Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sted: Bruxelles
Sider: 452
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
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LA SECTION ALLEMANDE.
LA PARTICIPATION ALLEMANDE
On sait l’intérêt que l’Allemagne officielle et
commerciale prend à l’Exposition de Bruxelles.
La France, à Liège, en 1905, fit un effort vrai-
ment remarquable et attira l’attention générale
sur sa section, où des conférences de ses plus
brillants publicistes complétèrent l’enseignement
que donnait la participation française. L’Alle-
magne a été piquée au jeu et nous assisterons à
Bruxelles a la plus courtoise et à la plus ardente
des luttes entre ces deux grandes nations pour
étendre en Belgique et dans le monde leur
renommée et leur influence.
Aussi l’Allemagne, outre sa participation offi-
cielle, n’a-t-elle rien négligé pour donner une
idée complète et précise de ce que sont à l’heure
actuelle, à la dernière heure, les sciences et les
arts allemands. Le gouvernement impérial a
consacré à ce but une somme considérable, dont
son commissaire général, le conseiller privé
Albert, a fait le plus judicieux et le plus pro-
ductif emploi. D’autre part, la Commission per-
manente des expositions industrielles d’Allema-
gne a fondé un Comité allemand, dirigé par le
conseiller du commerce Louis Ravené, et auquel
se sont ralliés la plupart des grands industriels
d’outre-Rhin.
L’exposition allemande sera donc complète.
Non seulement le gouvernement veillera à la
présentation de tout ce qui concerne la partie
« administrative », comme disent nos voisins de
l’Est, c’est-à-dire l’enseignement, les moyens de
communication, etc., ce vaste domaine où l’Etat
allemand a pris une si large et si féconde
initiative : mais le groupement des industriels,
le plus puissant et le plus averti, organisera
l’exposition de tout ce qui fait la force et
l’intérêt de l’industrie et de la technique alle-
mandes. Et l’on sait que c’est là que l’Alle-
magne tire sa meilleure part de gloire et de
puissance.
*
* *
La distribution de la section contribuera
d’ailleurs à donner cette impression d’unité et
de grandeur dans tous les domaines de l’acti-
vité à laquelle l’Allemagne tient par-dessus tout.
Contrairement à ce qui s’est fait aux autres
expositions, tout ce qui représentera l’Allemagne
à Bruxelles sera réuni, de manière à former un
ensemble imposant ; même les halles et les salles
seront érigées en matériaux et par des procédés
purement allemands, et par leurs plans et leur
construction formeront une partie intéressante
de la section allemande.
A l’heure actuelle, l’état de la section ne peut
encore, pas plus que les autres sections, donner
une idée exacte de ce qu’elle sera au moment
de l’Exposition. Mais le commissariat général
a fait exécuter de véritables petits tableaux
vécus de ce que l’on verra.
Disons d’ailleurs qu’en cinq mois l’ingénieur
en chef, M. Fritsch, a fait merveille et a réussi
à réaliser ce que les autres pays ont fait en
sept mois. On peut être assuré que la section
allemande sera prête bien avant la date de l’ou-
verture officielle.
C’est dans la partie nord de l’Exposition que
se trouve la section allemande, dans un joli
décor, formé d’une part par le Bois de la
Cambre, de l’autre par le parc de Solbosch, qui
semble se terminer tout là-bas, à la ligne bleutée
des collines brabançonnes.
Dans ce cadre à la fois gracieux et vaste,
l’architecte bien connu von Seidl, professeur à
Munich, chargé par son gouvernement de faire
les plans d’ensemble, a disposé avec bonheur
les douze constructions dans lesquelles viendront
s’aligner les richesses de l’Allemagne. Chacun
de ces bâtiments a son style propre et est d’une
architecture technique en rapport avec les pro-
duits qu’il devra abriter, mais tous concourent,
néanmoins, à produire un effet d’ensemble har-
monique et, peut-on dire, national. La Maison
allemande domine toute la section. C’est elle
qui, dès l’abord, s’impose au visiteur. Ses pro-
portions monumentales, son style à la fois ro-
buste et élancé, son air de solidité médiévale
et de confort moderne, ne donnent nullement,
comme on pourrait le craindre, une impression
de lourd et de massif, mais bien celle de l’habi-
tation vaste et confortable qu’il faut à des
hommes de notre temps, dont la vie se partage
entre les affaires, les exercices physiques et les
plaisirs familiaux et mondains.
*
* *
La Maison allemande sera le centre de la
section pour les exposants et pour les visiteurs.
C’est là que se concentreront en quelque sorte
tous les intérêts allemands durant l’Exposition.
On y trouvera les bureaux du commissariat gé-
néral du gouvernement, des salons et des salles