Nogle Undersøgelser over Stormen over Nord- og Mellem-Europa af 12'te - 14'de November 1872
og over den derved fremkaldte Vandflod i Østersøen

Forfatter: A. Colding

År: 1881

Forlag: Bianco Lunos Kgl. Hof-Bogtrykkeri

Sted: København

Sider: 62

DOI: 10.48563/dtu-0000041

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298 56 pression barométrique et les vitesses du vent. J’ajouterai seulement que j’ai surtout choisi ce mode de representation parce qu’il présente ce grand avantage d’indiquer, å coté des hauteurs de l’eau, des pressions de Fair et des vitesses du vent véritablement observées, les valeurs probables de ces elements aux heures pour lesquelles les observations directes font défaut. Quant aux directions du vent, on les a indiquées de la maniére ordinaire sur les plans IV—VII, qui en montrent la vitesse ä l’aide de fléches qui volent avec Ie vent. A l’occasion de ces resultats, je dois regarder comme ires regrettable qu’on ne determine qu’exceptionnellement par voie directe la vitesse ou la force du vent, et se con- tente le plus souvent d’une appreciation d’aprés les 6 divisions de l’échelle météorologique; car Terreur å laquelle on s’expose ainsi dans la determination de la vitesse du vent peut souvent devenir si grande, qu’elle semble enlever presque toute leur valeur aux determina- tions météorologiques plus délicates des elements, tels que le degré d’humidité, la tension de la vapeur et la temperature, qui exercent une influence sur les courants atmosphériques. Cependant j’ai été assez heureux pour recevoir de la Société Royale des Sciences, å Stockholm, un certain nombre de mesures de la pression du vent exécutées ä la meme époque, et en comparant avec elles les determinations de la force du vent faites d’aprés la méthode météorologique ordinaire, je suis arrive ä ce resultat qu’on peut compter en moyenne que chaque barbe de fléche de l’échelle météorologique, oü la force du vent est divisée en 6 degrés, correspond ä pen pres å une vitessq de vent de 15 pieds danois par seconde, rapport qui m’a permis de donner la vitesse tres approchée du vent dans chacun des lieux d’observation, comme on le trouvera indiqué sur Ies plans IV—VII. Afm de pouvoir suivre plus sürement Ie développement graduel de la tempete et de 1’inondation du 12—14 novembre 1872, j’ai jugé nécessaire de construire de 6 en 6 heures, pendant ces trois jours, des cartes synoptiques pour toute 1’Europe septentrionale et cen- trale, et, pour plus de clarté, j’y ai ajouté une carte du temps le 13 novembre ä 2 h. du soir, heure ä laquelle 1’inondation avait å pen pres atteint son maximum dans les eaux danoises. On trouvera toutes ces cartes synoptiques représentées sur Ies plans VIII—XV. En examinant les isobares qui sont tracés sur ces cartes, on voit par leur situation que, pendant la tempete, il s’etait produit dans tout (atmosphere une rupture extraordinaire d’équilibre qui avait nécessairement pour consequence un effort equivalent des masses d’air pour le rétablir par de grands courants atmosphériques continus correspondant å la position des isobares. Que ces courants puissants fussent précisément le resultat de la rupture d équilibre survenue dans (atmosphere, cela découle clairement de la distribution des fléches autour des trajectoires du vent que j’ai tracées sur les cartes, lesquelles on peut, je crois, sans erreur sensible, regarder comme indignant la direction principale des dits courants. En effet, en comparant ces trajectoires avec les directions observées du vent, que les fléches indiquent, on trouve que l’écart entre les differentes directions du vent et la direction moyenne ne dépasse pas en general ce qui pent élre attribué ä des erreurs d’observation, provenant de ce que la direction et la force du vent ne sont déterminées que par une appreciation. La signification que j’attribue ä ces trajectoires est en outre confirmee par les observations faites sur la fumée des grandes cheminées d’usine, lesquelles montrent que, tandis que la direction du vent, dans le voisinage de la surface terrestre, oscille ton-