Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

L’EXPOSITION DE BRUXELLES 445 Classe 42. — Insectes utiles et leurs produits. Insectes nuisibles et végétaux parasitaires. Groupe VIII.—Horticulture et arboriculture. Classe 43. — Matériel et procédés de l’hor- ticulture et de l’arboriculture. Classe 44. — Plantes potagères. Classe 45. — Arbres fruitiers et fruits. Classe 46. — Arbres, arbustes, plantes et fleurs d’ornement. Classe 47. — Plantes de serre. Classe 48. — Graines, semences et plants de' l’horticulture et des pépinières. Groupe IX.— forêts.— Chasse.— Pêche. Cueillettes. Classe 49. — Matériel et procédés des exploi- tations et des industries forestières. Classe 50. — Produits des exploitations et des industries forestières. Classe 51. — Matériel de chasse. Classe 52. — Produits de la chasse. Classe 53. — Engins, instruments et produits de la pêche. Agriculture. Classe 54. — Engins, instruments et produits des cueillettes. Groupe X. — Aliments. Classe 55. — Matériel et procédés des indus- tries alimentaires. Classe 56. — Produits farineux et leurs dé- rivés. Classe 57. — Produits de la boulangerie et de la pâtisserie. Classe 58. — Conserves de viandes, de pois- sons, de légumes et de fruits. Classe 59. — Sucres et produits de la confi- serie ; condiments et stimulants. Classe 60. — Vins et eaux-de-vie de vin. Classe 61. — Sirops et liqueurs, spiritueux divers, alcools d’industrie. Classe 62. — Boissons diverses. Groupe XI. — Mines. — Métallurgie. Classe 63. — Exploitation des mines, minières et carrières. Classe 64. — Grosse métallurgie. Classe 65. — Petite métallurgie. Groupe XII. — Décoration et mobilier des édifices publics et des habitations. Classe 66. — Décoration fixe des édifices pu- blics .et des habitations. Classe 67. — Vitraux. Classe 68. — Papiers peints. Classe 69. — Meubles à bon marché et meu- bles de luxe. Classe 70. — Tapis, tapisseries et autres tissus d’ameublement. Classe 71. — Décoration mobile et ouvrages du tapissier. Classe 72. — Céramique. Classe 73. — Verres et cristaux. Classe 74. — Appareils et procédés du chauf- fage et de la ventilation. Classe 75. — Appareils et procédés d’éclai- rage non électrique. Groupe XIII. — fils, tissus, vêtements. Classe 76. — Matériel et procédés de la fila- ture et de la corderie. Classe 77. — Matériel jet procédés de la fabri- cation des tissus. Classe 78. — (Matériel (et procédés du blanchi- ment, de la teinture, de l’impression et de l’apprêt des matières textiles à leurs divers états. Classe 79. — Matériel et procédés de la couture et de la confection de l’habillement. Classe 80. — Fils et tissus de coton. Classe 81. — Fils et tissus de lin, de chanvre, etc., etc.-Produits de la corderie. Classe 82. — Fils et tissus de laine. Classe 83. — Soies et tissus de soie. Classe 84. — Dentelles, broderies et passe- menteries. Classe 85. — Industries de la confection et de la couture pour hommes, femmes et enfants. Classe 86. — Industries diverses du vêtement. OTARIE, PAR M. V. DE HAEN. Groupe XIV.- industrie chimique. Classe 87. — Arts chimiques et pharmacie. Classe 88. — Fabrication du papier. Classe 89. — Cuirs et peaux. Classe 90. — Parfumerie. Classe 91. — Tabacs. Groupe XV. — Industries diverses. Classe 92. — Papeterie. Classe 93. — Coutellerie. Classe 94. — Orfèvrerie. Classe 95. — Joaillerie et bijouterie. Classe 96. — Horlogerie. Classe 97. — "Bronze, fonte et ferronnerie d’art. — Métaux repoussés. Classe 98. — Brosserie, maroquinerie, tablet- terie et vannerie. Classe 99. — Industrie du caoutchouc et de la gutta-percha. Objets de voyage et de campe- ment. Classe 100. — Bimbeloterie. Groupe XVI. — Economie sociale. Classe 101. — Apprentissage. Protection de l’enfance ouvrière. Classe 102. — Contrat de travail. Participa- tion aux bénéfices. Syndicats professionnels. Classe 103. — Grande et petite industrie. Associations coopératives de production ou de crédit. Classe 104. — Sociétés coopératives de con- sommation. Classe 105. — Grande et petite culture. Asso- ciations agricoles. Classe 106. — Réglementation du travail. Hygiène et sécurité des travailleurs. Classe 107. — Habitations ouvrières. Classe 108. — Institutions de prévoyance. Classe 109. — Institutions pour le développe- ment intellectuel et moral des ouvriers. Classe 110. — Initiative publique ou privée en vue du bien-être des citoyens. Groupe XVII. — Hygiène. — Bienfaisance. Classe lit. — Hygiène. Classe 112. — Bienfaisance. Groupe XVIII.— Enseignement pratique, institufons économiques et travail manuel de la femme. Classe 113. — Enseignement. Classe 114. — Sciences, arts, institutions éco- nomiques. Bienfaisance. Classe 115. — Travail manuel. Groupe XIX. — Commerce. — Colonisation. Classe 116. — Commerce. Classe 117. — Procédés de colonisation. Classe 118. — Matériel colonial. Classe 119. — Produits spéciaux destinés à l’exportation dans les colonies. Groupe XX. — Armées de terre et de mer. Classe 120. — Armement et matériel de l’ar- tillerie. Classe 121. — Génie militaire et services y ressortissant. Classe 122. — Génie maritime. Travaux hy- drauliques. Torpilles. Classe 123. — Ecoles. — Cartographie, hy- drographie, instruments divers. Classe 124. — Services administratifs. Classe 125. — Hygiène et matériel sanitaire. Groupe XXI. — Sports. Classe 126. — Exercices des enfants et des adultes. Théorie et pratique. Classe 127. — Jeux et sports pour les enfants et les adultes. Classe 128. — Equipements pour jeux et sports. Groupe XXII. — Congrès et conférences. NOS GRANDES INDUSTRIES Les prodiges du béton armé. Le système des claveaux Léon MONNOYER et Fils. — Ses applications et ses succès. Quel est l’observateur qui ne prévoit depuis longtemps le rôle considérable que le béton armé est appelé à jouer dans la construction moderne ? Les raisons qui militent en faveur de l’adop- tion de cette matière sont trop connues pour que nous les rappelions. Mais si le système du béton armé s’est imposé immédiatement, il a fallu, pour pouvoir l’utiliser dans certaines constructions, trouver des moyens d’application nouveaux. Ce fut le cas notamment pour l’édi- fication des culminantes cheminées d’usines. Combien il était tentant de substituer aux bri- ques, dont ces formidables gaines étaient exclu- sivement formées, le béton, permettant d’élever une construction plus légère. Dans le principe on recourut au procédé ordinaire du « coffrage », dans lequel on pilonnait le béton en y enlizant, de distance en distance, des cercles en métal, reliés à des tiges longitudinales, également em- prisonnées dans la matière. L’exécution de ce travail était malaisée et partant coûteuse. Il fallait jucher sur un échafaudage un atelier qui se déplaçait en hauteur, à mesure de l’éléva- tipn de la cheminée. D’autre part, ce système ne se prêtait guère qu’à la construction de che- minées d’un diamètre uniforme ; or, l'aspect de ces tours est désagréable et lourd, ce qui sem-