ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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328 L’EXPOSITION DE BRUXELLES Autriche - Hongrie : a) Chemins de fer ; b) Première Compagnie Royale et Impériale privée de navigation à vapeur sur le Danube ; c) Société sud-allemande de navigation à vapeur sur le Danube : à l’aller, taxes pleines des tarifs. Au retour, gratuité, sauf en ce qui concerne les parcours allemands. Espagne: Compagnie Madrid-Saragosse et Alicante et Compagnie du Sud de l’Espagne, à l’aller et au retour, prix pleins réduits de 50 p.c. France : Chemins de fer de l’Est, de l’Etat (réseaux Etat et Ouest), du Midi, du Nord, d’Orléans, de Paris - Lyon - Méditerranée, des ceintures de Paris, d’Anzin : à l’aller, prix pleins des tarifs ; au retour, gratuité. Grand-Duché de Luxembourg : Chemin de fer Prince-Henri : à l’aller, prix normaux des tarifs ; au retour, gratuité, sauf en ce qui con- cerne le transport sur les chemins de fer de l’Alsace-Lorraine. Italie : A l’aller, taxes pleines des tarifs ; au retour, gratuité, sauf en ce qui concerne les par- cours allemands et alsaciens -lorrains. Norvège : A l’aller, taxes pleines des tarifs ; au retour, gratuité, sauf en ce qui concerne les parcours allemands. Pays-Bas : Envois empruntant les lignes de la Compagnie pour l’exploitation des chemins de fer de l’Etat néerlandais, de la Compagnie du chemin de fer Central néerlandais, de la Compa- gnie du chemin de fer Brabant-Septentrional allemand : à l’aller, prix pleins du tarif beige- néerlandais ; au retour, gratuité. Portugal : A l’aller, taxes pleines des tarifs ; au retour, gratuité, sauf en ce qui concerne les parcours allemands. Roumanie : A l’aller, prix pleins des tarifs ; au retour, gratuité, sauf en ce qui concerne les parcours allemands. Russie : A l’aller, taxes pleines des tarifs ; au retour, gratuité, sauf en ce qui concerne les parcours allemands. Serbie: A l’aller, taxes pleines des tarifs ; au retour, gratuité, sauf en ce qui concerne les parcours allemands. Suède: A l’aller, taxes pleines des tarifs ; au retour, gratuité, sauf en ce qui concerne les parcours allemands. Suisse : A l’aller, taxes pleines des tarifs ; au retour, gratuité, sauf en ce qui concerne les parcours allemands et alsaciens-lorrains. Turquie : A l’aller, prix pleins ; au retour, gratuité, sauf en ce qui concerne les parcours allemands. Voici les lignes de navigation accordant des modérations de taxe : Johnston Line, Red Star Line, Deutsche Dampfschiffahrts-Gesellschaft- Kosmos, Ganger-Rolf. A l’aller, taxe pleine ; au retour, gratuité. Les envois à l’importation maritime par les ports de mer belges et Terneuzen seront réex- pédiés aux prix et conditions du tarif spécial n° lo. Taxe de traction dans l’enceinte de l’Exposi- tion. — Les produits étrangers seront soumis à une taxe supplémentaire de 2 francs par tonne pour frais de traction dans l’enceinte de l’Exposition. L’HABITATION POPULAIRE A L’EXPOSITION Quatrième Article (1), Les efforts successifs de la Belgique. Ceux de la Ville de Bruxelles. 1 Cependant, il n’est pas possible de mécon- naître ce qui a été tenté, ce qui a été réalisé en Belgique et, notamment, par l’administration communale de Bruxelles, en vue d’améliorer l’état sanitaire des logements ouvriers. Le 12 décembre 1848, M. Charles Rogier, ministre de l’intérieur, annonçait, par une cir- culaire, aux gouverneurs de nos provinces, qu’un Programme déterminant les conditions essen- tielles pour la construction des habitations du peuple était en voie d’élaboration ; et il réclamait l’établissement de comités spéciaux chargés d’éclairer le gouver- nement sur les travaux devenus néces- saires par les exigences de l’hygiène dans chaque commune belge ; le 7 dé- cembre 1 850, l’éminent homme d’Etat insistait sur les avantages des bains et lavoirs publics à l’usage de la classe ouvrière