Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sted: Bruxelles
Sider: 452
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
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— Celui-là est encore très beau.
— Depage déclare qu’il ne peut pas guérir,
affirme sentencieusement le bourgmestre.
Et, au milieu des rires, on sauve la vie à trois
peupliers ; en tout il en reste trois condamnés
irrémédiablement.
On décide ensuite que la clôture de l’enceinte
de l’Exposition sera reculée d’une dizaine de
mètres et établie dans le bas-fond, de telle façon
que de l’Exposition la vue se profilera vers les
frondaisons des grands arbres du Bois.
Alors, à travers les amas de feuilles mortes et
les sentiers boueux, notre conseil communal se
dirige vers l’avenue des Cottages et il décide
d’approuver le bourgmestre qui, en vue d’éviter
une solution de continuité aux halls et jardins
de l’Exposition, prendra un arrêté supprimant
cette avenue pour la durée de l’Exposition.
Le conseil continue sa route et prend la même
décision en ce qui concerne le Dieweg, sis du
côté de Boondael, ce qui permettra de relier
les jardins à la plaine des Attractions.
Il est 3 h. 30. M. Max invite ses collègues à
aller prendre le thé dans une laiterie proche
de là.
A 4 heures nos conseillers se retrouvaient en
ville, et plusieurs d’entre eux déclaraient que,
malgré la pluie et la boue, les séances en plein
air avaient maints avantages sur la salle sur-
chauffée et assurément mal aérée du conseil
communal.
Si peu autorisée que soit notre voix, il nous
faut convenir qu’ils ont diantrement raison.
INFORMATIONS DIVERSES
Le haut patronage de l’Exposition.
Le baron Beyens, chef du cabinet de S. M.
le Roi, vient d’écrire au comité exécutif pour
lui annoncer que Sa Majesté a daigné accepter
le haut patronage de l’Exposition.
La section des Beaux-Arts
à l’Exposition
On sait que la section des beaux-
arts à l’Exposition de Bruxelles sera
tout particulièrement importante et
le monde des artistes se montre très
satisfait de la place qui lui est faite
à notre world’s fair. Il en était parmi
eux cependant que, jusqu’à présent,
l’on avait traités .un peu en parents
pauvres : les artistes médailleurs.
Nous en avons d’excellents chez
nous,, et leur participation aux expo-
sitions d’art ne pouvait, dans les con-
ditions où elle s’effectuait, les faire
apprécier du public. Leurs œuvres,
disséminées de-ci, de-là, écrasées ou
ternies par le voisinage des sculptu-
res ou des tableaux, passaient ina-
perçues.
Il n’en sera plus ainsi désormais.
Le ministre des sciences et des arts a
décidé, en effet, d’affecter deux salles
de la section des beaux-arts au salon
de la médaille.
On y trouvera réunies les œuvres
des médailleurs de tous les pays. La
commission chargée d’organiser ce
salon se compose de MM. Charles
Buls et Adolphe de Witte ; M. Victor
Tourneur sera probablement adjoint
à ces messieurs en qualité de secré-
taire.
L’excellente initiative de M. le
baron Descamps mettra les médailleurs sur un
pied d’égalité avec les autres artistes, ce qui
n’est que juste. Et nous nous en réjouissons
d’autant plus que nous sommes heureux d’avoir,
quelquefois, l’occasion de féliciter notre ministre
des sciences et des arts.
La participation anglaise.
M. Wintour, commissaire général de l’Angle-
terre près l’Exposition de Bruxelles, est tout
récemment venu à Bruxelles à l’effet de prendre
les dernières dispositions en vue de la décoration
de la section britannique.
M. Wintour, nous l’avons dit déjà, est l’un des
principaux fonctionnaires du Board of trade. Il
a été placé tout récemment à la tête de la
section des expositions (Branch of Exhibitions)
du département anglais du travail. Ce nouvel
organisme a pour but de préparer la partici-
pation britannique à toutes les expositions. C’est
ainsi qu’il s’occupe actuellement non seulement
de l’Exposition de Bruxelles, mais de celle de
Buenos-Aires, de l’Exposition japono-britanni-
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Un COIN DE LA GRANDE FAÇADE.
que qui s’ouvrira en mai à Londres et de la
double exposition qui en 1911 s’ouvrira à Rome
et à Turin.
La ville d’Anvers.
La participation de la ville d’Anvers à notre
world’s fair sera éclatante.
Comprise dans la « Maison de Rubens », elle
portera sur tout ce qui a trait aux installations
de la Ville. Elle s’étendra à toutes les branches
de l’activité communale. L’instruction, le com-
merce, la bienfaisance, les beaux-arts, l’hygiène,
les œuvres sociales y seront représentées.
Mais là ne se borneront pas seulement les
intentions de notre métropole commerciale.
Elle s’attachera surtout à attirer l’attention
des étrangers sur l’importance toujours plus
grande du port. C’est ainsi qu’elle leur montrera
les progrès réalisés jusqu’à ce jour quant à
l’outillage ; elle leur signalera les grands tra-
vaux commencés et l’influence qu’auront ceux-ci
sur le développement commercial de notre
pays.
L’Hôtel des Monnaies
à l’Exposition
Nous avons signalé déjà l’impor-
tance qu’aurait la participation de
l’Hôtel des Monnaies belge à l’Ex-
position de 1910. Aux éléments de
succès que nous avons énumérés
précédemment, les organisateurs du
stand de notre établissement de
frappe comptent ajouter d’autres cu-
riosités. Le public pourra assister à
la frappe d’un jeton gravé par M.
Michaux, chef d’atelier de la fabri-
cation des coins de la Monnaie de
Bruxelles ; il verra fonctionner un
tour à réduction et, dans une vitrine
spéciale, pourra suivre les différentes
phases par lesquelles passe le métal,
depuis son extraction du sol jusqu’à
sa transformation en monnaie. Il y
aura là également une collection de
poids monétaires qui servaient jadis
à vérifier le poids des pièces de mon-
naie en circulation ; une série des
dernières monnaies étrangères ? eh
cours dans le monde entier et la col-
lection complète. des monnaies belges
frappées depuis 1832, et enfin des
exemplaires de toutes les monnaies
frappées à Bruxelles pour compte des
gouvernements étrangers.
Il serait question aussi de montrer
toute une série d’essais monétaires
belges, ainsi qu’une collection de
250 à 300 médailles d’expositions,
depuis la première exposition française, qui date
de l’année 1798, jusqu’à celle qui s’ouvrira
bientôt à Bruxelles.
Ajoutons que, grâce à l’amabilité des commis-
saires généraux de l’Exposition, l’emplacement
qu’occupera ce stand sera des mieux situés. Il
sera adossé au pavillon central, à proximité de
deux allées principales et d’un centre d’attrac-
tions important.
Tout, on le voit, permet de présager un succès.
Le comité exécutif au Solbosch.
Dès la fin de février le comité exécutif s’ins-
tallera dans les bureaux qu’il a fait ériger à
l’Exposition, à côté des bâtiments des postes et
télégraphes et de la section belge.