ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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382 L’EXPOSITION DE BRUXELLES artistiquement décorés et destinés aux confé- rences, aux fêtes, aux représentations. Tout à côté, et en constituant une sorte de prolonge- ment, se trouvera un grand restaurant teuton, où l’on pourra commander la choucroute et où une weinstube débitera à flots les vins dorés du Rhin et de la Moselle. Un peu plus loin, La SECTION ALLEMANDE. une attrayante brasserie offrira, avec la grâce de ses blondes Marguerites, le cuivre pâle ou sombre des grandes bières d’outre-Rhin. Voilà pour la « Deutsches Haus ». Pour les halles, ajoutons que des artistes alle- mands de renom ont été chargés de leur décora- tion intérieure, tels MM. Peter Behrens, Martin Diilfer, Bruno Paul et Otto Walter. L’architecte von Seidl n’a pas négligé l’aspect des environs au profit exclusif des bâtiments. En effet, il s’est entendu avec l’inspecteur des plantations de Mannheim, M. Brahees, pour entourer la section allemande d’arbres et de massifs qui formeront même un vrai jardin public, où la gaieté des couleurs florales repo- sera l’œil des splendeurs mécaniques qu’il aura pu admirer à l’intérieur. Et le soir, certes, il y aura du monde encore à la section allemande, autour de la Deutsches Haus. On y mangera, on y boira, on y goûtera la douceur de la vie en causant de la grande patrie qui œuvre si puissamment, là-bas, aux bords du Rhin et dans la vieille plaine de Germanie. Une visite aux halls. Une visite aux halls de la section allemande montre dès maintenant l’importance qu’aura la participation de l’Allemagne et les caractères bien tranchés que le comité organisateur veut lui donner. Sur une longueur de près de cinq cents mètres s’alignent les halls allemands. Leur profondeur est d’environ une centaine de mètres. Nous voici d’abord dans le hall des chemins de fer. Détail curieux: ce hall est construit entièrement en bois. Ici reluiront bientôt les carapaces des formidables locomotives. On y admirera les plus beaux et les plus vastes wagons allemands, dont l’administration belge ferait bien d’imiter la propreté et le confort. Tout à côté, derrière les halls, sont établies des chaudières à vapeur chargées de fournir la force aux machines et aux locomotives. Les ingénieurs ont édifié une haute tour chargée du refroidissement de l’eau qui, après avoir passé à travers le hall des machines,, y fait retour. Cette tour renferme des milliers de tuyaux mi- nuscules par où repasse l’eau qui s’y refroidit avant de revenir à une vaste citerne, où elle reste emmagasinée pour le service des chau- dières. Le débit est de 5,000 mètres cubes à l’heure. Passons au hall des machines. En réalité, il y en aura plusieurs : le hall des machines motrices, le hall de l’industrie, le hall des grandes ma- chines... Ce dernier sera le clou de l’exposition indus- trielle allemande. Toutes les machines qui y seront exposées seront en mouvement. La plu- part marchent à l’électricité, et l’on sait si l’industrie des machines électriques a pris un immense essor aux pays d’outre-Rhin. L’élec- hrdE.i-Mâ/vàux LA SECTION ALLEMANDE. — INTÉRIEUR DES HALLS. tricité sera fournie par trois génératrices : une locomobile de huit cents chevaux, une autre de mille chevaux et une machine à turbines de dix mille chevaux. Ces machines fourniront égale- ment le courant pour l’éclairage électrique de la section allemande, éclairage qui sera particu- lièrement soigné. Dans le hall des machines cinq ponts roulants sont au travail. Deux ponts sont installés dans les petites nefs, trois autres dans la grande nef centrale. Ce sont des ponts de trente tonnes. Par une ingénieuse disposition des bras, on peut travailler dans les petites nefs avec les ponts roulants du milieu. On sait que le rôle des ponts roulants est analogue à celui que les grues remplissent en plein air. Ils sont chargés de soulever les grosses masses et de les transporter à l’endroit voulu. Ils roulent sur des rails posés dans la superstructure des halls. Et c’est mer- veille de voir avec quelle aisance d’énormes blocs sont saisis par les grands ponts du milieu et déposés, comme sans effort, dans les nefs adjacentes par une griffe de fer à l’articulation précise et ferme. Ce hall des machines est en fer. Il en est de même du hall des machines motrices, où sont placées les machines génératrices d’électricité dont nous avons parlé tout à l’heure. Le sol y a été profondément creusé pour l’installation des machines à turbines, dont le travail pro- voquera certainement la curiosité de la foule des visiteurs. Il n’est pas sans intérêt de dire que l’Allemagne sera ici aussi brillamment re- présentée et que les plus petites machines mo- trices comme les plus grandes s’aligneront côte à côte, faisant valoir les qualités des unes et des autres. Le hall de l’industrie, tout voisin, comprend trois nefs, comme le grand hall des machines. On y verra fonctionner, dans leurs moindres détails, toutes les grandes industries allemandes. On y fabriquera le papier, toutes les sortes de papier. On y tissera le lin et la laine. On y verra les principales phases de la fabrication des armes. Le groupe des industries chimiques