènes se livreront à leurs occupations fa-
milières.
L’art à l’Exposition
Le sculpteur Braecke termine en ce moment
diverses statues destinées à l’Exposition de Bru-
xelles. Cet artiste a été chargé par le gouverne-
ment de décorer le Palais du génie civil et de
la route. L’esquisse du génie aux ailes déployées
qui doit surmonter, à 18 mètres de hauteur, le
dôme de ce bâtiment, est très jolie. Quatre
grandes figures, reliées entre elles par des guir-
landes de fleurs et représentant les quatre sai-
sons, se détacheront sur la façade du monument,
dont la conception architecturale est, d’ailleurs,
du meilleur goût.
La décoration florale de l’avenue Louise
On travaille activement, avenue Louise, à la
préparation des parterres qui, au printemps pro-
chain, montreront aux yeux ravis des visiteurs de
l’Exposition, d’éblouissantes variations coloriées.
Du Rond-Point au Bois de la Cambre, on dis-
pose une succession de corbeilles et de boulin-
grins qui vont se répétant symétriquement, et
pour la garniture desquels l’architecte des jar-
dins aura à exercer toute la science de combi-
nue Louise. Sur cet espace,
relativement restreint, compris
entre le Rond-Point et le Bois,
plus de 150,000 plantes fleu-
ries seront disposées.
Les jardins et les serres de la
ville donneront plus deioo,ooo
de ces plantes à fleurs, le sub-
side de 7,000 francs qui vient
d’être voté servant à l’achat de
quelques variétés, de certaines
bulbes, notamment, dont les
fleurs altières, à nuances vives,
servent à rehausser, à faire
contraste dans un tapis de fleu-
rettes.
Parmi les fleurs qui sortent
des serres de la ville, il faut
noter la silène blanche, la si-
lène rose, d’un bel incarnat, la
campanule, le myosotis bleu, la
pâquerette, le kaul-fushia, sorte
de marguerite en étoile, d’un
bleu mauve ou pervenche, le
muret ou giroflée jaune du
printemps, la grande margue-
rite jaune, la pensée, l’arabelle,
cette mignonne fleurette blan-
che des Ardennes, dont on pos-
sède une variété horticole à
fleur double.
Ce sont presque toutes fleurs
de fond, dont la valeur de-
mande à être rehaussée par des
tons plus vifs, des rouges, des
LE PÉRISTYLE DE LA GRANDE FAÇADE.
(Cliché Pool.)