et des indigents ; enfin, le 12 décembre de la même année, M. Rogier faisait valoir l’urgence d’établir des prix de propreté et de bonne tenue des maisons chez les propriétaires. Voilà de quoi démontrer que nos idées actuelles sur l’hygiène étaient dans la préoccupation des" bons esprits depuis longtemps. Sur l’initiative de feu M. Jules Anspach, bourgmestre de Bruxelles, de larges boulevards, de belles artères re- cevant l’air et la lumière abondamment allaient remplacer, dans maints quar- tiers de notre capitale, les rues étroites, les ruelles malodorantes, les sombres impasses qui y régnaient comme une offense à la civi- lisation moderne. Et le résultat obtenu grâce à ces grands travaux a donné raison à ceux qui les préconisèrent : l’état sanitaire s’est beau- (1) Voir les nos 19, 20 et 21 de l’Exposition de Bruxelles. coup amélioré dans la cité bruxelloise depuis trente-cinq ans. C’est que le logis insalubre est la plus puis- sante cause, le plus terrible pourvoyeur de cette maladie que l’on a pu nommer avec justesse un fléau social: la phtisie. Tout le reste (et c’est la conclusion du Congrès de la tuberculose tenu à Paris en 1900), soit: l’hérédité, l’ali- mentation mauvaise, le genre de vie débilitant, le surmenage, etc., peut passer au second plan en regard de ce fait indiscutable. L’air et la lumière, cela est désormais prouvé, sont les pires ennemis du bacille virgule. Or, depuis 1870, année qui vit le commence- ment des travaux d’assainissement de Bruxelles, le chiffre des décès causés par la tuberculose Le vieux Bruxelles. a notablement baissé dans cette ville ; la mor- talité générale, qui y était de 28.8 par mille habitants, est tombée aujourd’hui à 15.6. Une édilité pleine d’intelligence, de bonne volonté et de sagesse avait compris, bien avant 1870, qu'au lieu d’être contrainte, par le fâ- cheux état physique des populations, de multi- plier les hôpitaux, les asiles de misère, les sanatoria coûteux et de prendre à sa charge, durant de longues années, jusqu’à leur mort, des quantités d’individus souffrants, incapables d’aucun travail productif et frappés d’un mal incurable, la société ferait beaucoup mieux (et dans l’intérêt de ces infortunés et dans le sien propre) en appliquant ses sacrifices pécuniaires à la destruction des causes initiales de cette affection. Ces causes initiales, on l’a enfin re- connu, c’est l’insalubrité trop fréquente des locaux abritant la classe populaire dans les villes. Ah I les meurtriers en droits de contagion que ces locaux où fut entretenue, durant des siècles, une réserve pullulente de bacilles I La tuberculose demeure à l’état endémique dans les quartiers pauvres des plus luxueuses capitales, et c’est surtout par la faute des vieux bâ- timents pénétrés de miasmes morbides. II Voici ce que disait à ce propos M. Ch. Buls, alors bourgmestre de Bru- xelles, dans un rapport présenté au conseil communal le 9 novembre 1891 : « Pour ceux qui ont connu la capitale belge avant 1865, il est hors de doute qu’un grand progrès a été réalisé... Mais . on découvre encore tous les jours des foyers permanents de maladies conta- gieuses contre lesquels toutes les me- sures correctives de l’administration ne sauraient être que des palliatifs. Il est indispensable de couper le mal dans sa racine ; il faut chasser résolument l’élé- ment morbide des quartiers où, malgré la vigilance la plus constante, il fer- mente à l’état latent, pour réapparaître dans toute sa vigueur si l’occasion de- vient propice. Il faut successivement porter la pioche dans tous les foyers d’infection. » Le remède est parfois coûteux, mais c’est un remède souverain. » La lecture de ce généreux rapport amenait le conseil communal à souscrire aussitôt à l’idée de faire participer la ville et l’administration des Hospices de Bruxelles à la formation du capital d’une société anonyme ayant pour but