Nogle Undersøgelser over Stormen over Nord- og Mellem-Europa af 12'te - 14'de November 1872
og over den derved fremkaldte Vandflod i Østersøen

Forfatter: A. Colding

År: 1881

Forlag: Bianco Lunos Kgl. Hof-Bogtrykkeri

Sted: København

Sider: 62

DOI: 10.48563/dtu-0000041

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57 299 jours plus ou moins autour de sa direction reelle ä cause des arrets dus aux. circonstances locales, ces oscillations cessent presque complétement de se manifester lorsqu’on determine la vitesse du vent ä de grandes hauteurs, comme celles oü planent les nuages. Le mouvement de ces courants atmosphériques suit naturellement les lois generales qui régissent les courants des corps fluides, ä savoir: que les trajectoires du mouvement sont déterminées par la grandeur et la direction des forces impulsives, que les courants sont d’autant plus puissants que les forces impulsives et les masses d’air en mouvement sont elles-mémes plus grandes, et que la resistance que les mouvements de ces courants rencontrent pres de la surface de la terre croit avec les inégalités que presente cette sur- face. Cette resistance est done beaucoup plus considerable sur les continents et Ies ties que sur les mers, et par suite il est naturel que les courants atmosphériques tendent ä se mouvoir de préférence au-dessus des mers, oü elle est minimum. Mais meme alors, il se produit une friction sensible entre l’eau de la mer et les masses d’air qui la rasent, et par la force vive que 1’air cede ainsi å la surface de la mer, celle-ci est refoulée en avant dans la direction du vent. Mais å cause de la friction que les molecules d’eau exercent les unes sur les autres, ce mouvement superficiel de la mer ne pent avoir lieu sans se pro- pager successivement dans les couches inférieures. et si le vent souffle d’une maniére per- manente dans la meme direction, il se communiquera dans toute la profondeur de la mer avec une vitesse maximum å la surface et minimum au fond. De plus, comme la surface sur laquelle le vent agit est horizontale ou inelinée, et que, par un temps calme, 1’eau est par consequent en repos ou en mouvement dans la direction de la pente, Faction du vent sur la surface produira alors dans la mer un grand nombre de courants particuliers, comme je l’ai fait voir dans mon mémoire sur Faction du vent sur les courants de la mer, publie dans les Vidensk. Selskabs Skrifter 5e Serie, 11 Vol., N° III, 1876, et qui doit surtout étre considéré comme une etude préliminaire en vue des präsentes recherches sur la tempéte et l’inondation du 13 novembre 1872. J’ai en effet démontré dans ce mémoire que, lorsque le vent souffle sur une mer immobile qui est limitée de maniére que le courant qu’il y produit est arrété dans sa marche en avant ou ne trouve pas d’écoulement sur les cötes, la force du vent soulévera l’eau contre les obstacles qu’elle rencontre, de sorte que la surface de la mer formera un plan incline dont la pente a une direction opposée ä celle du vent. Par suite de cette inelinaison de la surface, l’eau sera sollicitée non settlement par la force du vent, qui tend å la pousser en avant, mais aussi par la pesanteur, qui tend å la ramener en arriére, et Faction simul- tanée de ces deux forces se traduira par un double courant, å savoir un courant supérieur qui suit la direction du vent, et un courant inférieur en sens contraire, qui coule sur le fond de la mer. Ce dernier courant est d'abord tres petit; mais lorsque le Vent se main- tient, le niveau de l’eau s’éleve jusqu’å une certaine hauteur, qui, pour le lieu considéré, depend seulement de la force du vent, et, cette hauteur une fois atteinte, le courant infé- rieur emporte å chaque instant une quantité d’eau egale å celle qui est amenée par le courant supérieur. Bien que je n’aie pas l’intenlion de rechercher ici l’origine de ]a tempéte du 13 no- vernbre — point sur lequel je me reserve de revenir plus tard si mon temps me ]e permet — je ne manquerai pas cependant de signaler un fait qui se rattache étroitement å cctlc Vidensk. Selsk. Skr., 6. Række, naturvidensk og math Afd. I. 4. 39