ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

Søgning i bogen

Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.

Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.

Download PDF

Digitaliseret bog

Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.

Side af 462 Forrige Næste
L’EXPOSITION DE BRUXELLES 403 dition. — Président, M. le major Koller, direc- teur au ministère des colonies ; secrétaire, M. Schlossberger, négociant,' Un fascicule général comprenant : l’appel au public, la composition du comité de patronage, du comité organisateur et des bureaux de sec- tion, le règlement, le questionnaire provisoire, ainsi que le bulletin d’adhésion, sera envoyé à toutes les personnes qui en feront la demande en s’adressant au Secrétariat général, Grand Hôtel Métropole, rue Leys, 23, à Anvers. Le comité saurait vivement gré aux personnes qui voudraient collaborer activement aux tra- vaux du congrès en faisant parvenir au Secré- tariat général, avant le 30 avril prochain, un rapport ou une notice sur les questions de leur compétence, figurant dans le relevé quise trouve dans le fascicule général du congrès. Le lieutenanLcolonel Moedebeck. Le lieutenant - colonel Hermann Moedebeck vient de succomber aux suites d’une grippe qui le tint alité pendant quelques jours. Avec lui disparaît un des pionniers de la navi- gation aérienne, qui eut le mérite de faire réa- liser d’importants progrès à cette science. Né à Berlin le 10 juin 1857, Hermann Moedebeck n’était âgé que de 52 ans, il dis- paraît dans toute la force de l’âge. Elève du Collège royal Frédéric-Guillaume, il embrassa la carrière militaire et fut incorporé en 1877 au 6e régiment d’artillerie à pied, où il obtint en 1879 le grade de lieutenant. Jeune officier, il avait reconnu la valeur inap- préciable qu’aurait la conquête de l’air pour la tactique, et il estimait que l’Allemagne devait marcher de l’avant dans ce domaine. Sa qualité d’officier aéronaute lui permit, de Lieutenant-Colonel Moedebeck. 1884a 1890, de se distinguer dans cette science qu'il fit progresser rapidement. En 1891, il fut promu au grade de capitaine au 9e régiment d’artillerie à pied de Cologne- sur-Rhin, et cinq années plus tard il passait au 1 0e régiment d’artillerie à pied, à Strasbourg. Après un stage assez court en qualité d’offi- cier d’artillerie de place à Swinemunde, il devint major à l’état-major du régiment d’artillerie à pied de Dieskau. Il fut alors incorporé succes- sivement en 1903 comme officier d’artillerie de place à Graudenz ; en 1905, comme comman- dant de bataillon du 14e régiment d’artillerie à pied de Strasbourg, où il devint colonel en I907- Un an après il obtint sa retraite, avec l’au- torisation de porter l’uniforme militaire et la perspective d’un emploi dans le service civil. Le lieutenant-colonel Hermann Moedebeck est l’auteur de nombreux livres et brochures sur l’aérostation. Le manuel qu’il écrivit en 1885, alors qu’il était jeune officier aéronaute, pro- voqua une vive attention et fut traduit en langue russe dès 1886. De même, son livre de poche pour la technique, traduit en anglais, fut gran- dement apprécié par nos voisins d’outre-mer. Il répandit alors ses idées à l’aide de nombreux journaux militaires et scientifiques. En sa qua- lité de membre de la commission internationale pour 1’aérostation scientifique, ainsi que de nom- breuses sociétés scientifiques étrangères, il put continuer à marcher de l’avant dans la voie où il s’était engagé. Directeur technique du con- cours international de ballons à Berlin, il indi- qua dans une conférence, le jour de l’aérostation à Francfort-sùr-Mein, des voies jusqu’alors in- connues et qu’il a tracées sur les plus nouvelles cartes aérostatiques rédigées par lui. L’Union aéronautique de Berlin et la banlieue Brandebourg est essentiellement l’œuvre de ce travailleur infatigable. Moedebeck avait l’intention de venir à Bru- xelles d’ici quelques jours pour préparer l’Expo- sition de ses cartes aérostatiques. Malheureusement, la science médicale ne réussit pas à conjurer le mal qui accabla si brusquement ce grand homme. Il laisse une veuve, un fils et une fille, ainsi qu’un grand cercle d’amis, qui regrettent en lui l’officier distingué aussi bien que l’homme