ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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L’EXPOSITION DE BRUXELLES 443 » Cette mission-là, Messieurs, c’est avec une confiante sécurité que je la mets entre vos mains. » Nous savons que nous pouvons compter sur vous, parce qu’il y a belle besogne et bonne œuvre à faire. » Et, en vous offrant la cordiale expression de notre gratitude, je lève mon verre à vous tous, Messieurs, à vous tous et à chacun de vous ! » M. F. Rotiers, président du comité de Ja Presse, a remercié le président du comité exé-~ cutif de son aimable discours. Vous avez, a-t-il dit, le droit d’être fiers de votre œuvre, de votre entreprise colossale. Nous venons de nous en rendre compte par nous-mêmes. M. Rotiers a rendu hommage aux directeurs généraux, M. Eugène Keym et le comte van der Burch, qui, corps et âme, se consacrent au succès de l’Exposition ; à M. Acker, architecte, dont la modestie est incurable ; à MM. les chefs de service, les ingénieurs de Loneux, Masion et Hamaide. Le président du comité de la Presse a rappelé le rôle joué au comité exécutif par M. De Mot et s’est réjoui de ce qu’un ancien journaliste, M. le bourgmestre Max, ait bien voulu accepter la présidence d’honneur du comité exécutif. Puis il a levé son verre aux commissaires- généraux étrangers, affirmant que le comité peut compter sur le concours patriotique des journalistes. Le correspondant de la Frankfurter Zeitung a remercié le comité au nom des journalistes allemands. Après le déjeuner, les convives se sont répan- dus dans les jardins de l’Exposition, qu’ils ont longuement visités. La presse allemande. Une trentaine de membres de la presse rhé- nane, invités par le commissariat-général alle- mand à venir visiter le compartiment de l’em- pire à l’Exposition, ont passé par Bruxelles les I 6, 17 et 18 avril écoulé. A une heure, un déjeuner offert par le comité exécutif réunissait nos confrères allemands et les membres du comité officiel de la Presse. Le baron Léon Janssen présidait la réunion, ayant à ses côtés le commissaire-général Albert ; M. Ravené, président de la commission alle- mande ; le bourgmestre Max, président d’hon- neur de l’Exposition ; le duc d’Ursel, commis- saire - général ; MM. le docteur Hariel, secré- taire-général ; le comte von Westarp, secrétaire- général-adjoint du commissariat général alle- mand ; Maurice Lemonnier, Gustave Francotte, Georges Grimard, Edmond Nerincx, Vander- straeten, membres du comité exécutif ; les direc- teurs-généraux Eugène Keym et comte Adrien van der Burch ; Gody, Storms et Bastenier, du commissariat - général ; Wiener et Van den Bulcke, secrétaires du comité exécutif ; l’archi- tecte Acker ; les ingénieurs Masion, Hamaide, Barnard, Wurfh, etc., etc. A l’heure des toasts, le baron Léon Janssen, qui s’exprime avec une égale éloquence en alle- mand et en français, a salué successivement en ces deux langues nos confrères d’outre-Rhin. Dans son beau discours, le président du Co- mité exécutif a dit notamment : « Au moment où je lève mon verre pour souhaiter aux journalistes de l’Allemagne la cordiale bienvenue parmi nous, je ne puis me défendre d’un secret sentiment d’effroi... Et, certes, si j’avais quelque chose de' grave à me reprocher, je ne me sentirais pas à mon aise, car je fais face en cet instant au plus redou- table des pouvoirs modernes, le pouvoir remueur de foules et pétrisseur d’opinions. Je sens bra- quée sur moi la puissance de la Presse que l’un des vôtres, éminent dans l’art de s’en servir, LES JARDINS. — LA SECTION FRANÇAISE; LES PAVILLONS ITALIEN ET URUGUAYEN. a justement appelée une « arme de précision » ! Ce qui me rassure un peu, Messieurs, et ce qui me fait bien augurer de la grande manifes- tation mondiale à l’occasion de laquelle vous êtes ici réunis, c’est de voir la bonne confrater- nité qui règne, autour de cette table, entre les vaillants journalistes de la petite Belgique et ceux du