ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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L’EXPOSITION DE BRUXELLES 365 Er dean h^aivau^ LA GALERIE DES MACHINES. — VUE INTÉRIEURE LA GALERIE DES MACHINES La galerie des machines de l’Exposition sera une admirable chose. Les halles, telles qu’elles se dressent à présent dans toute la splendeur de leurs formes monumentales, sont impression- nantes. C’est immense et c’est magnifique. La volonté et l’effort humains ont réalisé là, en quel- ques mois, un travail qui semblerait avoir ré- clamé des années et des années d’acharnement. Et l’aspect de ce chantier est singulier. Dans le vaste espace où se dressent les poutrelles en- chevêtrées, où s’étend le damier gigantesque de vitres et de vantaux, où roulent les massifs ponts électriques, où s’amoncellent les matériaux colossaux, où montent, mille fois répercutés par un écho métallique, le tambourinage des mar- teaux et le grincement des boulons, où circulent des rames interminables de wagons, on ne décou- vre que quelques groupes d’ouvriers isolés. Dans cette forêt de fer et d’acier, les centaines d'hom- mes sont éparpillés et dissimulés. La nuée de travailleurs est cachée à l’ombre de son œuvre. De temps en temps l’œil déniche dans l’in- sondable perspective des halls une sorte de grouillement d’insectes. Ce sont des ouvriers qui s’évertuent à la grande tâche. On est saisi à l’idée que du labeur obstiné et méthodique de ces fourmis noires et grises est sorti l’édifice grandiose qui s’épanouit à présent dans tout l’éclat du verre et de l’acier. S’il a fallu ériger vers le ciel les armatures puissantes, il a fallu aussi creuser le sol selon un plan savant. Les visiteurs qui se promèneront dans la galerie des machines ne se douteront guère des travaux compliqués qui ont été effec- tués sous leurs pieds. Ce sont d’ailleurs souvent ces travaux sou- terrains, conduisant à travers le Solbosch leur labyrinthe compliqué, qui ont présenté le plus de difficultés. C’est de ces ouvrages que les bâtisseurs tireront le moins de gloire. Les efforts dont les résultats ne sont point palpables à tous sont inexistants pour la foule. Considérez pourtant ce qu’il a fallu accom- plir rien que pour la galerie des machines. Tout autour des emplacements réservés aux exposants circulent lés conduites de gaz, de vapeur, les câbles électriques, les égouts aussi. Pour fournir l’eau à chaque stand on a creusé un large canal, avec embranchements particu- liers, qui serpente à travers les halles. Dans ce ruisseau, large de plus d’un mètre, et que re- couvrira un plancher, les exposants pourront puiser l’eau pour tous les besoins. Considérez aussi, parmi les travaux souter- rains qui ont été effectués là, les fondations vraiment monumentales qu’il a fallu construire pour recevoir les lourdes machines dont la marche puissante ébranlerait des soutiens de maçonnerie simple. La pierre, la brique, le béton, le ciment se sont combinés pour assurer des assises résistantes aux colosses qui vont vibrer de toute leur énergie. Déjà on en voit, de ces géants d’acier et de fonte qui, boulon par boulon, bielle par bielle, déploient leurs statures apocalyptiques. Les galeries des machines s’étendent sur une superficie de 26,800 mètres carrés. Elles sont divisées en six halles, dont les plus longues atteignent 245 mètres. Ces halles ont des lar- geurs variées de 20 à 25 mètres. Cinq d’entre elles sont affectées aux machines. Elles sont desservies par un pont roulant électrique, une