ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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422 L’EXPOSITION DE BRUXELLES Des fanfares retentissent. Elles vont appeler de toutes parts les exposants et les visiteurs- Triple appel de trompettes (VIII) (sol dominante) .. A ce signal, des gens viennent de tous côtés apporter des marchandises. Les produits de l’Orient se confondent avec ceux de l'Occi- dent. Toutes les nations sont réunies, et avec elles les objets les plus divers que leur industrie a créés ou façonnés. Une foule d’hommes, de femmes et d’enfants se pressent autour d’eux. On salue, on s’étonne, on admire. Et tout à coup c’est la marche de l’Exposition qui déroule ses rythmes superbes, tandis qu’une multitude im- mense accourt à ce rendez-vous des peuples, aux sons des instruments, dans un élan de joie et d’enthousiasme. La marche est écrite en sol majeur et en di- verses autres tonalités aboutissant au si bémol majeur : c’est encore le premier thème qui repa- raît, mais développé de la manière que nous venons d’indiquer (IX). A ce thème martial s’ajoutent par contraste les chants nationaux des différents pays (X A, B, C, D). Cette partie sera supprimée à l’exécu- tion. La kermesse s'organise. C.'est la fête des yeux : « Qu’on apporte des fleurs !... » De nouveau s’esquissent les rondes de la plantation du mai. Et toutes se fondent dans l’ensemble magnifique et superbe qui forme l’hymne à la joie, par quoi se termine triomphalement cette œuvre inspirée. Un dernier appel de trompettes clôt le défilé. Danses en ré majeur : i° Le thème principal est présenté d’abord en forme de polka (XI), avec un trio (inter- mède) en sol majeur, 6/8 rapide (XII), qui reproduit plus intégralement le vieux Noël déjà cité (voir VI). 2° Il reparaît (I) sous forme de Ländler (XIII), qu’un chœur d’enfants ajouté à l’or- chestre entonne avec entrain. Ce dernier motif sera également supprimé à l’exécution. Le thème du travail, celui de la plantation du - mai (IV), et les sonneries se greffent sur la trame continue de la danse et les dernières mesures de la Brabançonne éclatant avec sono- rité terminent le morceau (XIV). Résumons brièvement la technique de l’œuvre de M. Paul Gilson. Le scénario de M. Mabille est interprété en épisodes successifs, à la façon des poèmes symphoniques de Liszt, et comme ceux-ci construits sur des thèmes conducteurs qui en unifient l’action. Le mot de symphonie doit être pris dans le sens ancien Couverture (sinfonia). Un mot encore. Nous avons dit plus haut que la symphonie inaugurale de M. Paul Gilson était composée selon la manière des poèmes sympho- niques musicaux. Il n’est peut-être pas inutile de rappeler ici ce qu’étaient ces compositions mu- sicales. Liszt traite le poème symphonique en larges fresques musicales dégagées des particularités, qu’il appelait des scories. Tout en s’animant de l’idée, la symphonie gagnait en intensité musi- cale. Ce n’était plus l’ancienne symphonie pu- rement architecturale ; ce n’était pas non plus la musique dramatique, avec ses incidentes, transportées au concert. C’est sous cette der- nière forme que Berlioz comprit le poème sym- phonique et que Richard Strauss l’a traité ré- cemment, génialement d’ailleurs. Il ne faut donc pas se méprendre sur les intentions du compositeur. Si au second épisode il décrit les bruits et l’animation des chantiers, il est inutile de chercher là des « bruits », LES THÈMES XU ^^^^^^^^^^ Xlil tefqzWkfirWLfr P Lflr^J