Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sted: Bruxelles
Sider: 452
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
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gués et une exposition indépendante, l'Afrique chacune des pavillons spéciaux, les colonies de
occidentale, l’Indo-Chine, Madagascar, auront La, Réunion, Saint-Pierre et Miquelon, la
Tunisie. Madagascar. Algérie. Presse coloniale.
Souks. Commissariat des Colonies. Palais des Colonies. Afrique occidentale.
Indo-Chiné.
Colonies diverses.
Guyane, la Martinique, la Côte Française des
Somalis seront groupées dans plusieurs pavil-
lons. La surface occupée par l’ensemble des
bâtiments dont notre gravure donne l’aspect
général, sera d’environ 10,000 mètres.
Si l’on parvient à faire une section coloniale
relativement importante avec des sommes sou-
vent très restreintes, le résultat en est dû à
la collaboration de l’initiative privée en matière
de participation officielle inaugurée par le
Comité national des Expositions coloniales,
fondé et présidé par M. Marcel Saint-Germain,
sénateur. Le comité, de fondation récente, a
donné toute sa mesure à l’occasion de l’Expo-
position Franco-Britannique en 1908 ; les expo-
sants exportateurs et importateurs réunis par ses
soins, seront groupés dans le Palais des colonies,
le plus important de cette section dont il occu-
pera le centre.
L’architecte en chef de l’Exposition coloniale
de la Section française et du Comité national
des Expositions coloniales, est M. Charles
Lefebvre, architecte du Ministère des colonies,
diplômé par le gouvernement, c’est lui l’auteur
des plans des différents pavillons qui ne man-
queront pas d’attirer les visiteurs dans cette
partie de l’Exposition.
LA PARTICIPATION ALLEMANDE
Nous recevons à l’instant de Berlin, écrit le
Dr Herman Fabri dans la Meuse, la liste offi-
cielle des exposants allemands. D’après cette
liste il nous faut dire que l’empire allemand,
son gouvernement, son commerce et son indus-
trie n’ont pas encore jusqu’à présent été repré-
contents de voir une représentation digne de la
réputation de leur patrie.
On dit ordinairement, lorsqu’il s’agit de créer
une nouvelle exposition, soit nationale, soit in-
ternationale, qu’il y en a déjà tant qu’on en
est fatigué ; or, il n’y aura jamais trop d’expo-
Mais les expositions internationales sont aussi
un moyen de réclame vivante, à nulle autre
pareille. Dans combien de cas la bonne répu-
tation d’une nouvelle maison de commerce ou
industrielle, ne s’est-elle pas faite par une expo-
sition, où elle a été dignement représentée ? Et
La Section allemande.
— (Effet de neige.)
sentés à une exposition belge, comme ce sera
le cas à Bruxelles cet été. Nous félicitons le
commissaire général allemand, M. le conseiller
intime Albert, et le comité d’initiative, dont le
président, M. le conseiller intime Ravené, de
Berlin, a déjà établi son bureau à Bruxelles,
d’un tel beau succès. Nous en sommes heureux,
vu les relations commerciales et industrielles qui
existent depuis de longues années entre les deux
pays voisins ; combien de fois n'est-il pas arrivé
que l’un de ces pays se soit adressé à l’autre
pour le charbon, pour l’acier, etc. Cette partici-
pation allemande fera plaisir au grand nombre
d’Allemands qui habitent la Belgique. Ils seront
sitions, pourvu toutefois qu’elles soient bien or-
ganisées ,et bien administrées. Les relations com-
merciales et politiques entre les nations civilisées
devenant graduellement plus fortes, les exposi-
tions internationales ne sont pas seulement l’ex-
pression bien naturelle de ces relations, mais elles
servent aussi à une entente meilleure d’homme
à homme, de nation à nation. Il ne suffit pas
aujourd’hui qu’un pays vende à l’autre ses pro-
duits, il faut également que l’on connaisse le
caractère, les besoins, les idées du pays auquel
on vend. Voilà la grande et incontestable valeur
intellectuelle et morale des expositions inter-
nationales.
quelles chances ne sont pas offertes par des
expositions bien organisées aux maisons déjà
connues d’augmenter le nombre de leurs clients
étrangers et nationaux.
Si un gouvernement accepte officiellement
l’invitation à une exposition internationale, en
venant avec ses exposants, c’est comme une
visite amicale qu’il fait à l’autre pays, et cela
ne fait jamais de tort. Les nations civilisées et
leurs représentants font de nouvelles et impor-
tantes connaissances, se créent des amitiés et se
communiquent leurs idées commerciales, tech-
niques et morales, comme cela se fait aux
congrès internationaux qui se tiennent régulière-