L'exposition De Paris 1889
Troisième & quatrième volumes réunis
År: 1889
Forlag: A La Librarie Illustree
Sted: Paris
Sider: 324
UDK: St.f. 061.4(100)Paris
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L’EXPOSITION DE PARIS
223
s’exécutent à Saint-Nazaire. Maislorsqu’un
bateau revient de voyage, il est visité et
contre-visité. Aucun détail n’est négligé.
Grâce à cet entretien scrupuleux et cons-
tant, la (lotte transatlantique est main-
tenue dans un état de solidité égale a
l’élat de neuf.
Se rendre de Paris à New-York en
moins de huit jours, voilà un problème
dont la solution, il y a vingt ans à peine,
eût semblé une utopie, et que, cependant,,
la Compagnie transatlantique a résolu,
non pas avec un navire isolé, mais avec
une (lotie, effectuant régulièrement des
voyages hebdomadaires.
Les chemins de fer, dans ces dernières
années, pour répondre aux besoins de
notre époque, avaient considérablement
accru leur vitesse. D'une marche de 40 ki-
lomètres à l’heure, ils étaient graduelle-
ment arrivés à celle de 60 et même de
80 kilomètres à l’heure.
Les paquebots chargés du transport
des voyageurs et des correspondances, ne
réalisaient, naguère encore, que 10 à
12 nœuds. Entrant à leur tour dans la
voie de l’augmentation de vitesse, ils
atteignent maintenant 15 à 18 nœuds
(28 à 33 kilomètres à l’heure). Celle ac-
célération présentait des difiicultés bien
plus grandes sur mer que sur terre. En
effet, tandis que la locomotive n’a besoin
de fHui’iiii’ qu’une course de quelques
heures, au bout desquelles elle est rem-
placée par une autre, fraîche ment visitée
et nettoyée; tandis que sur terre le com-
bustible se renouvelle aisément aux sta-
tions par le simple changement d’une
voilure, au contruirc les colossales ma-
chines des grands paquebots-poste doi-
vent marcher sans arrêt, pendant des
semaines, et quelquefois des mois; les
navires doivent partir, emportant dans
leurs flancs tout le charbon nécessaire
entre deux escales et même, dans cer-
tains cas, pour toute la traversée, comme
pour celle du Havre à New-York.
L’inilialive du grand progrès qui s’est
accompli (huis nos communications pos-
tales, et surtout dans nos relations avec
l’Amérique du Nord, appartient à la fois
à la Compagnie transatlantique et au
gouvernement français; qui, sans nou-
veaux sacrifices, a pu imposer à la Com-
pagnie transatlantique, par ses contrats,
des conditions de nature à satisfaire à lotis
les besoins des passagers, comme à ceux
du trafic, à maintenir au premier rang-
noire pavillon postal, et, en même temps,
à faire construire des paquebots qui cons-
tituent d’excellents croiseurs lesquels,
avec un armement préparé à l’avance,
seraient, en temps de guerre, d’utiles
auxiliaires de nos escadres et de nos
transports. Louis Figuier.
LES RÉCOMPENSES AUX EXPOSANTS
LES GRANDS PRIX1
GROUPE IX
Horticulture.
Classe 78. — Serres et matériel de l’horticulture.
Médailles d'or. — Bourguignon, Fiance.
E. Cochu. Giot. L. Grenlhe. P. Lebœuf. L.-L.
Le Breton. Martre et ses fils. Société des clôtures
et plantations.
Classe 79. — Fleurs et plantes d’ornement.
Grands prix. — Croux et fils, Defresne,
France. Lévèque et fils. Ministère des Travaux
publics, Mexique. Vilmorin-Andrieux, France.
Classe 80. — Plantes potagères.
Grands prix. — La Société de secours mutuels
des jardiniers-horticulteurs delà Seine, Vilmo-
rin-Andrieux et C 6, France.
Classe 81. Fruits et arbres fruitiers.
Grands prix. — Ville de Paris, Étienne Salo-
mon, Croux et fils, Bruneau et Jost, Fi ance.
Classe 82. — Graines et plantes d’essences
forestières.
Grand prix. — Administration des forêts,
France.
Classe 83. — Plantes de serres.
Grands prix. — Chantrier frères, France.
