ForsideBøgerL'exposition De Paris 188…quatrième volumes réunis

L'exposition De Paris 1889
Troisième & quatrième volumes réunis

År: 1889

Forlag: A La Librarie Illustree

Sted: Paris

Sider: 324

UDK: St.f. 061.4(100)Paris

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L’EXPOSITION DE PARIS 285 la résistance, la machine s’accélère et soulève le pendule, lequel agit sur la détente et l’aug- mente. Au moment où l’allure est redevenue normale, le régulateur cesse d’agir sur [la détente. La machine Corliss que nous venons de dé- crire, inventée en Amérique, vers 1862, se ré- pandit très promptement dans son pays d ori- Fig. 2. - Machine Corliss du Creusot avec son condenseur. leur fermeture est irrégulière, et, s’ils ne sont pas bien surveillés, cette fermeture peut même être incomplète. On n’a pas cct inconvénient en employant un ressort de vapeur, c’est-à-dire un piston sur le- quel agit directement la vapeur de la chau- dière. 'J elle est la meilleure méthode à suivre ; mais c’est la plus coûteuse, car la perte de vapeur qui en résulte est assez appréciable. Machines genre Corliss. —La modification la plus importante qui ait été faite de la machine Fig, 3.— Machine Sulzer. sa distribution, des modifications importantes. L’usine de M. Farcot, à Saint-Ouen, construit également des machines Corliss, à quatre tiroirs, que l’on peut voir fonctionner dans la galerie du Champ de Mars. On voit également à L'Exposition la machine Corliss du Creusot, qui occupe une grande place, avec son condenseur et sa longue trans- mission. Nous représentons dans la figure 2 la machine Corliss du Creusot, avec son conden- seur. gine. Accueillie d’abord avec inéficinec, en Europe, à cause de la complication de son mécanisme, elle a fini pa-r conquérir une des premières places, grâce à la perfection avec laquelle elle est construite. Elle est très écono- mique, car, dans le service courant, elle ne consomme pas plus de 750 grammes de char- bon par cheval et par heure de travail. Corliss, est duc au constructeur M. Wheelock. Lumachine TF/tefl/ocftfitsapremière apparition en France, à l’Exposition de 1878. Elle y fit grand bruit, à cause de la simplicité de son mécanisme, qui a l’avantage de commander en même temps l’admission et l’échappement de la vapeur. A chacun des orifices du cylindre, qui sont au nombre de deux, correspondent deux distributeurs, l’un servant à l’admission et à l’échappement de la vapeur, l’autre à la détente. La machine Wheelock se distingue par un œ iS La machine est à quatre distributeurs. Les obturateurs d’admission sont disposés à la partie supérieure, et ceux d’émission à la partie infé- rieure. de façon à réaliser la séparation des organes d’entrée et de sortie de la vapeur, et à assurer le drainage régulier de l'eau amenée par la vapeur et condensée en partie dans le cylindre. Un seul excentrique entraîne toute la distri- bution. Les nouvelles dispositions cinématiques, très simples, adoptées pour la commande des obturateurs, produisent une ouverture excessi- La machine du constructeur américain, dont plusieurs constructeurs français, entre autres M. V. Brasseur, à Lille, et MM. Lecouteux et Garnier, à Paris, ont acquis le privilège, a été modifiée en Europe de bien des manières. Les perfectionnements ont porté surtout sur les ressorts. Les ressorts métalliques, dont Corliss faisait usage finissent par se détendre mode de distribution de vapeur aussi simple que sûr dans son mécanisme, ce qui assure une détente parfaite. L’établissement de M. A. de Quillacq, àAnzin (Nord), construit spécialement la machine type Wheelock, par suite d’un traité passé avec l’in- venteur, en 1883. L’établissement d’Anzin a construitde puissantes machines Wheelock pour l’arsenal de Lyon, pour la ville de Paris et pour les grandes industries du Nord. La Société des anciens établissements Cail, à Paris, construit des machines Corliss. qui pré- sentent, dans la commande de la vapeur et d an vement rapidedes orifices d’admission de vapeur ou d’échappement, et évitent ainsi tout le ti- rage de la vapeur, pendant les périodes d admis- sion, et toute contre-pression- pendant les pé- riodes d’échappement. La fermeture des orifices d’admission s’opère presque instantanément, sous 1 action d un déclic et d’un appareil de rappel, compose simplement d’un piston pneumatique. Ce piston entraîné par l’excentrique, pendant l’ouverture de l’orifice, est ramené brusquement à sa posi-