ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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L’EXPOSITION DE BRUXELLES 345 Carior est illis homo, quam sibi. (Que les dieux nous donnent ce qui nous convient et nous est utile, ils ont plus de solli- citude pour l’homme que lui-même.) et à droite : Orandum est, ut sit mens sana in corpore sano. Fortem posce anirnum, et mortis terrore carentem. Nesciat irasci, cupiat nihil. (Demandons aux dieux un esprit sain dans un nus que par la reproduction microscopique qu’en principaux ornements, n’a pas été épargné dans la cité de Rubens. Le portique et le pavillon donnent les gravures de Harrewyn. Il ne nous est pas possible de les distinguer tous..Sur la façade postérieure de l’avant corps, nous voyons, outre Persée et Andromède, une première scène qui représente peut-être Vénus et Adonis. Sur la grande façade latérale nous distinguons un prince ou bourgeois, dévait être frappé du faste et du bon goût du maître de ce logis. De tout cela, il ne reste pas grand’chose : le palais, que toute autre cité au monde eût en- touré de soins et de respect comme un de ses principaux ornements, n’a pas été épargné dans la cité de Rubens. Le portique et le pavillon existent encore, comme aussi le squelette de la maison ; mais à l’intérieur tout a été remanié, Façade latérale. Façade postérieure. corps sain, une âme courageuse qui ne craigne point la mort et ne connaisse ni la colère ni la cupidité.) Après avoir franchi le portique on arrivait dans le jardin, divisé en parterres réguliers et où des mottes de gazon imitaient les fleurs d’un tapis. Aux angles des parterres et au centre des carrefours étaient placés de très grands vases. Au fond du jardin s’élevait un pavillon élégant, petit édifice de forme carrée au milieu duquel on voyait une statue d’Hercule, flanquée à droite et à gauche des statues de Bacchus et de Cérès entre quatre colonnes. La façade postérieure du bâtiment latéral avait vue sur le jardin. Elle était percée d’une porte entre deux fenêtres de dimensions peu ordinaires. La porte avec la croisée qui la sur- montait et qui pouvait s’ouvrir en même temps qu’elle, était, comme les fenêtres, haute de deux étages. La fresque se continuait de ce côté. Les sujets de cette fresque ne nous sont con- Cortège de Silène, un Jugement de Pâris, le Couronnement d’un Héros, un Sacrifice païen, et au milieu un sujet mythologique indistinct. Sur la façade du côté du jardin on voit trois épisodes d’un triomphe romain. La demeure de Rubens avait tout à fait l’ap-, parence d’un palais italien. Du côté de la rue, la vieille façade et la nouvelle, qui appartenaient à deux styles différents, n’avaient rien de remar- quable comme ornementation ; mais, dès qu’on avait franchi le seuil de la porte d’entrée, on voyait devant soi un ensemble magnifique. Le vestibule avec sa colonnade et son escalier riche- ment sculpté, la cour avec son luxe de sculp- tures et de peintures s’étalant sur une façade imposante par ses proportions et sa distibution, le portique avec la perspective du jardin et du pavillon, son style majestueux, les balustrades, les vases et les statues qui les couronnaient, tout cela rappelait plutôt une résidence du pays où fleurit l’oranger, qu’une habitation de nos rudes contrées du nord. Quiconque entrait ici, transformé et gâté : on a déplacé les plafonds et les murs de refend ; du palais d’autrefois on a fait deux maisons bourgeoises du goût le plus déplorable qui se puisse imaginer. Aussi n’est-il pas facile de démêler quelle en ftait la dis- tribution primitive. Il n’est pas douteux que Rubens et sa famille n’aient employé comme maison d’habitation l’ancien bâtiment, à gauche de l’entrée ; aussi est-on complètement d’accord sur ce point. Mais où étaient son atelier et son musée ? Quelle était la destination de la chambre à coupole représentée sur la gravure de Harre- wijn ? Voilà des questions qui ont été résolues de différentes manières. * * * La « version » apportée par M. H. Blomme est en tous points satisfaisante, ainsi qu’on peut en juger par nos illustrations. A l’intérieur, di- verses toiles décoreront l’atelier de Rubens, ce qui complétera admirablement la demeure du grand artiste.