Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sted: Bruxelles
Sider: 452
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
Des fanfares retentissent. Elles vont appeler
de toutes parts les exposants et les visiteurs-
Triple appel de trompettes (VIII) (sol dominante) ..
A ce signal, des gens viennent de tous côtés
apporter des marchandises. Les produits de
l’Orient se confondent avec ceux de l'Occi-
dent. Toutes les nations sont réunies, et avec
elles les objets les plus divers que leur industrie
a créés ou façonnés. Une foule d’hommes, de
femmes et d’enfants se pressent autour d’eux.
On salue, on s’étonne, on admire. Et tout à coup
c’est la marche de l’Exposition qui déroule ses
rythmes superbes, tandis qu’une multitude im-
mense accourt à ce rendez-vous des peuples,
aux sons des instruments, dans un élan de
joie et d’enthousiasme.
La marche est écrite en sol majeur et en di-
verses autres tonalités aboutissant au si bémol
majeur : c’est encore le premier thème qui repa-
raît, mais développé de la manière que nous
venons d’indiquer (IX).
A ce thème martial s’ajoutent par contraste
les chants nationaux des différents pays (X A,
B, C, D). Cette partie sera supprimée à l’exécu-
tion.
La kermesse s'organise. C.'est la fête des yeux :
« Qu’on apporte des fleurs !... » De nouveau
s’esquissent les rondes de la plantation du mai.
Et toutes se fondent dans l’ensemble magnifique
et superbe qui forme l’hymne à la joie, par
quoi se termine triomphalement cette œuvre
inspirée.
Un dernier appel de trompettes clôt le défilé.
Danses en ré majeur :
i° Le thème principal est présenté d’abord
en forme de polka (XI), avec un trio (inter-
mède) en sol majeur, 6/8 rapide (XII), qui
reproduit plus intégralement le vieux Noël déjà
cité (voir VI).
2° Il reparaît (I) sous forme de Ländler
(XIII), qu’un chœur d’enfants ajouté à l’or-
chestre entonne avec entrain. Ce dernier motif
sera également supprimé à l’exécution.
Le thème du travail, celui de la plantation du -
mai (IV), et les sonneries se greffent sur la
trame continue de la danse et les dernières
mesures de la Brabançonne éclatant avec sono-
rité terminent le morceau (XIV).
Résumons brièvement la technique de l’œuvre
de M. Paul Gilson. Le scénario de M. Mabille
est interprété en épisodes successifs, à la façon
des poèmes symphoniques de Liszt, et comme
ceux-ci construits sur des thèmes conducteurs
qui en unifient l’action. Le mot de symphonie
doit être pris dans le sens ancien Couverture
(sinfonia).
Un mot encore. Nous avons dit plus haut que
la symphonie inaugurale de M. Paul Gilson était
composée selon la manière des poèmes sympho-
niques musicaux. Il n’est peut-être pas inutile de
rappeler ici ce qu’étaient ces compositions mu-
sicales.
Liszt traite le poème symphonique en larges
fresques musicales dégagées des particularités,
qu’il appelait des scories. Tout en s’animant de
l’idée, la symphonie gagnait en intensité musi-
cale. Ce n’était plus l’ancienne symphonie pu-
rement architecturale ; ce n’était pas non plus
la musique dramatique, avec ses incidentes,
transportées au concert. C’est sous cette der-
nière forme que Berlioz comprit le poème sym-
phonique et que Richard Strauss l’a traité ré-
cemment, génialement d’ailleurs.
Il ne faut donc pas se méprendre sur les
intentions du compositeur. Si au second épisode
il décrit les bruits et l’animation des chantiers,
il est inutile de chercher là des « bruits »,
LES THÈMES
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