Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sted: Bruxelles
Sider: 452
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
gouvernement belge ; Storms, secrétaire général
du commissariat général, et les deux directeurs
généraux, MM. Eugène Keym et le comte
Adrien van der Burch.
Mme Regout présidait ce dîner, qui a été em-
preint d’une très grande cordialité et ce n’est
qu’en raison du récent deuil de Cour que por-
tent encore les Belges que ces sentiments n’ont
pas été exprimés dans des toasts ; c’est pour
ce même motif que M. le baron Guillaume,
ministre de Belgique à La Haye, n’assistait pas
à cette réunion.
L’Exposition coloniale de Tervueren.
Des détails intéressants sur la future expo-
sition coloniale de Tervueren nous sont apportés
par la Métropole:
« S’il est décidé que nous n’y aurons plus
de village noir, voire même le moindre déta-
chement de soldats indigènes, il n’en est pas
» Bref, tout concourra à faire de Tervueren
un point que les visiteurs de l’Exposition de
Bruxelles iront voir avec plaisir.»
Les Beaux=Arts.
L’Allemagne ne participera pas officiellement
à l’exposition internationale des beaux-arts qui
aura lieu cette année au Palais du Cinquante-
naire. Ce pays se réserve pour la grande expo-
sition de Rome en 191I,où elle compte réaliser
un effort considérable.
Mais si l’Allemagne n’est pas représentée au
Cinquantenaire, on sait qu’elle le sera d’une
façon très brillante au Solbosch. C’est dans
le vaste bâtiment édifié en cet endroit qu’elle
organisera une exposition très originale et bien
complète de son art décoratif. Ce sera là un
des grands attraits de la section allemande.
Les progrès accomplis dans cette branche de
l’art par nos voisins de l’Est sont très impor-
tants. Il sera fort intéressant d’en suivre le
de la mine jusqu’à son arrivée à la taillerie
anversoise. Alors le panorama s’animera, et l’on
verra à l’œuvre quelques-uns de nos cliveurs,
ouvriers-gentlemen, que les patrons s’attachent
à prix d’or, et de nos bons tailleurs, simples
ouvriers ceux-là, mais qui, sans exercer aucune
spécialité, arrivent à gagner actuellement cinq
cents francs par mois I
Enfin on verra aussi le travail de la pierre,
exécuté par des Hindous.
La tombola de l’Exposition.
Après le ralentissement obligé de la période
Noël - Etrennes, douloureuse pour les porte-
monnaie et même pour les portefeuilles, la vente
des billets de la tombola de l’Exposition de
Bruxelles a repris avec une belle ardeur.
Il a fallu dépenser beaucoup d’argent pour
faire des cadeaux ; si on essayait de se rem-
plumer un peu, ou même beaucoup, selon la
Jardins des Colonies. — Sous la neige.
moins certain, dès à présent, que l’Exposition
coloniale de Tervueren formera un splendide
ensemble.
» Le musée sera divisé en plusieurs salles
comportant chacune les produits d’une contrée
et décorée de fresques rappelant celle-ci et
exécutées d’après des documents authentiques.
» Un cinématographe, reproduisant des scènes
de la vie africaine, sera installé dans une des
salles de l’ancien 'inusée ; les autres seront réser-
vées aux compagnies, missions, constructeurs,
qui y exposeront des produits et objets divers.
» Parmi les curiosités que comportera l’expo-
sition, il faut noter une section du Livre con-
golais dans laquelle sera réuni tout ce qui a èté
écrit et publié relativement à notre colonie, et
ce ne sera pas un des coins les moins intéres-
sants.
» D’autre part, il y aura les maquettes des
principales localités — Eala et son jardin bota-
nique, Boma, Matadi, Kisantu, Léopoldville,
Lusambo, Baudouinville et Stanleyville — exé-
cutées de façon remarquable et qui, plantées
d’arbres, coloriées, donneront une notion aussi
précise que vivante de ces divers points.
» Notons encore qu’un hall sera édifié, à
droite du musée, dans lequel le département des
colonies et les compagnies exposeront le maté-
riel des chemins de fer Matadi-Léopoldville,
du Congo aux Grands-Lacs du Mayumbé, et les
minerais des diverses contrées où il en a été
découvert jusqu’ici.
développement. C’est M. Bruno Paul, le direc-
teur de l’Ecole des arts décoratifs de Berlin,
qui est chargé de l’organisation de cette expo-
sition.
Ajoutons, en terminant, que les pays qui par-
ticiperont officiellement à l’exposition interna-
tionale des beaux-arts sont la France, l’Italie,
la Hollande et l’Espagne. Les envois de ces
deux premiers pays sont très importants.
'IJ)..
Le diamant.
Nos diamantaires anversois sont ambitieux ;
ils veulent absolument fournir un gros clou —
peut-être même le clou des clous I — à l’Expo-
sition de Bruxelles.
On sait qu’ils exposeront collectivement et,
le commerce diamantaire traversant depuis plu-
sieurs mois une ère de prospérité presque sans
exemple, ils ne regardent pas aux frais. Ils
présenteront leurs pierres dans un pavillon dont
l’ameublement seul aura une valeur de 100,000
francs. L’ensemble des pierres sera merveilleux ;
nos. diamantaires ont obtenu le concours de la
De Beers Company, le puissant syndicat anglais
qui possède la moitié des mines du Cap, et les
mines de l’Afrique allemande en seront sans
doute aussi, leur vente exclusive étant concédée
à un syndicat anversois.
D’autre part, un panorama-diorama, installé
à grands frais, montrera toutes les manipula-
tions que subit le diamant, depuis son extraction
chance ? Un franc, c’est si peu de chose à côté
de tout ce que l’on a déboursé... et cela peut
faire gagner jusque 150,000 francs!
C’est le moment d’y aller d’un billet de la
tombola !
Il y a, paraît-il, bon nombre d’acheteurs qui
répugnent à prendre des billets de la tombola
de l’Exposition de Bruxelles dont le numéro
commence par un ou plusieurs zéros : ils n’en
veulent qu’à partir de 100,000. Voici leur rai-
sonnement : le jour du tirage, les orphelines
tirent, pour former chaque numéro de feuille,
six chiffres des urnes ; or, les numéros infé-
rieurs à 100,000 ne comportent que cinq chif-
fres ou moins ; ils commencent par un ou plu-
sieurs zéros : on ne peut donc pas gagner avec
ces numéros-là !
Il importe de dissiper cette grossière erreur.
Dans les « tambours » où les orphelines pui-
sent les chiffres composant les numéros ga-
gnants, il y a autant de zéros que de 1, de 2,
etc. Le zéro a donc la même valeur que les
autres chiffres et il peut sortir en tête du nu-
méro gagnant aussi bien qu’au milieu ou à la
queue.
La meilleure preuve en est que sur les onze
gros lots des 3e, 4e et 5e séries il y en a eu
respectivement sept, six et six échus à des billets
dont les numéros commençaient par un ou plu-
sieurs zéros.
N’ayons donc plus peur du zéro !