ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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338 L’EXPOSITION DE BRUXELLES Membre du conseil d’administration de l’Of- fice colonial du ministère des colonies et prési- dent de l’Association des anciens élèves de l’Ecole des hautes études commerciales, M. G. Schwob, dans les nombreuses situations com- merciales et industrielles qu’il occupe, apporte un concours éclairé, des connaissances très éten- dues et une compétence particulière qui lui donnent une autorité incontestable et le placent au premier rang des hommes qui poursuivent, avec une ardeur et un dévouement inlassables, l’œuvre colonisatrice et civilisatrice qui font aimer et respecter la France dans ses posses- sions d’outre-mer. La représentation des colonies françaises à l’Exposition universelle et internationale de Bru- xelles de 1910 est donc placée en bonnes mains et nul doute qu’elle obtienne le succès qu’elle a toujours eu dans les différentes expositions qui se sont succédées depuis plusieurs années. Les étrennes et la tombola. Dans beaucoup d’établissements, les étrennes données au personnel par la clientèle sont ver- sées en une caisse commune dont le total est ensuite partagé selon les règles de la justice distributive. L’usage des gratifications de nouvel an s’étant de plus en plus répandu, il est des restaurants, des maisons de coiffure, etc., où le magot des étrennes s’arrondit très coquet- tement. Or, cette année, dans nombre d’établis- sements, le personnel a consacré une partie de ce petit capital à l’achat de billets de la tom- bola de l’Exposition de Bruxelles, qui resteront Les Colonies françaises. — L’Algérie. en indivis jusqu’à la date du prochain tirage. C’est une ingénieuse idée que plusieurs pa- trons ont encouragée en intervenant pour leur propre compte dans la combinaison. L’expérience des précédents tirages démontre que « Dame Fortune » favorise volontiers les propriétaires collectifs de billets de la tombola. Elle leur a fait gagner plus d’un gros lot, comme si elle voulait que le bonheur enfermé dans chacun des lots dont elle dispose fit la joie de plusieurs personnes à la fois. * * * Aux libéralités déjà mentionnées au profit des orphelines de la ville de Bruxelles, nous devons ajouter un don de 300 francs fait par M. Verheyen, le gagnant du lot de 150,000 francs de la dernière série de la tombol 1 de l’Exposition de Bruxelles. Les feux d’artifice. La commission des fêtes vient d’arrêter le programme d’un cortège lumineux. D’autre part, il a été décidé qu’un crédit de 100,000 francs serait accordé en vue de l’or- ganisation de feux d’artifice. Il y aura régulièrement trois feux d’artifice par semaine et quatre feux d’artifice japonais seront tirés en plein jour, à dates déterminées. L’ÉTAT ACTUEL DE L’ORGANISATION INTERNATIONALE Nous avons dit que sur l’initiative de l'Office et des associations adhérentes, un Congrès mondial des Associations internationales est convoqué à Bruxelles en mai 1910. Toutes les associations sont invitées à y prendre part. Dés rapports y seront présentés par les associations sur leur organisation, leurs travaux, l’état de l’internationalisation dans leur domaine, leurs méthodes. Ils sont destinés à fournir au Congrès de précieux éléments de comparaison et à constituer une contribution à la documentation de l’internationalisme. On nous saura donc gré de donner ici un aperçu de l’état actuel de l’organisation internationale. Nous l’empruntons à l’Annuaire de la Vie Internationale : L’internationalisme de notre époque n’est pas seulement un système idéal. C’est le résultat d’une convergence de faits et il repose sur un ensemble de réalités. 1° Au point de vue géographique : la vie inter- nationale, pour ainsi dire inexistante il y a un demi-siècle, est aujourd’hui en pleine efflores- cence. L’activité de l’homme paraît conditionnée par deux lois naturelles fondamentales : l’expan- sion de la vie et le moindre effort. L’humanité n’a cessé de marcher vers la possession totale de la planète. La terre entière est aujourd’hui découverte ; les mœurs se sont policées au point d’en rendre toutes les parties accessibles aux étrangers presque autant qu’aux nationaux. Dès' lors, c’est donc dans l’Univers entier que l’homme se répand. Et cela d’une ' manière si générale, qu’on est autorisé à conclure qu’aucun caractère essentiel de la nature humaine, d’ordre anthropologique, ethnique, psychique ou socio- logique, ne s’oppose à une telle expansion. (La colonisation de l’Afrique, de l’Amérique et de l’Asie ; l’émigration des Italiens, des Russes, des Polonais, des Allemands aux Etats-Unis ; l’avènement de la civilisation moderne des peu- ples anciens : Chinois, Japonais, Indiens, Egyp- tiens, Persans ; les foules cosmopolites qui se réunissent périodiquement à Paris, à Londres, à la Côte d’Azur ; les 50,000 voyageurs qui tra- versent annuellement l’Atlantique, la Suisse tout entière devenue un grand hôtel international de plus de 100,000 lits, où les étrangers dépensent chaque été 100 millions de francs, etc.) 20 Au point de vue des communications: non seulement les hommes se déplacent en masse avec ou sans esprit de retour, mais quelque éloi- gnée que soit la distance qui les sépare, ils entretiennent entre eux des relations constantes : ils se visitent, ils échangent des produits, ils se God. Devreese. — La sculpture et l’architecture. rendent des services, ils se communiquent réci- proquement leurs idées et leurs sentiments. Pour faciliter de telles relations, tout un système de communications permanentes et ultra-rapides a été établi, destinées à relier tous les centres habités : chemins de fer, lignes de navigation maritime et intérieure, service postal universel, télégraphe et téléphone, sans parler de ces der- niers venus ou entrevus : l’automobile, la télé- graphie et la téléphonie sans fil, la téléphoto- graphie et le téléphote, la navigation aérienne. Un exemple entre mille est fourni par la rapidité croissante des voyages. Ainsi entre Paris et Lille il fallait 105 heures en 1650, 42 heures en 1782, 34 heures (malle-poste) en 1814, 22 heures en 1834, 3 heures (express) en 1908. Le voyage de Paris à Nice, qui se faisait en 1834 par la malle-poste en 87 heures, se fait aujourd’hui en 13 heures. De 1877 à 1907, la vitesse moyenne sur l’ensemble des grands réseaux de chemins de fer en France a passé de 34 à 63 leilomètres. On peut dire qu’une part consi- dérable de l’effort d’invention et du travail de l’humanité porte aujourd’hui sur l’établissement et l’entretien du réseau des communications. L’usage de tels moyens de communication va sans cesse en augmentant. Il a donné lieu à des organisations permanentes qui se sont étendues progressivement à tous les domaines de la vie et à toutes les fonctions sociales. 3° Au point de vue économique : le commerce devenu mondial avec ses grands marchés régu- lateurs qui nivèlent et stabilisent le prix des produits (total des importations et exportations du monde s’élevant à des centaines de milliards), l’industrie organisée en trusts et en cartels s’étendant à l’ensemble de la production de tous pays (55 p. c. des industries sont actuellement trustées) ; le travail organisé en syndicats inter-