puissant empire allemand. Le comité exécutif de l’Exposition s’est réjoui d’apprendre que les représentants de la grande Presse étran- gère s’étaient joints à nos compatriotes pour procéder, durant l’Exposition, à la réception des confrères du monde entier. Il y a là, chez les hommes de pensée que vous êtes, une affir- mation de solidarité internationale qui revêt à nos yeux une haute signification, parce qu’elle répond à l’idée inspiratrice de l’Exposition uni- verselle de Bruxelles. » Je suis très fier de saluer aujourd’hui, au nom de l’Exposition, les hommes de plume allemands, venus principalement des provinces rhénanes pour apporter à une œuvre belge le concours de leur sympathie et l’appui de leur autorité. » Et après un brillant éloge du Rhin superbe, le président du comité exécutif a dit notamment : « Le danger, Messieurs, des expositions uni- verselles — quelque souci qu’en aient les pro- moteurs, — c’est, dan,s la splendeur et la majesté de l’ensemble, de causer parfois une déception en ce qui concerne leur propre patrie : ayant encore sous la paupière la vision de leur richesse et dans l’esprit la conscience de leur force, ils se dépitent de ne retrouver point, dans le concours des nations réunies, la place et l’im- portance qu’ils avaient légitimement ambition- nées pour leur pays. » Le peuple allemand ne connaîtra point ce froissement d’amour-propre à l’Exposition uni- verselle de Bruxelles. » Parmi les quatre-vingts hectares où s’épan- dent, en se confondant presque, les merveilles de l’art et de l’industrie universelles, la com- mission impériale allemande, dont l’honorable M. Albert ,commissaire impérial, est ici la haute personnification, a groupé en un seul faisceau, sur une énorme superficie, toutes les forces vitales de la nation. La section allemande, indé- pendante et fière, forme à elle seule une véri- table cité, où la fantaisie avertie de l’artiste Emmanuel von Seidl a fait revivre vos tradi- tions architecturales, et où l’Allemagne tout entière, obéissant à la voix de son auguste sou- verain est venue apporter les témoignages de son admirable fécondité économique et de sa grandeur morale !» M. Léon Janssen a dit ensuite les sentiments cordiaux qui unissent Belges et Allemands, et il a levé son verre à la Presse « amie naturelle des volontés hardies, qui devance le siècle, avec la foi tranquille d’un poète ». On a acclamé ce discours bien pensé et bien dit. Puis M. Stoffers, en allemand puis en fran- çais, a exprimé, au nom des journalistes alle- mands, l’admiration de nos confrères pour la Belgique et sa World’s Fair magnifique ; notre confrère Fritz Rotiers, avec son éloquence cou- tumière, a exprimé les sympathies de la Presse belge pour la Presse allemande, et, bras-dessus, bras-dessous, journalistes belges et allemands sont allés visiter l’Exposition et particulière- brement les halls de nos puissants voisins. Le soir, le président du comité allemand, M. Ravené, a réuni en un beau banquet ses compatriotes, auxquels s’étaient joints le duc d’Ursel, le baron Janssen, le baron Kracker von Schwartzenfeld, chargé d’affaires d’Alle- magne, le major Renner, attaché militaire ; M. Bobrik, consul d’Allemagne ; les membres du commissariat allemand, les directeurs-généraux. A l’heure des toasts, M. Ravené a remercié les Belges de l’accueil flatteur qu’ils ont fait à ses compatriotes et il a souligné l’importance de la participation allemande, en insistant sur ce point que nombreuses étaient les maisons qui n’avaient jamais voulu exposer précédem- ment et qui, cette fois, avaient tenu à honneur d’apporter leur concours à notre Exposition. M. Ravené a fait des vœux non seulement pour la réussite de la participation allemande, mais aussi pour l’Exposition de Bruxelles, et il a levé son verre à la santé des journalistes allemands et à celle du comité de l’Exposition. M. Falke, de la Kölnische Zeitung, a remercié chaleureusement M. le président du comité alle-