L'exposition De Paris 1889
Troisième & quatrième volumes réunis
År: 1889
Forlag: A La Librarie Illustree
Sted: Paris
Sider: 324
UDK: St.f. 061.4(100)Paris
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L’EXPOSITION DE PARIS
ÜC-
sommes déjà longuement étendu dans cette re-
vue, on est frappé par la vue de trois bacs en
verre de grande dimension, d’un mètre cube
environ. Tous trois sont remplis d’eau, mais
tandis que celui du milieu renferme une eau
claire, transparente, agréable à l’œil et sans
nul doute au goût, celle renfermée dans les
deux autres bacs présente une couleur louche,
verdâtre, qui invite peu à la déguster. L’eau
du bac central arrive directement de la Dhuys
ou de la Vanne. C’est de l’eau de source, cap-
tée loin de. Paris et conservée à l’abri de toute
souillure.
Les eaux qui remplissent les deux autres bacs,
ont été puisées au contraire soit dans l’Ourcq,
soit dans la Seine. Elles sont chargées de toutes
les impuretés que ces deux rivières reçoivent
incessamment.
Outre les matières organiques, qu’elles ren-
ferment en grande quantité, elles peuvent en
outre être considérées comme véhiculant sans
cesse les germes des maladies contagieuses et
notamment de la fièvre typhoïde — la maladie
qui paraît être essentiellement transmissible
par l’eau d’alimentation et qui fait de si grands
ravages en France, que dans l’armée seulement
on évalue le nombre des décès à 21,000 en treize
ans : plusieurs régiments qui nous manqueraient
le jour de la revendication suprême!
Si encore cette eau verdâtre, impure, était
destinée uniquement aux usages publics, au
service de la voirie, des fontaines ou des be-
soins industriels, le danger serait moins consi-
dérable; mais, à l’heure actuelle, tous les quinze
jours le service municipal nous prévient que
trois arrondissements de Paris, à tour de rôle,
sont alimentés uniquement par l’eau de Seine
ou de l’Ourcq. Il résulte de ce fait, que l’eau
pure, c’est-à-dire l’eau de source captée au
moment où elle émerge du sol et qui provient
des sources de la Dhuys et de la Vanne, est en
quantité absolument insuffisante. L’administra-
tion municipale a bien proposé la captation de
nouvelles sources sur les confins des départe-
ments de l’Eure et de l’Eure-et-Loir, mais les
oppositions locales ont jusqu’ici été assez
puissantes pour faire échouer le projet des in-
génieurs de la ville de Paris.
Les plans et les modèles exposés par le ser-
vice des eaux nous donnent une idée exacte de
l’historique de cet important service.
Dans notre visite, nous pourrons ainsi suivre
en quelques pas, les cartes ou les modèles sous
les yeux, les progrès accomplis.
Les Romains, qui étaient déjàpassés maîtres
dans les questions d’hygiène urbaine, avaient
doté l’antique Paris de deux aqueducs, l’un
amenant l’eau d’Auteuil jusqu’aux Thermes
situés sur le terrain où s'étend actuellement le
Malais-Royal; l’autre était l’aqueduc d’Arcueil,
qui, restauré, sert encore à l’heure actuelle.
Mais après la période gallo-romaine, période
municipale, arrive toute cette grande étape du
moyen âge. Pendant cette période féodale, les
questions d’hygiène publique ne préoccupent
nullement les pouvoirs d’alors.
G est en vain que vous chercherez dans cette
exposition rétrospective, quelques indications
sur le service des eaux pendant les époques
mérovingienne et carlovingienne. On laisse
tomber en ruines les travaux des Romains, et
Paris n a alors que l’eau qu’il puise dans la Seine
ou des puits creusés dans son sous-sol calcaire
et surtout gypseux. Il faut arriver au xm® siècle
pour trouver une nouvelle tentative. Les sources
de Belleville et des Prés-Saint-Gervais sont
amenées près de l’Enclos Saint-Laurent, mais
leur débit est bien faible: 300 mètres cubes par
jour. C’est quelque temps après, sous le règne
de Philippe-Auguste, que nous voyons mention-
ner les premières fontaines publiques dont quel-
ques-unes devaient acquérir une réputation
historique : celles des Innocents des Halles,
Maubuée. Des planches et des gravures repré-
sentent ces divers monuments avec les transfor-
mations qu’ils ont subies successivement.
(A suivre.) Dr P. L.
