Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sted: Bruxelles
Sider: 452
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
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dition. — Président, M. le major Koller, direc-
teur au ministère des colonies ; secrétaire, M.
Schlossberger, négociant,'
Un fascicule général comprenant : l’appel au
public, la composition du comité de patronage,
du comité organisateur et des bureaux de sec-
tion, le règlement, le questionnaire provisoire,
ainsi que le bulletin d’adhésion, sera envoyé
à toutes les personnes qui en feront la demande
en s’adressant au Secrétariat général, Grand
Hôtel Métropole, rue Leys, 23, à Anvers.
Le comité saurait vivement gré aux personnes
qui voudraient collaborer activement aux tra-
vaux du congrès en faisant parvenir au Secré-
tariat général, avant le 30 avril prochain, un
rapport ou une notice sur les questions de leur
compétence, figurant dans le relevé quise trouve
dans le fascicule général du congrès.
Le lieutenanLcolonel Moedebeck.
Le lieutenant - colonel Hermann Moedebeck
vient de succomber aux suites d’une grippe qui
le tint alité pendant quelques jours.
Avec lui disparaît un des pionniers de la navi-
gation aérienne, qui eut le mérite de faire réa-
liser d’importants progrès à cette science.
Né à Berlin le 10 juin 1857, Hermann
Moedebeck n’était âgé que de 52 ans, il dis-
paraît dans toute la force de l’âge.
Elève du Collège royal Frédéric-Guillaume, il
embrassa la carrière militaire et fut incorporé
en 1877 au 6e régiment d’artillerie à pied, où il
obtint en 1879 le grade de lieutenant.
Jeune officier, il avait reconnu la valeur inap-
préciable qu’aurait la conquête de l’air pour la
tactique, et il estimait que l’Allemagne devait
marcher de l’avant dans ce domaine.
Sa qualité d’officier aéronaute lui permit, de
Lieutenant-Colonel Moedebeck.
1884a 1890, de se distinguer dans cette science
qu'il fit progresser rapidement.
En 1891, il fut promu au grade de capitaine
au 9e régiment d’artillerie à pied de Cologne-
sur-Rhin, et cinq années plus tard il passait
au 1 0e régiment d’artillerie à pied, à Strasbourg.
Après un stage assez court en qualité d’offi-
cier d’artillerie de place à Swinemunde, il devint
major à l’état-major du régiment d’artillerie à
pied de Dieskau. Il fut alors incorporé succes-
sivement en 1903 comme officier d’artillerie de
place à Graudenz ; en 1905, comme comman-
dant de bataillon du 14e régiment d’artillerie
à pied de Strasbourg, où il devint colonel en
I907-
Un an après il obtint sa retraite, avec l’au-
torisation de porter l’uniforme militaire et la
perspective d’un emploi dans le service civil.
Le lieutenant-colonel Hermann Moedebeck est
l’auteur de nombreux livres et brochures sur
l’aérostation. Le manuel qu’il écrivit en 1885,
alors qu’il était jeune officier aéronaute, pro-
voqua une vive attention et fut traduit en langue
russe dès 1886. De même, son livre de poche
pour la technique, traduit en anglais, fut gran-
dement apprécié par nos voisins d’outre-mer.
Il répandit alors ses idées à l’aide de nombreux
journaux militaires et scientifiques. En sa qua-
lité de membre de la commission internationale
pour 1’aérostation scientifique, ainsi que de nom-
breuses sociétés scientifiques étrangères, il put
continuer à marcher de l’avant dans la voie où
il s’était engagé. Directeur technique du con-
cours international de ballons à Berlin, il indi-
qua dans une conférence, le jour de l’aérostation
à Francfort-sùr-Mein, des voies jusqu’alors in-
connues et qu’il a tracées sur les plus nouvelles
cartes aérostatiques rédigées par lui.
L’Union aéronautique de Berlin et la banlieue
Brandebourg est essentiellement l’œuvre de ce
travailleur infatigable.
Moedebeck avait l’intention de venir à Bru-
xelles d’ici quelques jours pour préparer l’Expo-
sition de ses cartes aérostatiques.
Malheureusement, la science médicale ne réussit
pas à conjurer le mal qui accabla si brusquement
ce grand homme. Il laisse une veuve, un fils et
une fille, ainsi qu’un grand cercle d’amis, qui
regrettent en lui l’officier distingué aussi bien
que l’homme supérieur.