Commission impériale du Brésil, Brésil. Com-
mission royale d’Australie, Australie. Gouver-
nement du Guatemala, Guatemala. Peeters,
Belgique. Jardin d’essai (Rivière, directeur),
Algérie.
ÉCONOMIE SOCIALE
HORS SECTIONS
Grands prix. — Comité départemental du
Nord, Comité départemental du Rhône, France.
Commission belge pour l’exposition d’économie
sociale, présidée par M. Carlier, commissaire
général de Belgique, Belgique. OEuvre de
Touraæe, continuée par M. Piche (Pau), France.
Section 2 . — Participation aux bénéfices.
Grands prix. — A la nation brésilienne, à
l’empereur don Pedro, à la princesse impériale
(abolition de l’esclavage), Brésil. Bon Marché
(le), Redouly et C!e, Société pour l’étude pra-
tique de la participation du personnel dans les
bénéfices, France.
Section 3 . ■— Syndicats professionnels.
Grands prix. — Department of Labor (Minis-
tère du Travail des États-Unis), États-Unis.
Société internationale des études pratiques
d’économie sociale, France.
Section 4 . — Apprentissage.
Grands prix. — City and Guilds of London
Institute for the avancement of technical édu-
cation, Grande-Bretagne. Commission de l’en-
seignement technique près la Société polytech-
nique russe, Saint-Pétersbourg. Department
oflhelnterior, bureau of éducation, Washington.
École nationale des arts décoratifs de Paris et
écoles nationales de Limoges et d'Aubusson.
Ministère de l'Agriculture, à Paris. Ministère du
Commerce, à Paris. Préfecture de la Seine,
Sociétéde protection des apprentisetdes enfants
employés dans les manufactures de Paris.
1. Voir les n" Sä à 67.
Section 5 . — Caisse de retraites et de rentes
viagères.
Grand prix. — Caisse nationale des retraites
pour la vieillesse gérée par la Caisse des Dépôts
et Consignations, France.
Section 7 . — Assurances contre les accidents
et sur la vie.
Grands prix. — Comité des quatre compa-
gnies françaises d’assurances sur la vie, France.
Gaza nazionale di Associazione per gli infortuni
degli opérai sul lavoro (Milan), Italie.
Section 8 . — Épargne.
Grands prix. — Caisse nationale d'épargne,
France. Caisse générale d’épargne et de retraite
belge, Belgique. Caisse d’épargne de Milan,
Italie.
Section 9 . — Associations coopératives
de consommation.
Grands prix. — Central cooperative Board
and Labor Association,Grande-Bretagne. Société
philanthropique de Paris, France.
Section 10 . — Associations coopératives
de crédits.
Grands prix. — Worchuss-Vereine (banques
populaires allemandes du système Schultz
Delitzh), Allemagne. Associazione per le hanche
popolari (Milan), Italie.
Section 11 . — Habitations ouvrières.
Grands prix. — Alfred Engel, France. Im-
proved industrial Dwelling C“, à Londres,
Grande-Bretagne. Mansion llouse, Grande-Bre-
tagne.
Section 12 . — Cercles d'ouvriers.
Grands prix. —CercleMulhousien, Allemagne.
Working Men’s and Institute Union, Grande-
Bretagne.
(A suivre.)
BEAUX-fiRTS
LES CHEVAUX A L’ABREUVOIR
Dans ses Promenades autour d’un village,
George Sand a dit :
« Les peintres qui comprennent le vrai sont
d’heureux poêles. Ils écrivent la vie et tradui-
sent le champ de la nature dans une langue
dont les difficultés mystérieuses nous échapper) t,
tant elle paraît claire et facile quand ils la pos-
sèdent bien. »
Ceci peut s’appliquer à M. Dagnan-Bouveret.
L’éloge de son tableau n'est plus à faire, puis-
qu'il a figuré au Musée de Luxembourg. Il sul lit
dele regarder pour en avoir l’explication : deux
forts chevaux de trait, las du travail de la
journée, boivent à l’auge de pierre ; le garçon
qui les mène, a Ja face sérieuse et un peu hau-
taine du paysan aisé bien établi dans la pro-
priété. Voilà tout le tableau, mais il est plein
de charme dans la réalité.
LES BALLONS DE LA TOUR
Avez-vous assisté au lancement de l’un de ces
aérostats minuscules qui depuis quelque temps
sont en vente à la Tour? Rien n’est plus naïve-