LISTE OFFICIELLE
DES
MEMBRES DU JURY DES RÉCOMPENSES
de l’exposition universelle de 1889 1
classe 41 (suite)
Gérard (Albert), de la maison Joseph Maré
et Gérard frères, fabricant de boulons et ferron-
nerie, médaille d’or à l’Exposition de Paris
1878.
Iloltzer (L.), ingénieur civil de la maison
J. Iloltzer et Ci0, grande médaille à l’Exposition
de Paris 1878.
Remaury, ingénieur civil.
Vaillant, de la maison Vaillant, Fontaine et
Quintard, fabricant de quincaillerie, médaille
d’or à l’Exposition de Paris 1878.
classe 42
Samson, négociant en matières tannantes,
juge suppléant au tribunal de commerce de la
Seine.
CLASSE 43
Gayflier (de), conservateur des forêts au mi-
nistère de l’agriculture.
Sauvage, directeur de la station d’agriculture
de Boulogne-sur-Mer.
classe 44
Chevrier, chimiste, pharmacien de lre classe.
classe 45
Bonnard (de), de la maison Coignet et Gie,
ingénieur civil, médaille d’or à l’Exposition de
Paris 1878.
Hardy (Ernest), chef des travaux chimiques
de l’Académie de médecine.
Suillot (IL), fabricant de produits chimiques,
membre de la commission permanente des va-
leurs de douane.
Vée (Amédée), fabricant de produits pharma-
ceutiques, membre du jury des récompenses à
l Exposition d’Anvers 1885.
classe 46
Vallet, ancien négociant en tissus de laine
écrue, membre du jury à l’Exposition d’An-
vers 1885.
classe 47
Corbeau (ancienne maison Couillard et Vitet),
médaille d’or à l’Exposition de Paris 1878, fa-
bricant de cuirs vernis.
Denant (A.), fabricant de cuirs vernis, mem-
bre du jury des récompenses à l’Exposition de
Barcelone 1888.
GROUPE VI
classe 48
Ronnardel, administrateur de la Compagnie
de navigation du Rhône.
Lodin, ingénieur au corps des raines, profes-
seur à l’École nationale des mines.
1. Voir les nus 22 à 46.
Wügler, ingénieur civil, professeur à l’École
centrale des arts et manufactures.
classe 49
Dior, fabricant d’engrais, président du tri-
bunal de commerce de Granville.
Tresca (Alfred), ingénieur civil, professeur à
l’École centrale des arts et manufactures et à
l’institut national agronomique, membre du
jury des récompenses à l’Exposition de Paris
■1878.
CLASSE 50
Boire, administrateur de la sucrerie de Bour-
don, médaille d’argent à l’Exposition de Paris
1878.
Millot, professeur à l’École nationale d’agri-
culture de Grignon, médaille d’or à l’Exposition
de Paris 1878.
Itouart (Alexis), ingénieur civil, médaille d’or
à l’Exposition de Paris 1878.
classe 51
Vincent, ingénieur civil,- professeur à l’École
centrale des arts et manufactures.
classe S2
Léauté, ingénieur des manufactures de l’État,
répétiteur à l’École polytechnique.
Piat(A.), fondeur-mécanicien, grandemédaille
à l’Exposition de Paris 1878.
CLASSE 53
De Labouret, capitaine d’artillerie, attaché
au laboratoire central de la marine.
classe 34
Le Coustelier, manufacturier, médaille d’or à
l’Exposition de Paris 1878.
classe 55
Bossuat, fabricant de tissus, médaille d’or à
l’Exposition de Paris 1878.
Reyrel, fabricant de tissus, médaille d’or à
l’Exposition de Paris 1878.
classe 36
Legat, ingénieur civil, constructeur-méca-
nicien, médaille d’or à l’Exposition de Paris
-1878.
CLASSE 57
Mayer (de la maison Mongin et Cie), fabri-
cant de scies, membre du Conseil municipal de
Paris, médaille d’argent à l’Exposition de Pa-
ris 1878.
classe 58
Corron (César), constructeur-mécanicien, mé-
daille d’or à l’Exposition de Paris 1878.
CLASSE 59
Hårtog, manufacturier en boutons, membre
du jury des récompenses à l’Exposition de Pa-
ris 1878.
classe 60
Camille, sellier, fabricant d’équipements mi-
litaires.
Peugeot (maison Peugeot frères), construc-
teur de vélocipèdes.
Pozzy, de la maison Bail, Pozzy et C'e, fabri-
cant de ressorts et d’essieux, médaille d’argent
à l’Exposition de Paris 1878.
classe ßl
Agnellet, ingénieur en chef des ponts et chaus-
sées, ingénieur principal à la Compagnie du
chemin de fer du Nord
(A suivre.)