Les chambres de commerce italiennes.
Les secrétaires des chambres de commerce
italiennes viendront à l’Exposition internationale
de Bruxelles, lisons-nous dans la Voce d’ItaUa,
l’organe de la colonie italienne en Belgique.
L'idée fut lancée par le secrétaire de la chambre
de commerce de Ferrara et aujourd’hui le voyage
des secrétaires italiens en Belgique est chose
décidée.
Le conseil directeur de la chambre de com-
merce italienne de Belgique a accueilli avec
enthousiasme cette résolution, car en raison de
cette visite, chaque secrétaire pourra s’assimiler
les moyens de développer les relations commer-
ciales entre la région d’action de la chambre
de commerce qu’il représente et la Belgique.
Le secrétaire de la chambre de commerce
italienne va se mettre en relations avec les
collègues des unions syndicales belges pour pro-
jeter un enthousiaste accueil aux collègues
d’Italie.
Jury international des récompenses.
RÈGLEMENT (suite).
Art. 22. — Les jurys de classe peuvent s’ad-
joindre, mais à titre consultatif seulement, pour
l’examen de certaines questions déterminées, des
membres d’autres classes du jury international
ou des experts choisis en dehors de ce jury.
Le choix des experts ou arbitres doit être agréé
par le commissaire général du gouvernement
belge après avis du représentant du pays
intéressé.
Les exposants qui acceptent les fonctions
d’experts ou d’arbitres sont exclus du concours
dans les jurys où ils sont appelés.
Art. 23. — Les jurys de classe peuvent
procéder à des essais et épreuves pour établir
leur jugement. Ces essais et épreuves doivent
toutefois être effectués dans un délai en rap-
port avec celui dans lequel le jury de classe
en cause doit remettre ses listes de classement
au commissaire général du gouvernement belge.
Ils doivent être limités à ceux dont la réalisa-
tion, tant au point de vue des dépenses qu’à
celui des moyens d’exécution, est compatible
avec les ressources disponibles.
Art. 24. — Chaque jury de classe procède à
Bois de la Cambre
LE NOUVEAU GARAGE DES TRAMWAYS.
l’appréciation des œuvres, produits ou travaux
qui lui sont soumis ; il établit, sans distinction
de nationalité, le classement des exposants qui
lui paraissent dignes d’être récompensés et indi-
que la nature des récompenses.
Il peut signaler les exposants qui se sont
fait remarquer par le goût, l’aménagement et la
décoration de leur exposition.
Le jury dresse à part la liste des exposants
qui doivent être mis hors concours en qua-
lité de membre du jury ou d’expert du jury.
Il classe enfin, par ordre de mérite et sans
distinction de nationalité, les collaborateurs et
les coopérateurs dont le travail aura été mis en
évidence soit par la conception, le dessin ou la
décoration des objets exposés, soit par la con-
fection de ces mêmes objets. Sur la proposition
de l’exposant, il pourra être tenu compte du
travail régulier ou du temps de service des col-
laborateurs ou coopérateurs.
Les récompenses pour les collaborateurs et les
coopérateurs ne sont attribuées qu’aux exposi-
tions ayant obtenu tout au moins le diplôme
de médaille d’or ; leur nombre doit être restreint
et se trouver en rapport avec l’importance de
l’établissement.
Les personnes préposées à la direction d’un
établissement industriel ou commercial (direc-
teurs-gérants, administrateurs-délégués, etc.) ne
peuvent pas être considérés comme collabora-
teurs pour l’obtention de diplômes.
La plus haute récompense à proposer pour les
collaborateurs doit être inférieure d’un degré
au moins à la distinction accordée à l’exposant
même.
Pour les coopérateurs, la récompense ne peut
pas dépasser le diplôme de médaille de bronze.
Des dérogations spéciales peuvent être faites à
ces prescriptions à la condition d’être justifiées
par un mérite exceptionnel.
En général, les récompenses de coopérateurs
(contremaîtres et ouvriers) ne doivent être ac-
cordées qu’à des artisans d’élite ayant fait
preuve d’une grande habileté dans l’exécution
des produits exposés ; leurs années de service
et leur moralité doivent nécessairement être
mises en ligne de compte pour l’obtention d’une
distinction de l’espèce.
Les collectivités autres que les collectivités
d’installation ne peuvent présenter ni collabora-
teurs ni coopérateurs.