supérieur. Les chambres de commerce italiennes. Les secrétaires des chambres de commerce italiennes viendront à l’Exposition internationale de Bruxelles, lisons-nous dans la Voce d’ItaUa, l’organe de la colonie italienne en Belgique. L'idée fut lancée par le secrétaire de la chambre de commerce de Ferrara et aujourd’hui le voyage des secrétaires italiens en Belgique est chose décidée. Le conseil directeur de la chambre de com- merce italienne de Belgique a accueilli avec enthousiasme cette résolution, car en raison de cette visite, chaque secrétaire pourra s’assimiler les moyens de développer les relations commer- ciales entre la région d’action de la chambre de commerce qu’il représente et la Belgique. Le secrétaire de la chambre de commerce italienne va se mettre en relations avec les collègues des unions syndicales belges pour pro- jeter un enthousiaste accueil aux collègues d’Italie. Jury international des récompenses. RÈGLEMENT (suite). Art. 22. — Les jurys de classe peuvent s’ad- joindre, mais à titre consultatif seulement, pour l’examen de certaines questions déterminées, des membres d’autres classes du jury international ou des experts choisis en dehors de ce jury. Le choix des experts ou arbitres doit être agréé par le commissaire général du gouvernement belge après avis du représentant du pays intéressé. Les exposants qui acceptent les fonctions d’experts ou d’arbitres sont exclus du concours dans les jurys où ils sont appelés. Art. 23. — Les jurys de classe peuvent procéder à des essais et épreuves pour établir leur jugement. Ces essais et épreuves doivent toutefois être effectués dans un délai en rap- port avec celui dans lequel le jury de classe en cause doit remettre ses listes de classement au commissaire général du gouvernement belge. Ils doivent être limités à ceux dont la réalisa- tion, tant au point de vue des dépenses qu’à celui des moyens d’exécution, est compatible avec les ressources disponibles. Art. 24. — Chaque jury de classe procède à Bois de la Cambre LE NOUVEAU GARAGE DES TRAMWAYS. l’appréciation des œuvres, produits ou travaux qui lui sont soumis ; il établit, sans distinction de nationalité, le classement des exposants qui lui paraissent dignes d’être récompensés et indi- que la nature des récompenses. Il peut signaler les exposants qui se sont fait remarquer par le goût, l’aménagement et la décoration de leur exposition. Le jury dresse à part la liste des exposants qui doivent être mis hors concours en qua- lité de membre du jury ou d’expert du jury. Il classe enfin, par ordre de mérite et sans distinction de nationalité, les collaborateurs et les coopérateurs dont le travail aura été mis en évidence soit par la conception, le dessin ou la décoration des objets exposés, soit par la con- fection de ces mêmes objets. Sur la proposition de l’exposant, il pourra être tenu compte du travail régulier ou du temps de service des col- laborateurs ou coopérateurs. Les récompenses pour les collaborateurs et les coopérateurs ne sont attribuées qu’aux exposi- tions ayant obtenu tout au moins le diplôme de médaille d’or ; leur nombre doit être restreint et se trouver en rapport avec l’importance de l’établissement. Les personnes préposées à la direction d’un établissement industriel ou commercial (direc- teurs-gérants, administrateurs-délégués, etc.) ne peuvent pas être considérés comme collabora- teurs pour l’obtention de diplômes. La plus haute récompense à proposer pour les collaborateurs doit être inférieure d’un degré au moins à la distinction accordée à l’exposant même. Pour les coopérateurs, la récompense ne peut pas dépasser le diplôme de médaille de bronze. Des dérogations spéciales peuvent être faites à ces prescriptions à la condition d’être justifiées par un mérite exceptionnel. En général, les récompenses de coopérateurs (contremaîtres et ouvriers) ne doivent être ac- cordées qu’à des artisans d’élite ayant fait preuve d’une grande habileté dans l’exécution des produits exposés ; leurs années de service et leur moralité doivent nécessairement être mises en ligne de compte pour l’obtention d’une distinction de l’espèce. Les collectivités autres que les collectivités d’installation ne peuvent présenter ni collabora- teurs ni coopérateurs.